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Résumé Du Film À La Folie... Pas Du Tout

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Par   •  4 Janvier 2013  •  1 590 Mots (7 Pages)  •  3 078 Vues

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À la folie... pas du tout est un film français réalisé par Lætitia Colombani en 2002. Angélique (Audrey Tautou), une jeune fille insouciante, partage sa vie entre ses études aux Beaux-Arts et son travail de serveuse dans un bar. Un jour, elle tombe amoureuse de Loïc (Samuel Le Bihan), un cardiologue dont l'épouse attend un enfant, et tente l'impossible pour séparer le couple. Bien des obstacles à leur bonheur, mais qu'importe : quand on aime on espère. Passionnément, à la folie...

Comment le film illustre t-il l’érotomanie ?

Dans un premier temps je tenterais comment la construction du film montre que l’héroïne du film est atteinte d’une psychose, dans un deuxième temps je tenterais d’expliquer pourquoi l’érotomanie peux mettre en péril la vie de couple de l’autre personne et pourquoi il est dur de s’en sortir pour finir je tenterais de présenter une autre pathologie lié à l’amour.

I/ Construction du film

Le film est composé en trois parties : la première est centrée sur Angélique, la seconde sur Loïc plus brève et la troisième, un court épilogue. On pourrait croire dès le début à une histoire d’amour banale un peu plate et classique mais au cours du film on se rend compte que la réalité est tout autre.

La première partie du film Angélique est amoureuse et son amour ne connaît qu’une seule cible : Loïc. Elle l’aime plus qu’un peu, elle l’aime passionnément, à la folie. Pour l’amour de Loïc, elle est prête à tout faire, vraiment tout. Qu’importe qu’il soit marié à une autre et qu’il soit sur le point de devenir père de famille, qu’importe qu’elle ne soit qu’une étudiante et lui, un cardiologue reconnu – tant que tout ce qu’il fait respire l’amour pour elle et contribue à son bonheur ! Elle finira bien par l’avoir pour elle toute seule.

Dommage que l’amour ne soit pas si simple. C’est par désespoir qu’Angélique perd de plus en plus le contrôle. Apparemment, Loïc n’arrive tout de même pas à s’arracher des bras de sa femme. Mais Angélique n’abandonne pas : elle l’aime, quoi qu’il arrive et c’est donc au nom de l’amour qu’elle décide de le venger, lui, qu’on aurait injustement accusé d’avoir agressé une patiente. Elle est prête à se sacrifier alors que Loïc trouve le moyen de se réfugier dans les bras de sa femme. Trop, c’est trop, même pour Angélique. C’est alors qu’elle décide de mettre fin à ses jours.

La seconde partie du film s’emploie à nous faire comprendre. Petit à petit, le spectateur est amené à reconnaître que l’histoire à laquelle il a assisté pendant près de quarante minutes, que la « réalité » qu’il a cru voir de ses propres yeux n’est finalement que le point de vue pathologique d’une jeune fille souffrant d’érotomanie, une maladie définie comme étant « un délire passionnel chronique centré sur l’Illusion délirante d’être aimé par une personne, le plus souvent inaccessible ». Même si au début de cette seconde partie, conditionné par quarante minutes de réalité imaginaire, le spectateur n’en croit pas ses yeux, il doit bien se rendre à l’évidence : le docteur Le Garrec (Loïc) n’entretient aucune relation avec Angélique. Qui plus est : il ne la connaît que furtivement et ne manque pas de manifester à quel point sa vie est digne de celle d’un époux et d’un père de famille modèle. Le bonheur conjugal parfait s’il n’y avait pas cette inconnue (Angélique) qui ne cesse de lui envoyer mots doux et cadeaux divers et qui, par ce qu’il convient d’appeler harcèlement, menace sérieusement son couple. Concernant Angélique, le spectateur doit admettre que cette frêle personne en qui il a vu la victime d’un amant qui ne cherche qu’à s’amuser se révèle être soudain une dangereuse persécutrice !

Une nuit Loïc entend l’ambulance et il se rend compte que sa voisine avait essayé de se suicider alors il l’a sauvée. Elle pense qu’il l’a sauvée parce qu’il était amoureux d’elle. Après être allé à l’hôpital pour la voir, il découvre que c’est elle qui l'aime et qui agit ainsi. Quand il lui dit qu’il n’y a rien entre elle et lui, elle se fâche et elle lui jette une statue qui le fait tomber dans les escaliers. Il va à l’hôpital, et elle va à l’institution mentale.

La troisième partie montre un épilogue d’Angélique qui dit au psychologue qu’elle sait que Loïc n’est pas son amant. Le psychologue lui dit de continuer à prendre ses médicaments et il la laisse partir. Quand l’homme de ménage vient pour nettoyer sa chambre, il découvre qu’elle n'a jamais pris son traitement et qu'elle a mis toutes ses pilules sur le mur en forme de mosaïque représentant le visage de Loïc.

II / l’érotomanie et la vie de couple

L'érotomane est d'abord persuadée que c'est l'autre « qui l'aime en secret », que c'est l'autre qui, le premier, fait des avances, mais qu'il n'ose pas ou ne peut

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