La Culture Orale En Afrique Subsaharienne
Dissertation : La Culture Orale En Afrique Subsaharienne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar margotine622 • 7 Janvier 2013 • 383 Mots (2 Pages) • 1 142 Vues
La culture Orale en Afrique Subsaharienne
Avec Suzy P. Ethnolinguistique africaniste et spécialiste de la littérature orale
En Afrique Subsaharienne, les habitants ne possèdent pas l’écriture. Le souvenir et la descendance constituent à eux seuls les restes généalogiques, historiques, etc.
« Comment se fait l’éducation traditionnel dans les sociétés subsahariennes ? »
Les apprentissages linguistiques et le développement intellectuel se font par l’imitation (Exemple : l’apprentissage d’un métier se fait qu’à travers un modèle traditionnel – les jeunes garçons acquièrent une fonction utilitaire pour la société sous la direction d’un homme dit « professionnel ») et par l’oralité (Exemple : le conte)
« Le conte n’est pas qu’une petite histoire » dit Suzy Platiel. Elle met en évidence la double fonction du conte :
La formation de « l’être social » : Le conte est un outil d’éducation des enfants dans les sociétés de tradition orale : il transmet aux enfants tous les codes de comportement de leur société, en leur enseignant les qualités valorisées, les normes de comportement admises ou refusées et les statuts familiaux (Exemples : les oncles sont des pères et les cousins sont des frères – Le père est l’autorité, la mère et les grands-parents sont l’affectivité – Le grand-père maintient l’autorité sur son fils devenu père- ).
La formation de « l’être individu » : Par l’intérêt qu’il suscite en l’enfant, le conte lui permet d’apprendre à écouter ; il acquiert ainsi de nouveaux mots qu’il mémorise par la répétition. A ce titre, le conte agit dans l’apprentissage de la maitrise de la parole : le développement du vocabulaire, des enchainements logiques et des structures syntaxiques, etc.
« Offrir l’opportunité à un mineur isolé étranger de partager un conte dans sa langue maternelle pourrait le motiver à l’apprentissage de la langue française ».
Rites de respect Africains :
Chez les villageois, on ne demande pas comment une personne s’appelle – cela ne se fait pas – étant entendu, que cela peu signifier pour lui qu’il n’est pas assez important pour qu’on est pris la peine de le présenter.
Les salutations diffèrent selon l’âge – Si la personne est plus jeune, elle salue, se présente et laisse la parole à « l’ancien » - Idem, si une femme salue un homme.
On ne regarde pas dans les yeux quelqu’un de respectable.
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