Analyse De Situation: Contention Sans Prescription

Contention d'un patient sans prescription

Introduction :

J’ai effectué mon stage de semestre 4 du 2 février au 10 avril 2015, pendant dix semaines en chirurgie ambulatoire à la clinique L. à la G-C..

Mon analyse portera sur un patient opéré d'une tympanoplastie, qui a subi d'intenses vertiges et a qui les barrières ont été mises en place sans prescription médicale.

Le service de chirurgie ambulatoire où je suis se présente sur un étage. Cet étage est normalement prévu exclusivement pour les patients admis en chirurgie ambulatoire mais pour des problèmes de manque de place, il reçoit parfois des patient qui restent hospitalisé pour quelques jours. C'est le cas de Monsieur A. qui devait rester hospitaliser 3 jours dans notre service.

Dans un premier temps, je décrirais la situation, puis j'énoncerais mon questionnement et également les concepts que j'ai mis en lien avec la situation, puis j'en ferais une analyse. J'énoncerais mes objectifs d'apprentissage et j'entreprendrais la phase de recherche.

Description de la situation :

Lors de ma septième semaine de stage, un patient de 43 ans est admis dans notre service pour une intervention de tympanoplastie par le docteur S.. Il entre le matin de l'intervention à 8h se fait opérer à 10h. L'intervention dure une heure. A son arrivé, Monsieur A. est serein et n'est pas du tout angoissé par cette opération. Nous lui montrons sa chambre et le préparons pour le bloc. A 9H30, Monsieur A. part avec les brancardiers pour le bloc. Il revient 4 heures plus tard, le visage crispé par la douleur. On évalue sa douleur à EN = 7. Il est perfusé avec 20 mg d’ACUPAN (antalgique de palier II) et TANGANIL 500 mg/5 mL (anti-vertigineux). Il nous signale aussi beaucoup de vertiges qui lui sont très désagréables. Il a soif et la bouche, il nous demande de l'eau, nous lui disons qu'il faudrait attendre une heure avant de boire car après l'anesthésie il risquerait de vomir. Nous lui mettons à disposition tout ce dont il a besoins (sonnette, pistolet, télécommande) en lui disant que s'il y a le moindre souci, qu'il n'hésite pas à sonner.

Quinze minutes plus tard, le patient voisin (chambre double) revient lui aussi d'une intervention. L'infirmière avec qui je suis va faire son retour du bloc seule. Elle revient et me signale qu'elle a mis les barrières à Monsieur A. et baisser son lit car ses vertiges lui font faire des gestes brusques, comme s'il tombait.

Environ une demi-heure après, l'agent de service hospitalier qui était dans le couloir est venu nous voir en se précipitant en nous disant que Monsieur A. était tombé de son lit. Nous allons alors le voir (l'infirmier et moi) et retrouvons Monsieur A. par terre et déperfusé dans sa chute. Nous enlevons les barrières et remontons Monsieur A. dans son lit. Il nous dit qu'il avait vraiment très soif et qu'il voulait prendre sa bouteille d'eau qui était sur une table un peu plus loin. Monsieur A. semble très agité et bouge les bras d'une façon brusques. Il m'a attrapé le bras fort comme s'il allait tomber. Je lui dis qu'il n'est pas vraiment en train de tomber, qu'il est dans son lit et que ce sont les vertiges qui lui font cet effet-là. Il me dit qu'il a l'impression de tomber tout le temps. Nous lui nettoyons le bras qui était taché de sang car il s'était déperfusé dans sa chute. Nous repartons dans le poste de soin en laissant sa porte ouverte, en mettant le lit au plus bas possible et sans lui mettre les barrières.

Questionnement :

Lors de cette situation, je me suis posée plusieurs questions. Comment aurais-je pu mieux gérer cette situation ? Est-ce que s'il n'y avait pas eu les barrières, le patient serait tombé ? Aurais-je du dire à l'infirmière que les barrières nécessitaient une prescription médicale ?

J'ai choisi d'analyser la question s'il n'y avait pas eu les barrières, le patient serait-il tombé ?

Identification des connaissances et des concepts :

 Législation concernant les barrières de lit : Il n'existe pas de législation qui dit qu'il faut une prescription médicale pour pouvoir les mettre. Cependant j'ai pu relever beaucoup d'avis divergent : Certains pensent que c'est du rôle propre, d'autre disent que c'est sous prescription médicale.

"Il

...