Analyse De Situation sur Mme L souffrant d’obésité modérée

Cette situation s’est déroulée le mardi 8 avril à 10h45. Depuis déjà quelque jours j’avais pris en soins Mme L. Marie Eugénie, née le 14 juillet 1957 (56 ans). Elle mesure 1m72 pour 95 Kg soit un IMC de 32.11, ce qui signifie que Mme L. souffre d’obésité modérée. Mère de quatre enfants (2 filles et 2 fils), les élèves seules et vit dans un appartement. Elle est très proche de sa famille qui habite dans le même quartier (4 sœurs et 2 frères). Elle bénéficie d’une mutuelle et de l’assurance maladie. Hospitalisée pour une hernie discale au niveau de la nuque à 15h45. A libération du nerf, la pression sanguine a été trop forte (la prise en charge de la hernie discale a été trop longue) ce qui a rendu la patiente hémiplégique du côté gauche. Pour éviter l’hémiplégie définitive le chirurgien a repris la patiente au bloc le jour même à 21h. Une prescription de corticoïdes a été faite afin que la patiente retrouve au plus des sensations du côté gauche. A ce jour, Mme L. récupère peu à peu sa mobilité : elle parvient à appuyer sur sa jambe mais cela est encore fragile et nécessite un accompagnement lors de ses transferts et d’une aide partielle pour sa toilette. Son bras lui est encore paralysé, elle arrive à bouger seulement quelques doigts par moments. Deux jours auparavant, les corticoïdes ont été arrêté pour cause de non renouvellement de la prescription médicale. Ce qui a provoqué des vertiges, des malaises et des vomissements chez la patiente car nous arrêtons les corticoïdes progressivement lorsque le patient en reçoit à forte dose.

Il est 10h45, je me rend dans la chambre de Mme L. afin de l’aider pour à prendre sa douche. Au courant de son état de santé ces deux derniers jours, je prends soin de lui demander comment elle se sent ce matin. Elle me répond qu’elle est très fatiguée, ce que j’ai observé en rentrant dans sa chambre en voyant son visage. Je lui propose alors de l’aider à faire sa toilette mais au lit exceptionnellement vu son état de fatigue. Ce qu’elle refuse catégoriquement en me disant que cela fait déjà deux jours que l’on ne lui autorise pas de se levée alors qu’elle tiens à faire sa douche aujourd’hui. J’emmène donc la chaise percée afin de faire le transfert. J’aide Mme L. à s’assoir au bord du lit et la prévient qu’elle me paraît tout de même pâle et donc d’y aller doucement. J’attends une ou deux minutes car d’après ses dires « ma tête tourne un peu ». Ensuite, elle me dit qu’elle est prête alors je l’aide à effectuer le transfert. J’ai tout juste le temps de lui demander si elle va bien que je la voit tourner de l’œil. Je rattrape le haut de son corps pour ne pas qu’elle tombe de la chaise cependant le corps de la patiente inconsciente est lourd , je le maintien donc en m’aidant de mon corps et trouve une position stable. N’ayant ni la sonnette a portée de main ni la possibilité de m’éloigner de Mme L. sans qu’elle tombe, je crie à l’aide en espérant qu’un soignant ne soit pas très loin car la chambre est située au bout du couloir. En même temps, je tente de faire revenir la patiente en la stimulant. La kinésithérapeute vient tout de suite car elle se trouver dans une chambre voisine. Je lui signale qu’elle vient de faire un malaise et qu’il faut la recoucher, ce qu’elle approuve. Je surélève les pieds et la kiné continue de stimuler la patiente. Mme L. reprend ses esprits. La kiné reste avec

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