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Introduction De La Psychiatrie

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Par   •  19 Janvier 2014  •  5 897 Mots (24 Pages)  •  1 446 Vues

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INTRODUCTION A LA PSYCHIATRIE

I. HISTOIRE A LA PSYCHIATRIE

II. LES DIFFERENTS TYPES DE STRUCTURE DE LA PERSONNALITE

III. INTRODUCTION A LA PATHOLOGIE PSYCHIATRIQUE

a) Les états névrotiques

b) Les états psychotiques :

Les troubles de la perception

Les troubles de l’humeur

Le syndrome dissociatif

c) L’état dépressif

d) La personnalité antisociale

IV. TRAITEMENTS

a) Psychothérapies

b) Chimiothérapie

V. TERMINOLOGIE MEDICALE

Introduction à la psychiatrie

La psychiatrie est la spécialité médicale dont l’objet est l’étude et le traitement des maladies mentales, des troubles psychologiques. Elle apparaît souvent comme une spécialité floue, aux symptômes difficiles à appréhender, et suscite encore un certain rejet et une certaine peur de la part des soignants, des soignés et de leur entourage.

Les hypothèses concernant les maladies mentales sont multiples : biochimiques et génétiques, comportementales, psychanalytiques.

Loin de se contredire, ces différentes approches se complètent, elles nécessitent un langage commun, celui des signes ou symptômes des maladies.

I. Histoire de la psychiatrie 

La « folie », ou ce que l’on définit comme tel, est présente dans l’histoire humaine depuis l’apparition des sociétés.

Des cicatrices de trépanation ont été retrouvées sur les squelettes d’homme de la préhistoire, ce qui montre que très tôt dans son évolution, l’homme a eu envie de comprendre, et de soigner ce qu’il avait dans la tête, considérée comme réceptacle de la raison.

Dans l’Antiquité, les manifestations de la « folie » sont englobées dans la religion, on pense qu’elle est une manifestation divine.

400 ans avant Jésus Christ, en Grèce, Hippocrate élabore un début de classification, en distinguant

- la phrénétis (troubles aigus + fièvre)

- la mélancolie (troubles chroniques sans agitation ni fièvre)

-la manie (agitation sans fièvre).

Il, attribue l’hystérie au déplacement de l’utérus dans le corps, ce qui la réserve aux femmes (!) et recommande comme traitement le mariage et les rapports sexuels !

Les Romains, au début de l’ère chrétienne, ouvrent des établissements dans lesquels les individus considérés comme dangereux seront détenus.

Pendant tout le Moyen Age chrétien, les maladies mentales sont assimilées à une possession par le Diable, une manifestation du péchés et de l’hérésie et envoient directement au bûcher !

Les mélancoliques et les maniaques ont « le Diable dans le corps », et les malades le croient eux-mêmes. Ceux qui se fient à ces idées ne recherchent pas l’aide des médecins, mais celle des saints réputés avoir reçu de Dieu le pouvoir de chasser les démons. Et des pèlerinages spécialisés sont organisés.

Cependant, l’incapacité civile du malade mental commence à être organisée, la famille est obligée d’en assurer la garde. Certains sont gardés dans des donjons, le malade étranger est expulsé.

Le fou est aussi  « utilisé », pour son aptitude distraire, et il est de bon ton que chaque cour possède son fou du roi.

Les malades mentaux se retrouvent, comme les pauvres et les autres malades, dans les Hôtels Dieu ; où des salles spéciales commencent à accueillir. Quelques médecins préconisent en fonction de l’état du malade des calmants, un régime, ou l’enfermement…mais avec bienveillance !, pour tenter d’entrer en contact avec ces patients qui sont encore considérés comme des bêtes sauvages.

Les fous sont enfermés… bien souvent au milieu des mendiants, des galeux, des prostituées, et des enfants abandonnés… Ce mouvement correspond à une époque où les pauvres (très nombreux) et les malades mentaux ne sont pas soignés mais enfermés.

En 1656, l’Hôpital Général rassemble des établissements de Paris, et les grandes villes construisent des Hôpitaux où l’accueil charitable masque parfois la mise au travail des mendiants valides et un enfermement « sévère » des malades mentaux.

En 1700, la Pitié Salpêtrière, réservées aux femmes, compte environ 4500 patientes, dont 300 folles violentes ou innocentes, le reste des « malades » étant des prostituées, des épileptiques, des enfants abandonnées (2000)… Les malades mentaux sont placés dans les Hôpitaux Généraux, où ils constituent 5 à 10% des patients, ou les maisons de force (environ 20% des patients).

Le placement dans ce type d’établissement est arbitraire, sur demande de la famille, ou sur ordre (lettre de cachet) du Roi.

A la Révolution, les lettres de cachets seront abolies, mais les malades mentaux resteront enfermés dans ces établissements, et le placement arbitraire sur demande de la famille sera toujours possible.

Durant la 2 ème moitié du 18 ème siècle, compte tenu de l’échec des hôpitaux généraux et des maisons de force, les dépôts de mendicité sont créés. En 20 ans, 230 000 personnes y seront internées… avec encore et toujours une minorité de malades mentaux, mais il est à noter que ceux-ci en seront les résidents les plus stables !

Le magique et le religieux restent encore très encrés dans la prise en charge des malades, et les pèlerinages restent un moyen « thérapeutique » couramment utilisé !

Mais quelques médecins, en particulier en Angleterre, entament une démarche scientifique : l’origine « utérine » de l’hystérie est remise en cause, et un médecin avance même l’hypothèse que l’homme peut en être affecté ! L’opium est utilisé comme calmant, les névroses sont définies. Les calmants, la diète, les saignées, les toniques, les lavements, les bains

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