LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Hygiène

Étude de cas : Hygiène. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Novembre 2021  •  Étude de cas  •  1 523 Mots (7 Pages)  •  253 Vues

Page 1 sur 7

[pic 1][pic 2]

UE 2.10 S1 Infectiologie et Hygiène

Validation de l’UE 2.10 : Travail écrit individuel d’analyse d’une situation rencontrée en stage

A.B-C

Référent : N.C.

Promotion 2019/2020

Remis le 14/12/2019


SOMMAIRE

Introduction        1

1        Présentation du contexte        1

2        Description de la situation de soin        2

3        Analyse de la situation        2

4        Causes et Conséquences        3

5        Actions correctives        3

6        Conclusion        3

Bibliographie        5

Introduction

Au cours de mon stage du premier semestre, je dois observer et analyser une situation d’hygiène dans le cadre de la validation de l’unité d’enseignement 2.10 (Hygiène et Infectiologie). La situation que j’ai retenue est celle des précautions standards dans un contexte de soin donné. Elle met en avant une aide-soignante réalisant une toilette totale d’un patient alité grabataire. Ce choix a été motivé dans un soucis de remise en question permanente lié au non-respect des règles de bonnes pratiques telles qu’elles nous ont été enseignées et recommandées et qui n’ont pas été mise en pratique par cette aide-soignante.

Je vous présenterai dans un premier temps le contexte, suivi de la description de la situation de soin de manière factuelle, puis j’analyserai la situation en m’appuyant sur les recommandations en vigueur pour argumenter les principes de bonnes pratiques non respectées. Enfin, je conclurai sur mon questionnement personnel afin de rompre la chaine épidémiologique.

  1. Présentation du contexte

Etudiante de première année en soins infirmiers, j’ai effectué mon stage de 5 semaines dans une unité de soins de longue durée gériatrique au sein d’un centre hospitalier de la région parisienne. Cette unité est composée de 2 secteurs (A et B) répartis en 20 chambres doubles et 7 chambres simples (accueillant un total de 47 patients) ; 1 cadre infirmier de service, 1 médecin chef de service, 2 infirmières de jour en 12 heures, 1 infirmier  de nuit en 12 heures ; 5 aides-soignantes du matin en 7h30min, 4 aides-soignantes du soir en 7h30, et 1 aide-soignante de nuit en 12 heures ; 1 secrétaire administrative ; 1 cadre supérieur, et de 10 intervenants (kinésithérapeute, ergothérapeute, coiffeuse, psychomotricienne, animatrice, intervenante en activité physique adaptée, psycho-socio-esthéticienne, diététicienne, psychologue, pédicure, mandataire judiciaire). Concernant les locaux de l’unité, on y retrouve 1 poste de soin, 1 salle de détente de patients « snozelen », 1 salle de désinfection, stérilisation, 1 réserve alimentaire, 3 salles réservées au stockage et circuit du linge propre/sale et déchets, 1 infirmerie, 1 salle pour le stockage de matelas, fauteuils roulant et lève malade, verticalisateur.

L’unité prend en charge des patients dont le maintien à domicile est devenu impossible du fait de leur poly pathologies nécessitant une présence médicale continue, la majorité d’entre eux étant dans un état grabataire. Les principales pathologies retrouvées dans le service sont les patients atteints de démences liées à la maladie d’Alzheimer ainsi que des patients atteints de pathologies tumorales multi métastatiques en phase terminale.

  1. Description de la situation de soin

Les faits se sont déroulés un matin dans la chambre d’un patient, au moment de réalisé un soin de confort et de bien-être (toilette totale au lit). L’aide-soignante a bien indiqué sa présence en entrant dans la chambre, présentation au patient et les informations concernant le soin lui sont expliqués. Le patient comprend et accepte le soin proposé. J’ai remarqué avant que le soin ne commence, que les draps du patient étaient souillés de matières fécales témoignant de la présence de selles liquides chez ce monsieur. L’aide-soignante n’en a pas tenu rigueur et a procédé à la toilette du corps du patient avant de réaliser la toilette intime. L’aide-soignante n’a pas réalisé d’hygiène de mains avant et après le soin [1] . L’aide-soignante procède alors à la réalisation de la toilette du visage et du tronc, sans commencer par la toilette intime, ni la réfection du lit du patient pour son confort. Une fois la toilette du visage, du tronc et des membres inférieurs réalisée, l’aide-soignante en arrive à la toilette intime sans changement d’eau de la bassine, sans hygiène des mains et en utilisant qu’une serviette pour sécher l’ensemble du corps. Une fois la toilette intime terminée, l’aide-soignante n’a pas effectué de réfection du lit, et a mis une protection anatomique au patient ainsi que ses vêtements civils sur des draps souillés de matières fécales en ayant qu’une simple serviette, ayant servi au séchage du corps du patient, sous le bassin du patient[2]. A la fin du soin, l’aide-soignante jette la protection anatomique, le tablier et les gants qu’elle avait pris soin de porter, et mets dans le bac à linge sale les gants de toilette. Elle réinstalle le patient au lit et procède à la désinfection de l’adaptable du patient pour lui servir son petit déjeuner.

...

Télécharger au format  txt (9.9 Kb)   pdf (116.9 Kb)   docx (31.7 Kb)  
Voir 6 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com