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La Fracture

Fiche : La Fracture. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Juin 2014  •  Fiche  •  1 830 Mots (8 Pages)  •  986 Vues

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Les premiers éléments pouvant faire penser à une fracture sont :

le mécanisme : choc, chute ;

la douleur, apparue brusquement et localisée ;

l'impotence fonctionnelle : il est douloureux ou impossible d'effectuer certains mouvements ;

la déformation : formation d'un œdème (gonflement), angulation du membre (fracture avec déplacement), enfoncement ;

la présence possible d'un hématome.

Mais ces signes ne sont pas spécifiques et peuvent aussi indiquer un problème articulaire (entorse, luxation). À l'inverse, certaines fractures présentent des symptômes atténués, comme la fracture de l'enfant dite en « bois vert », ou une fêlure.

La radiographie est l'examen de choix pour démontrer la présence d'une fracture. Cependant la radiographie peut passer à côté de certaines fractures, principalement les fractures récentes et sans déplacement. Il existe d'autre moyen de rechercher une fracture comme la scintigraphie ou la Tomodensitométrie (TDM, CT-SCAN).

Complications immédiates[modifier | modifier le code]

Ouverture : communication du foyer de fracture avec le milieu extérieur : fracture ouverte ;

Lésion vasculaire avec ischémie ;

Lésion nerveuse.

Très grande variété des fractures[modifier | modifier le code]

Selon l'anatomie topographique,

Selon le siège sur l'os,

Selon les rapports avec l'articulation : luxation, refend, ouverture à distance, etc.

Traumatologie[modifier | modifier le code]

La fracture ouverte,

La fracture comminutive : Fracture qui comprend plusieurs fragments intermédiaires échappant à la description.

Médecine du sport[modifier | modifier le code]

La fracture de fatigue : par microtraumatismes répétés (décrit chez les jeunes recrues du contingent au début du XX° siècle, peut se voir aussi chez certains sportifs notamment chez les basketteurs et les coureurs à pied, et dans toutes les situations de stress mécanique sans entraînement préalable suffisant).

Tumeurs, maladies métaboliques, dysplasies osseuses[modifier | modifier le code]

La fracture spontanée : due à la fragilisation de l'os causée par cancer (néoplasie), ostéoporose, ostéomalacie.

Maladie : certaines maladies vont faciliter la fracture, celle-ci va se produire pour des situations non traumatiques chez les personnes saines :

cancer secondaire des os,

déminéralisation (ostéoporose, ostéomalacie),

ostéogénose imparfaite (maladie des os de verre),

Ostéopétrose par mutation du gène CLCN7.

Enfant[modifier | modifier le code]

La fracture en bois vert (uniquement chez l'enfant) : une face de l'os se présente en lamelle cassée et l'autre face de l'os est courbée.

Traitement chirurgical des fractures et décollements épiphysaires de l'enfant.

Mécanisme[modifier | modifier le code]

Choc direct : la partie du corps reçoit un choc et se casse ;

Choc indirect : une partie du corps reçoit un choc, l'onde de choc se propage dans les os et une autre partie distante, mais plus fragile se rompt ;

Par exemple, une personne chute et se reçoit sur la main, mais se casse le coude ;

Flexion : l'os est sollicité en flexion ;

Torsion : l'os est sollicité en torsion.

Conséquences[modifier | modifier le code]

Sauf à proximité d'un organe vital ou en cas de fracture ouverte, la fracture d'un os n'est souvent pas en elle-même dangereuse.

Le danger provient :

de l'impotence fonctionnelle, notamment liée à la douleur (état de choc, évanouissement...) qui peut empêcher de fuir un danger, de se nourrir (personne isolée et sans moyen de prévenir les secours) ;

d'éventuels dégâts provoqués par le déplacement des os fracturés ou d'esquille osseuse (neurologiques, vasculaires, cutanés (fracture ouverte)).

Ces facteurs peuvent être sources de séquelles à moyen et long terme. Les progrès de la médecine d'urgence, de la radiologie et du traitement - éventuellement chirurgical - des fractures, de même que ceux de la rééducation fonctionnelle (Kinésithérapie), ont pour but de limiter les séquelles.

Fractures selon l'anatomie topographique[modifier | modifier le code]

Traumatisme craniocérébral[modifier | modifier le code]

Dans le cas d'un traumatisme crânien, la rupture de l'os n'est pas en soi problématique, c'est l'atteinte neurologique qu'il faut craindre.

En effet, le choc à la tête peut provoquer une flexion violente du cou et donc un traumatisme des cervicales. Par ailleurs, il peut se produire une atteinte du cerveau même en l'absence de fracture. Il faut notamment craindre la formation d'un hématome qui peut comprimer une partie du cerveau.

Cela peut être révélé par l'examen neurologique :

troubles de la conscience, du comportement ;

troubles de la mobilité ou de la motricité des extrémités, doigts et orteils : sensation de fourmillements, insensibilité, impossibilité de bouger ;

anomalie des réflexes pupillaires, et notamment dissymétrie des pupilles (une est dilatée, l'autre contractée).

Traumatisme thoracique[modifier | modifier le code]

La fracture d'une ou plusieurs côtes rend la respiration douloureuse, difficile. Elle peut entraîner une atteinte des

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