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Skinner et le Behaviorisme

Dissertation : Skinner et le Behaviorisme. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  14 Novembre 2020  •  Dissertation  •  852 Mots (4 Pages)  •  2 265 Vues

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PSYCHOLOGIE DE L EDUCATION                                                                                                                       exercice d’entraînement à l’examen

Sujet : Faut-il brûler Skinner et le Behaviorisme ?

  La théorie de Piaget basée sur le constructivisme et la théorie de Skinner sur le Behaviorisme sont toutes deux des théories d’apprentissage qui fut aimées puis controversées durant des années, les amenant malgré tout à cette notoriété actuelle. D.Cohen a en effet, de part son ouvrage, jugé sévèrement les travaux de Piaget comme « innéistes, sans cadre et désordonnés.»                                      Il est légitime de nous demander si nous devrions aussi nous poser la même question que D.Cohen ; « Faut-il bruler Skinner et le Behaviorisme ? »                                                                                                             Étudions d’abord les études comportementalistes en insistant sur les travaux de Skinner, pour comprendre par la suite les limites de cette théorie.

     Le behaviorisme est une approche de la psychologie à travers l’étude du comportement. Plus précisément des interactions entre les individus et leurs milieux. Dans l’éducation, apprendre c’est le fait d’acquérir des connaissances grâce a de nouveaux comportements résultant de certains stimuli. Une théorie où l’être humain réagit aux stimuli et dont ceux qui créent ces stimuli, contrôlent les êtres humains.  Un mouvement que va approfondir Skinner. D’abord sur les animaux avec sa théorie du « Conditionnement opérant » ; un stimulus égal une réponse. Il va rapidement utiliser ces résultats pour pratiquer ses expériences sur les êtres humains. L’une de ses idées sera d’utiliser les machines de Pressey, qui amèneront une nouvelle méthode d’enseignement. Les élèves connaissent à l’avance leurs objectifs, ils s’auto évaluent. Il va utiliser sa théorie du conditionnement opérant comme une théorie de contrôle, programmée et linéaire.

Néanmoins, cette machine innovatrice va rapidement être critiquée comme une déshumanisation des apprentissages. On évoquera même une robotisation de l’enseignement, des élèves agissant de manière passive face à leurs apprentissages. Globalement, la Théorie de Skinner sera critiquée par de nombreux psychologues qui parlent de « Totalitarisme absolu », une manière de manipuler la pensée sans plus aucune liberté.                                                                                                                                                   Le behaviorisme sera aussi bloqué par de nombreuses limites, notamment le faite que les événements étudiés sont uniquement mesurables et quantifiables. Les sentiments des individus ne sont pas exploités.

Pour conclure, il serait trop brutal d’imaginer brûler Skinner et le behaviorisme, car cette théorie fut un précurseur dans le domaine de la psychanalyse comportementale. Des Psychothérapeutes comme Aaron Beck,  ont continué à faire évoluer ce mouvement, vers des thérapies cognitives. Le  Cognitif-behavioral va amener une nouvelle image novatrice, tournée vers les problèmes émotionnels et le désir des individus de changer leurs comportements. Le behavioriste ne sera qu’un appui a ces changements. Il est évident d’imaginer que ces théories continueront d’évoluer dans les années à venir.

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