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Le déni

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Par   •  19 Août 2013  •  Analyse sectorielle  •  724 Mots (3 Pages)  •  713 Vues

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LE DÉNI

Définition

Terme utilisé en psychanalyse et qui se distingue notamment de celui de négation et de dénégation (Verneinung). Le déni (Verleugnung), ce qu'on peut traduire aussi par « désaveu » ou « répudiation » (cf. le disavowal anglais), est un mode de défense particulier, où le sujet refuse de reconnaître la réalité d'une perception traumatisante tout en la reconnaissant d'une certaine manière.

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=le+d%C3%A9ni+psychanalyse&source=web&cd=5&cad=rja&ved=0CEMQFjAE&url=http%3A%2F%2Fwww.universalis.fr%2Fencyclopedie%2Fdeni-psychanalyse%2F&ei=rNg7UMyXN-iXiQeivYDAAw&usg=AFQjCNEus9psZqiQwppMslmrGQbA3tByzQ

En médecine et plus spécifiquement en psychanalyse, le déni est le refus d'admettre une réalité qui est perçue comme traumatisante. Un des exemples les plus classiques est celui du déni de l'alcoolique qui nie son intoxication.

Autrement dit, le déni est le refus de reconnaître une réalité extérieure qui risque de traumatiser. Pour Freud, le déni était apparenté à une psychose se caractérisant par un rejet de la réalité. En psychanalyse, ce terme a été employé pour la première fois en 1924 par Freud. Il s'agissait selon lui d'un mécanisme permettant de défendre le moi du petit enfant contre l'angoisse provoquée par la découverte de la différence des sexes : l'enfant refuse d'admettre la réalité et continue à croire à l'existence d'un pénis chez le sexe féminin afin de se protéger de l'angoisse de castration.

http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/deni-1391.html

Citation

- [Lorsque l’on meurt ou que]

Réalisé par : Shonda Rhimes

Année : 2005

Lorsque l’on meurt ou que l’on souffre d’une horrible perte nous traversons tous cinq étapes de la peine. On passe par le déni car la perte n’est pas envisageable, on ne peut imaginer que c’est réel. On s’énerve contre tout le monde, contre les survivants, contre nous-même. Puis on trouve un arrangement, on supplie, on implore, on offre tout ce qu’on a, on offre nos propres âmes en échange d’un jour de plus. Quand les négociations échouent la colère est difficile à contenir, on tombe dans la dépression, le désespoir, jusqu’à ce qu’on accepte finalement que l’on a tout tenté. On abandonne. On abandonne et on accepte. Le chagrin peut être une chose que l’on a en commun mais il est différent pour tout le monde. Il n’y a pas que la mort dont on fait le deuil, de la vie, d’une perte, d’un changement. Et on se demande pourquoi ça bloque autant parfois, pourquoi ça fait tant de mal mais la chose dont on doit se souvenir c’est que ça peut changer. C’est comme ça qu’on reste en vie, quand ça fait si mal, qu’on ne peut plus respirer, c’est comme ça qu’on survit. En se rappelant, qu’un jour, qu’en quelque sorte, vous ne le ressentirez plus de la même manière, ça ne fera plus aussi mal. Le chagrin vient à chacun en son temps, de sa propre manière. Alors le mieux

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