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La répétition

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Par   •  8 Août 2013  •  2 054 Mots (9 Pages)  •  1 091 Vues

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Université Aix-Marseille

La répétition

Sommaire

Introduction

I- La répétition du point de vue de la psychanalyse

 Répétition / perlaboration / remémoration / Transfert

 Psychogénéalogie

 Répétition de la réalité insupportable , le jeu du for-da , Freud

 Au delà du principe de plaisir

II- La répétition d'un point de vue scientifique et sociologique.

 Analogies avec la biologie

 Le principe de répétition à l'échelle de la civilisation.

III- Les théories et thérapies mises en place pour briser le cycles de répétition

 TTC , jeux de rôle

 Thérapies psychanalytiques selon Freud

Conclusion

La compulsion de répétition a été traité par Freud pour la première fois en 1914 dans Remémoration, répétition et perlaboration. Il décrit les mécanismes de celle-ci et la manière dont elle s'articule autour de concepts tel que la remémoration, et la perlaboration. Il postule dès lors que la répétition chez le patient se fait de manière inconsciente. Celui qui répète ne sait pas qu'il répète. Notre vie est générée par un ensemble de cycles de répétition, exemple ; manger, dormir... La vie , est régie par un perpétuel cycle. Toute faune, toute flore subie ou perpétue ce cycle sans fin.

Il reviendra sur le concept de répétition plus tard en 1920 lorsqu'il publia le livre au delà du principe de plaisir. Dans cet ouvrage la répétition est un élément phare de la construction de sa théorie. Ce livre vivement critiqué à l'époque fait office de précurseur dans l’arrivée d'un nouveau concept qui ne vient non pas remplacer les anciennes théories mais les compléter . Je veux notamment parler du principe de pulsion de vie / pulsion de mort. Pour en définir très brièvement le contenu, il postule que le but de tout vie , est la mort.

Nous pourrions donc nous demander, s'il est possible de briser les cycles de répétition ? Et de quelle nature sont les moyens pour y parvenir ?

Nous sommes a même de nous questionner sur les conséquences de ces répétitions , et si la science pouvait un jour, si ce n'est pas le cas aujourd'hui, rompre ce cycle jusqu'alors éternel.

Nous considérerons cette rupture selon deux axe, d'un point de vue destructeur, avec les progrès de la physique qui donnerai a l'homme la capacité de s’autodétruire lui et son prochain. Je prendrai pour exemple la bombe atomique, ou encore quelque chose qui est plus dans l'actualité, par exemple le dérèglement climatique. Ce fut d’ailleurs la problématique que Freud a abordé dans son ouvrage « Malaise dans la civilisation ». Einstein « Nous aurons le destin que nous aurons mérité. »

Mais aussi du point de vue de Éros le dieu de la puissance créatrice, grâce aux progrès et a la génétique qui avec ses avancées pourrait éventuellement réaliser un rêve très ancien de l'homme, celui de s’élever au rang des cieux en accédant a l’immortalité. Le progrès technologique tend de plus en plus vers une illusion d'une jeunesse infinie. On aurai tendance a croire que la vieillesse et la mort, d'un point de vue biologique, sont dues à des cellules trop usées, mais en réalité elles sont trop jeunes pour assurer correctement leur fonctions. Ce cycle sans fin ne devrait-il pas s’arrêter pour donner naissance a quelque chose de nouveau ?

C'est à se demander qui sera le vainqueur de cette éternel conflit entre Éros et Thanatos.

Pour s'axer plus précisément sur la psychologie , la répétition selon Freud est un phénomène inconscient. Pour rendre tout ceci transparent nous pourrions parler du transfert.

Le transfert est une répétition en soi, c'est la reproduction à l'égard de l'analyste d'un fragment du conflit infantile. Freud l'a mis en évidence pour la première fois avec un patient hystérique. Il va se rendre compte que sa patiente est prise d'amour pour lui , mais qu'en réalité, elle transfère sur lui le sentiment amoureux qu'elle éprouvait pour son père. Elle reproduisait sans le savoir des scènes, et situations de son passé. Ce concept prend une place importante dans la charpente de construction théorique freudienne, car il est fondamental pour la réussite de la cure. On peut définir deux types de transfert , positif et négatif. L'un permettrai à la cure analytique d'avancer, en assouplissant les mécanismes de défenses tandis que l'autre ferait office de mécanisme de défense à lui seul, et serait donc un frein a la réussite de la cure. Cette répétition n'est pas perçue par le patient en tant que tel, d’où le caractère totalement inconscient.

En quoi le transfert dans le cadre d'une cure et l'amour véritable de la vie de tout les jours sont ils différents ? L'intention de Freud n’était-elle pas uniquement de mettre en garde l'analyste, pour éviter qu'il s'illusionne en tant que jeune praticien par exemple, et par conséquence compromette la le bon déroulement de la cure, ou bien même sa carrière ? Si c'est le cas alors peut-on réellement se fixer des règles rigides en tant que praticien pour éviter tout dérapage ?

On pourrait également se poser la question autrement. Si les mécaniques du transfert sont radicalement liées à l'amour parental, le premier amour véritable. En quoi le transfert est perçu différemment par le patient ? Une transfert réussi dans le cadre d'une analyse ne se solderait-il-pas nécessairement par un trauma, causé par le terme de la cure, qui pousserai le patient à multiplier les séances, ou bien trouverait-il un autre moyen de surmonter cela, pourquoi pas grâce à la répétition ? Celui ci s'exprimerait alors dans son quotidien ou

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