Résumé - Théorie De La désadaptation

À l’instar de toutes les disciplines des sciences humaines, l’étude des psychopathologies en est une qui doit se plier au caractère complexe et évolutif de l’humain. En ce sens, elle ne peut être réduite à un ensemble de règles universelles régissant la psychologie dans son ensemble. C’est pourquoi, comme l’exprime M. Delourme, il y a nécessité de solliciter les multiples branches de la science en considérant chaque théorie comme une vision distincte et valable du phénomène à l’étude. De cette façon, chaque discipline amène la science vers une vision exhaustive de l’humain et à un assouplissement des frontières théoriques scindant chaque champ d’études.

C’est donc dans cette optique que plusieurs visions des phénomènes psychopathologiques ont été observées dans l’Histoire, et ce, en se basant chacune sur des postulats distincts, mais très connexes. Ainsi, le modèle de la « superstition » se base surtout sur l’effet de forces spirituelles (punitions divines, possessions démoniaques, etc.) et des croyances occultes sur la personne et propose des traitements plus ou moins drastiques allant de l’hypnose à l’autodafé. L’« empirisme », quant à lui, est une vision très médicale des psychopathologies, car elle relègue au deuxième plan les influences psychologiques et développementales chez l’individu. Cependant, il est primordial de souligner que cette vision en est une qui a contribué à l’avènement de la pharmacologie dans le traitement de la santé mentale. Dans un autre ordre d’idée, l’« introspection analytique » consiste en un paradigme qui place, d’une certaine façon, la source de la pathologie hors de la portée du patient (dans l’inconscient, par exemple). Le comportement humain est donc le fruit de ses pulsions ou de forces psychiques parfois incomprises.

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