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La délocalisation

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Par   •  17 Février 2013  •  2 956 Mots (12 Pages)  •  670 Vues

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BOLLYWOOD

Introduction :

Encore peu représenté il y a seulement vingt ans, le film bollywoodien fait de plus en plus vendre, et donc de plus en plus rêver. Il se multiplie en Occident, en salle et en dvd, et possède un nombre grandissant d'adeptes. Bollywood est le nom donné à l’industrie cinématographique indienne basée à Mumbai (Bombay) et dont les films sont principalement réalisés en hindî (et en ourdou). Il s’agit de la composante la plus populaire du cinéma indien, le plus important au monde en nombre de films tournés. Le terme « Bollywood » est un mot-valise combinant l’initiale du nom « Bombay » – ancien nom de la ville indienne appelée officiellement Mumbai – et celui d’un autre symbole de l’industrie cinématographique, en l’occurrence américaine : « Hollywood ». Il ne désigne pas un lieu spécifique mais plutôt un genre cinématographique. Ce genre a longtemps été ignoré du grand public, car beaucoup trouvait ce style « à l’eau de rose » et sans grand intérêt. Mais aujourd'hui la tendance s'inverse et l'Inde débarque sur nos écrans. Problématique : En quoi Bollywood est-il devenu une industrie cinématographique florissante ? Pour commencer je vais vous parler de l’histoire et des caractéristiques du cinéma indien et dans un second je vais vous montrer l’évolution du cinéma indien

I- Historique et caractéristiques du cinéma indien

A) La naissance de Bollywood

C’est à Dadasaheb Phalke, surnommé « le grand maître » que revient l’honneur du premier film de fiction 100% indien, Raja Harischandra, tourné en 1913. Comme un grand nombre des films tournés ensuite, les producteurs s’inspirent de sujets mythologiques, tirés de la grande épopée hindoue. En 1937 apparait le premier film en couleur en hindi « Kisan Kanya ». La production cinématographique représentait 200 films/an (et elle a due toutefois ralentir dans les années 1930-1940 suite à la Deuxième Guerre mondiale et au mouvement indépendantiste indien). Le cinéma indien commence à poser ses marques et à attirer les foules. Dans ce pays fortement traditionnel et conservateur, il reste évidemment sujet à d’intenses scandales : les élites n’y voient au départ qu’un divertissement bassement populaire, tout comme le sont devenus la danse et le théâtre, et les actrices sont reléguées au rang de prostituées (dans les films des origines, les premiers rôles féminins seront d’ailleurs tenus par des hommes). Mais les sujets évoluent, les réalisateurs se font de plus en plus nombreux, et plutôt que de se cacher derrière la facile neutralité de la mythologie, osent s’attaquer à des thèmes plus contemporains, stigmatisant certains travers de la société indienne. que le cinéma indien va réellement prendre la forme qu’on lui connaît aujourd’hui, et susciter un engouement considérable. Car le cinéma qui parle, c’est aussi pour l’Inde le cinéma qui chante : l’importante culture musicale indienne se sert du cinéma comme tremplin. C’est l’époque des grands studios, qui produisent des comédies musicales ce qu’aujourd’hui l’on appelle (à tort) « Bollywood » : durée extravagante des films (de deux à quatre heures), numéros musicaux venant interrompre l’histoire toutes les vingt minutes, romances impossibles et déchaînement total dans les couleurs et les décors. Sous l’impulsion de cinéastes comme le regretté Raj Kapoor, Bimal Roy, Son âge d’or, la comédie musicale à l’indienne le connaît dans les années 1950 ou encore l’immense Guru Dutt. Grâce à eux, le cinéma indien devient partie prenante du septième art mondial.

B) Les particularités du cinéma indien

On y tourne chaque année de 800 à 900 films en dialecte hindi, dont les recettes dépassent très largement celles des productions étrangères exploitées en Inde. Ce succès transcende désormais les frontières nationales, linguistiques et culturelles, et plusieurs productions bollywoodiennes ont bénéficié ces dernières années d'un retentissement international. Chaque film bollywoodien est ponctué par des séquences musicales.

→ Les séquences musicales:

• Ces numéros dansés et chantés, très élaborés, expriment les émotions des protagonistes, leurs fantasmes romantiques et érotiques.

• Des intermèdes - sans rapport direct avec l'intrigue – sont également ménagés, durant lesquels une danseuse interprète, face à la caméra, un numéro "suggestif" d'une "brûlante sensualité".

• L'intégration de numéros musicaux est une constante du théâtre classique indien et du théâtre urbain Parsi des XIXème et XXème siècles. Au cours des dernières années, ces chorégraphies ont été influencées par de multiples styles contemporains, du disco à l'aérobic.

• Ces chansons sortant désormais avant le film, leur succès est un précieux indicateur de son box-office potentiel. Les films bollywoodiens obéissent à des codes narratifs immuables.

• Ils sont rythmés par une série de temps forts mélodramatiques et émotionnels.

• Ils racontent tous une histoire d'amour entre un héros – sympathique et séduisant – et une jolie fille.

• Cette idylle est contrariée par divers obstacles : liaisons antérieures, quiproquos, opposition familiale, etc.

→ Un cinema qui reste trés pudique

À Bollywood, on ne s'embrasse pas, on n’y les censeurs et le public ne le tolèreraient pas. Montrer ce type de scènes à l'écran est en effet contraire aux moeurs du pays. Les numéros musicaux sont un substitut au contact sensuel. Les stars apparaissent fréquemment dans des vêtements mouillés, qui révèlent leurs formes et collent à la peau de façon sensuelle et provocante.

→ Les personnalités importantes de Bollywood

-Shah Rukh Khan : (né en 1965 à New Delhi) Il n’existe qu’un seul acteur qui a été la plus grande star de Bollywood pendant plus de dix ans et le

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