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La différence entre les histoires de rêve et les histoires de diverses actions mentales

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Par   •  27 Avril 2015  •  Analyse sectorielle  •  1 614 Mots (7 Pages)  •  675 Vues

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Michel Jouvet est médecin, neurobiologiste et neuropsychiatre. Il étudie le sommeil et en détermine les principales étapes dès les années 1960.

Le reve est un troisième état du cerveau, c'est une idée que Michel Jouvet a rencontrée avec la mythologie hindoue. Dans des textes sanskrits, l'idée que le cerveau humain subit l'alternance de l'éveil, du sommeil sans reves et du sommeil avec des reves. Le reve serait un état aussi distinct du simmeil que ce dernier l'est en éveil.

Aujourd'hui, le reve présente autant de différences objectives, mesurables, avec le sommeil orthodoxe qu'il en existe entre le sommeil et l'éveil. La différence frappante c'est l'activité électrique corticale associée à ces états. Le sommeil sans reve à une activité électrique composée d'ondes lentes tandis qu'un sujet revant à une activité électrique rapide. L'expression « sommeil paradoxal » est un état où le sujet bien qu'endormi manifeste une activité mentale comparable à celle de l'attention vigile.

Parmi les signes extérieurs du sommeil paradoxal, il y a le mouvement oculaires rapides lorsqu'il y a un sommeil à ondes rapides et un mouvement oculaires lents et pendulaires lors d'un sommeil à ondes lentes.

La distinction entre les récits de reves et les récits d'activités mentales diverses. Il faut s'en remettre à notre expérience subjective du reve. L'approche intropective qui explore le reve de l'intérieur, il s'appuie sur notre vécu pour esssayer de définir ce qu'est un reve. On note compte comme critères, la force visuelle, la richesse sensorielle et émotionelle, la bizarrerie, l'incohérence...

Les récits les plus visuels et les plus étranges étaient toujours obtenues lors des réveils en phase de sommeil paradoxal. Les souvenirs recueillis lors de réveils en phase de sommeil lent étaient en général moins visuels. Le sommeil lent se prete à un début d'élaboration onirique qui se présente sous la forme de pensées et de réflexions c'est dans la phase de sommeil paradoxal que le reve s'exprime avec toute sa richesse sensorielle.

Le reve peut se déclencher lorsque l'activité des systèmes noradrénergique, sérotoninergique et histaminergique s'arrete. Ce qui permet la mise en jeu d'autres systèmes comme les systèmes cholinergiques responsables du sommeil paradoxal.

Chez l'homme, les périodes de sommeil paradoxal surviennent environ toutes les 90 minutes et durent en moyenne 20 minutes. Chez le chat, la durée moyenne d'un épisode de reve est d'environ 6 minutes et sa péridocité est approximativement de 24 minutes. Chez le rat, la périodicité des phases de sommeil paradoxal est d'environ 10 minutes pour une durée de 2 minutes. La majorité des espèces animales, le reve occupe à peu près le quart de sa période. Varier la péridocité des reves en modifiant l'énergétique cérébrale, en agissant soit sur la température interne, soit sur l'oxygènation. La conscience onirique dépense une quantité d'énergie, d'oxygène et de glucose plus importante que la conscience éveillée. L'une des fonctions du sommeil pourrait etre ainsi de préparer les conditions énergétiques nécessaires à l'irruption du reve. Il faudrait alors considérer le sommeil comme le gardien du reve et non l'inverse.

Selon l'hypothèse de Michel Jouvet, le sommeil paradoxal aurait pour fonction de relayer la neurogenèse. Les reves seraient des moments de reprogrammation génétiques de l'individu, qui maintiendraient fonctionnels les circuits synaptiques responsables de son hérédité psychologique.

L'activité onirique pose un problème car on a affaire à un phénomène sans aucune fonction. Elle occupe 20% du temps du sommeil et constitue un besoin, puisque, lorsqu'on le supprime, il tends à revenir automatiquement. Il n'existe pas de véritable cause au sommeil paradoxal mais une constellation de conditions suffisantes qui doivent toute etre présentes.

Nous connnaissances beaucoup de comment sans que cela nous autorise à connaître le pourquoi du reve. Une bonne moitié de nos connaissances actuelles seront sans doutes fausses dans deux ou trois ans.

Document 2 : Sigmund Freud ( 1856 – 1939 ), Introduction à la psychanalyse (1917)

Sigmund Freud, le psychanalyste autrichien consacre la deuxième partie de son ouvrage « Introduction à la psychanalyse » aux reves et à leurs interprétations.

L'analyse des reves enfantins nous pouvons obtenir la nature des reves, des renseignements qui se montreront décisifs et universellement valables.

Pour comprendre ces reves, on n'a besoin ni d'analyse, ni d'application d'une technique quelconque. On ne doit pas interroger l'enfant qui raconte son reve, on doit le compléter par un récit se rapportant à la vie de l'enfant. Il y a toujours un évenement qui, ayant eu lieu pendant la journée qui précède le reve. Le reve est la réaction du sommeil à cet évenement à l'état de veille.

Des exemples, un garçon de 22 mois est chargé d'offrir à quelqu'un, à titre de congratulation, un panier de cerises. Le lendemain il raconte avoir révé que « Hermann a mangé toutes les cerises »

Une filette agée de 3 ans et trois mois fait son premier voyage en mer. Le lendemain matin elle raconte : « Cette nuit j'ai voyagé en mer »

Un garçon

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