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PEUT-ON REFUSER DE DOUTER ?

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Par   •  2 Mai 2013  •  2 576 Mots (11 Pages)  •  952 Vues

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doute ordinaire dont tout le monde fait régulièrement l'expérience et qui est l'expression d'une incertitude qui s'impose à nous sans que nous le décidions et qui porte le plus souvent sur des choses futiles et sans importance.

- doute philosophique (sens général) : méthode permanente de réflexion qui implique que l'on soit capable à tout moment de remettre en question quelque chose qui semblait acquis et certain afin d'entamer une réflexion.

- doute sceptique : décision de douter de tout et toujours. Il est radical, universel, permanent et définitif et repose sur la thèse de l'impossibilité d'accéder à la moindre vérité. Antithèse de l'attitude dogmatique.

Cf. Pyrrhon, philosophe grec du 4ème siècle avant JC, figure majeure du scepticisme antique, qui préconise, pour atteindre l'ataraxie (tranquillité de l'âme) et la sagesse, la suspension du jugement (« épochè ») dans la mesure où l'on ne peut acquérir aucune certitude. Problème : comment agir ?

Cf. Hume, philosophe écossais du 18ème siècle, qui représente le scepticisme moderne mois radical ; il nie la possibilité de toute connaissance métaphysique (connaissance des objets qui sont au-delà de l'expérience) mais admet la possibilité d'une connaissance scientifique du monde qui nous entoure.

- doute cartésien : radical et hyperbolique mais provisoire ( « une fois dans sa vie »), et méthodique, qui vise à « établir en toutes choses des vérités fermes et assurées sur le modèle des sciences. »

Si oui : de quoi et pourquoi?

Sinon pourquoi?

- Refus du doute systématique : savoir douter à bon escient.

- Douter, est-ce renoncer à la vérité ?

INTRODUCTION

Le doute est un état d'incertitude et d'hésitation dont tout le monde peut faire l'expérience dans sa vie quotidienne. Il est corrélatif d'un certain inconfort psychologique qui conduit toujours à essayer d'en sortir. Cependant le doute n'est pas nécessairement négatif. On sait qu'il peut parfois permettre de corriger ses erreurs ou conduire à se débarrasser d'un préjugé. La question se pose alors de savoir si on peut refuser de douter. Autrement dit est-il possible et a-t-on le droit de renoncer volontairement à toute remise en question? Et si oui quelles sont les raisons qui pourraient légitimer un tel choix? N'y a-t-il pas, parfois au moins, nécessité de douter sans pour autant sombrer dans le scepticisme? Le refus de douter ne nous condamne t-il pas à rester dans la « Caverne », c'est-à-dire à adhérer sans examen à ce que l'on croit être la vérité? Cependant, suffit-il de douter pour échapper à la caverne?

PLAN

I DE QUOI PEUT-ON LEGITIMEMENT REFUSER DE DOUTER?

- Science

- Evidence

- Action

TRANSITION : Mais, si le refus de douter est parfois justifiable, autrement dit si, comme nous l'avons montré, on peut avoir de bonnes raisons de refuser de douter, peut-on refuser tout doute? A-t-on le droit d'ériger le refus de douter en principe inviolable? Quelles pourraient être les conséquences d'une telle attitude?

II LE REFUS DE DOUTER N'EST-IL PAS PARFOIS CONTESTABLE VOIRE DANGEREUX ?

- Dogmatisme « spontané » et dogmatisme volontaire

- Distinction entre absence de doute et refus du doute

 Les conséquences sont cependant identiques.

- retour sur les arguments de la 1ère partie pour les critiquer (examen).

- évidences trompeuses

- la science progresse par corrections de ses erreurs

TRANSITION : Mais si l'on ne peut se fier ni à l'évidence ni aux vérités scientifiques, comment être certain de quelque chose? Cela signifie t-il que l'on doive douter de tout? Ne risque t-on pas alors de ne jamais trouver la vérité (renoncement)? Le doute ne risque t-il pas de constituer un nouveau carcan? Et peut-on réellement et sérieusement douter de tout?

III DE LA NECESSITE D'APPRENDRE A DOUTER A BON ESCIENT

- le doute sceptique : ne mène à rien et paralyse l'action.

- le doute cartésien...

- le doute comme ouverture d'esprit et condition de la liberté de penser

CONCLUSION

Au terme de cette réflexion on peut donc répondre qu'il n'y a qu'un domaine où le refus de douter soit absolument légitime, c'est celui de l'action. Cela ne veut pas dire cependant qu'il faille agir sans réfléchir mais simplement que l'action exige parfois un engagement qui exclut le doute, du moins le doute systématique ou prolongé. En revanche, dans le domaine du savoir s'il est toujours possible de refuser le doute, il apparaît que cette attitude, dans le cas où elle serait érigée en principe, est intellectuellement voire moralement inadmissible ; elle n'est pas sérieuse et relève soit de la provocation, soit d'un dogmatisme dont les conséquences peuvent être dangereuses. Mais, s'il faut douter, s'il faut être capable de se remettre en question, il faut aussi apprendre à douter à bon escient, apprendre à douter intelligemment afin que le doute soit constructif et fécond, afin qu'il débouche sur une véritable liberté de penser.

Peut-on refuser de douter ?

Développement rédigé

I

Il y a des choses dont on doute spontanément et des choses qu'il ne nous viendrait pas à l'esprit de remettre en question. Lorsque j' ai l'impression que l'on me ment ou quand un fait ne me parait pas évident le doute s'impose naturellement et légitimement au moins jusqu'à ce que je sois parvenu à éclaircir le problème.

De même, le

...

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