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Oradour-sur-Glan

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Par   •  8 Avril 2014  •  Commentaire de texte  •  427 Mots (2 Pages)  •  856 Vues

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Oradour-sur-Glane

Mardi 10 juin 2014

Mesdames, Messieurs

C’est pour moi un grand honneur de prendre la parole devant vous en cette date et en ce lieu chargé d’histoire et ou je me retrouve pour la première fois.

Face à ces ruines, ou résonnent encore des cris silencieux, c’est le recueillement qui s’impose, mais c’est aussi la réflexion, c’est le devoir de vigilance pour prévenir ce que l’homme peut accomplir contre l’homme.

Il y a maintenant 70 ans jour pour jour, sur ces terre a eu lieu une des pires horreurs perpétré par l’homme contre l’homme.

Car ici même s’est produit un crime, le pire des crimes, un crime contre l’humanité.

Tant d’horreur, tant de sang ont coulés. L’enfer ce jour la s‘appelait Oradour-sur-Glane.

C’était il y a 69 ans, au mois de juin 1944. La division Das Reich traverse le Limousin pour rejoindre la Normandie. Sa chevauchée funeste commence à Tulle, où 99 jeunes hommes sont sacrifiés par pendaison. 141 autres seront envoyés en camp de concentration, 101 ne reviendront jamais.

Le lendemain à Oradour-sur-Glane, la plupart des habitants sont dehors, sur la place de la mairie, sur la halle du marché, sur le parvis de l’église. Les enfants sont à l’école. La vie est là, encore là, insouciante. Elle va brutalement s’arrêter.

Peu après 14 heures, la division Das Reich pénètre dans le village. Elle demande que des otages lui soient remis. Elle rassemble la population.

Les 190 hommes et garçons âgés de plus de 14 ans sont alors arrêtés, parqués dans des granges et fauchés à la mitrailleuse. Les 245 femmes, les 207 enfants sont rassemblés dans l’église, où ils sont brûlés vifs. Partout, dans chaque rue, dans chaque maison, les survivants sont traqués, assassinés un à un, pour qu’aucun ne puisse témoigner de cette abomination. Oradour est entièrement livré aux flammes. Pour qu’il ne reste rien.

Il a fallu des jours et des jours pour déblayer les ruines, et pour donner aux rares corps qui restaient, à ces corps suppliciés, un âge, une identité, un nom.

Il a fallu des mois pour imposer que tout soit figé, pour que tout demeure. Et que rien ne s’efface. Oradour devenait ainsi monument historique.

Dans ce lieu marqué à jamais par la barbarie, souvenons nous jusqu’où peut aller la bêtise humaine.

Nous rendons hommage, enfin, à ceux qui surent tirer de ces combats tragiques et inhumains une leçon d’humanité et de fraternité, et appelèrent les Européens à se réunir dans un autre combat, celui pour la paix.

Mesdames et Messieurs, chers amis, il est donc pour moi primordial de rendre hommage à ces innocents

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