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L'infirmité

Fiche : L'infirmité. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Septembre 2014  •  Fiche  •  452 Mots (2 Pages)  •  442 Vues

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Je ne suis peut-être pas condamné mais je sais ce que c’est que de vivre avec un fardeau incurable sur les épaules. Je sais ce que c’est que d’avoir la sensation de se sentir différent. Je sais également une chose, que le regard est la porte de nos sentiments. Tu ne peux pas le masquer. Heureux ou malheureux, je le sens, je le perçois. Tes regards en disent plus que milles et une parole mais il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’un message qui se décode.

Nous possédons tous la même maladie, celle de vivre. En effet, nous sommes que passage sur Terre destinés à rendre ce que l’on nous a offert. Puis, il existe ces infirmités dont nous sommes contraints de vivre avec. C’est en souffrant qu’on apprécie les bons moments, la joie de vivre… Et, c’est lorsque je t’admire que j’aperçois dans la prunelle de tes yeux, tout l’amour que tu n’as pas reçue en raison des regards, des persécutions, des critiques, des sarcasmes…

Mais tu vie avec elle… La seule dont tu voulais te débarrasser à jamais, te suis et te hante. Parfois elle exprime ses caprices à travers toi et te fais souffrir. Elle te rend méchant et aveugle aux sentiments des autres. Fautif ? Je vous laisse en débattre.

Je me dis aussi que tout le monde meurt un jour ou l’autre plus ou moins déterminé. La mort est universelle tandis que la vie est paradoxale. Ainsi, ne vit pas dans les regrets car tout ce que tu auras construit, donné, partagé aux gens sera oublié tôt ou tard.

Votre seul défaut et celui de vivre dans le passé. Une fois vos souhaits réalisés, vous vous replongez dans votre nostalgie pour vouloir faire mieux. Pourquoi ? Croyez-vous qu’une fois la maladie installée, nous pouvons revenir en arrière ? Hélas, trop facile, la maladie est fourbe et « avide » de notre souffrance…

Malgré ma maladie non mortelle mais chronique, je m’efforce de ne pas pleurer en face. Je me dis, qu’il est préférable de rester fort comme une mère tient tête à son enfant. Alors tu regardes ta confidente, le ciel puis de nouveau ta meilleure amie puis le ciel… Soudain, tu avales ta salive qui patine dans ta gorge et tu lui souries. Son regard, son sourire te rendent heureux mais ils ne sont que le déguisement de notre souffrance.

Par ta détermination, tu restes fort, courageux devant elle pour éviter de faire de ta tristesse la sienne. Tu veux qu’elle garde que bons souvenirs de toi car son bonheur est ton remède, ton moral.

Au fur et à mesure, je suis confronté inconsciemment à la réalité ou bien je ne suis qu’un enfant ignorant qui inconsciemment ne se rend pas compte...

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