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Corriger du Concours du CNAEM pour l'année 2016

Étude de cas : Corriger du Concours du CNAEM pour l'année 2016. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Juillet 2020  •  Étude de cas  •  4 598 Mots (19 Pages)  •  830 Vues

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CONCOURS NATIONAL D’ACCES AUX ECOLES DE MANAGEMENT

SESSION 2016

EPREUVE ECONOMIE - DROIT

Corrigé indicatif :

I. Economie

PREMIERE PARTIE : NOTE DE SYNTHESE.

Introduction :

Accroche ( 1 point)

Problématique ( 2 points)

Certes, le gouvernement marocain essaie de mettre en place diverses mesures pour équilibre la situation financière du système de retraite.

Or, ces efforts peuvent s’avérer inutiles, à l’image de l’exemple français. Ce qui peut faire appel au remplacement du système de retraite marocain actuel, dit par répartition, par le système de retraite par capitalisation.

Annonce du plan ( 1 point)

  1. Le système de retraite au Maroc : un déséquilibre faisant appel à une profonde réforme.
  2. Les propositions de réforme du système de retraite : une efficacité insuffisante.

Développement

  1. Le système de retraite au Maroc : un déséquilibre faisant appel à une profonde réforme. ( 1 point pour le titre et 6 points pour le contenu)
  • Problèmes du système de retraite au Maroc :

Suite à des pensions de retraite plus importantes que les contributions des adhérants, le système de retraite est en situation de déficit, qui va représenter en 2050 : 7,4% du PIB du Royaume. Plus en détails, les ressources des différentes caisses de retraite seront épuisées à l’horizon 2021 pour la CMR, 2049 pour le RCAR et 2037 pour la CNSS.

La situation est donc critique surtout pour la CMR, dont le déficit est passé de 1milliard dhs en 2014 à 6 milliards dhs en 2016.

  • Les causes :

Les principales explications des déséquilibres frappant le système de retraite marocain est le déséquilibre entre le nombre des actifs qui cotisent et le nombre des retraités : 2 adhérants cotisant pour 1 retraité au lieu de 4 adhérants en 2007.Cela a pour origine :

  • Baisse du nombre des actifs : suite au recul de l’âge d’embauche de 24 ans à 27 ans.
  • La hausse du nombre de retraités : ce nombre est passé de 19000 en 2014 à 28000 en 2020. D’autant plus, la durée de versement des allocations de retraite est passée de 17,8 ans en 1980 à 21 ans actuellement. Cela est expliqué, entre autres, par l’amélioration de l’espérance de vie et de conditions de vie.
  • Les réformes proposées par le gouvernement :

Dans la perspective de sauver le système de retraite au Maroc, et plus exactement la CMR, et pour ne pas passer à une révision automatique de ce système par la forme de la loi (hausse du taux des cotisations de 20% à 42%), le gouvernement a proposé les solutions suivantes :

  • La hausse progressive de l’âge de départ à la retraite de 61 ans en 2017 à 63 ans en 2019.
  • L’augmentation des cotisations de l’Etat et des contribuables de 4 points chacun sur 4 ans
  • Le salaire des 8 dernières années sera retenu pour le calcul de la pension de retraite.
  • Le ratio d’annuité va passer de 2,5% à 2%.

A ce niveau, la principale question qui se pose est relative à l’efficacité des mesures proposées par le gouvernement afin de corriger les imperfections du système de retraite en question.

  1. Les propositions de réforme du système de retraite : une efficacité insuffisante.

(1 point pour le titre et 6 points pour le contenu)

  • La critique de la réforme proposée par le gouvernement :

Le système de retraite au Maroc ressemble en grande partie au système de retraite en France. Les deux sont des systèmes de retraite par répartition et les deux confrontent des problèmes relativement semblables : un déséquilibre financier important suite à des chocs démographiques (hausse de la population du 3ème âge en retraite et baisse de la population active).

Un autre point de ressemblances entre les deux systèmes est relatif aux mesures de réformes mises en place afin de corriger les problèmes rencontrés. Il s’agit de la hausse de l’âge requis pour bénéficier de la retraite (62 ans en France). Une mesure qui a été fortement critiquée par différents spécialistes français, car qu’elle est :

  • Inefficace : ne cherchant pas de nouvelles ressources et reste superficielle du fait qu’elle ne  repense pas la structure du système en entier. Sans oublier le fait d’accentuer le chômage par le maintien du travail des seniors.
  • Inéquitable : ne prenant pas en considération la pénibilité du travail ni la situation des travailleurs les plus défavorisés.

A ce niveau, on peut tirer une leçon importante des réformes des retraites en France, pour juger l’efficacité de celles proposées au Maroc, qui ne peuvent, peut être, pas garantir un équilibre financier à Long terme.

  • Une nouvelle proposition : le système de retraite par capitalisation.

Suite aux insuffisances constatées dans le système de retraite par répartition, le Maroc peut opter pour le système par capitalisation qui est, selon Didier Blanchet, relativement résistant aux chocs démographiques (la principale insuffisance du système par répartition). Cela est expliqué par le fait que :

  • Chaque génération cotise pour elle-même. Donc l’épargne constituée sera la même quelque soit les besoins de financement du système.
  • Le système de retraite par capitalisation est géographiquement internationalisé contrairement au système de retraite par répartition qui est géographiquement localisé .

Conclusion :

  • Rappel des principales idées. ( 1 point)
  • Ouverture : l’efficacité du système de retraite par capitalisation face aux chocs économiques notamment les crises. ( 1 point)

NB :

  • Le non respect de la méthodologie  - 1 point de la note finale.
  • Le dépassement - 1 point de la note finale.
  • La bonne ou la mauvaise qualité de rédaction sont à prendre en considération (1 point de plus ou de moins)

DEUXIEME PARTIE : REFLEXION ARGUMENTEE.

Introduction :

Accroche : Le monde aurait besoin de tout ce qu’il produit pendant plus de deux ans pour régler toutes ses dettes, montre un rapport de l’Institut McKinsey, intitulé «Debt and (not much) deleveraging », qui conclut que la dette totale mondiale atteint désormais 199.000 milliards de dollars, soit 28.000 dollars par être humain, un montant record dans l’histoire (1 point)

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