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L'être humain est-il plutôt conscient ou inconscient de lui-même?

Dissertation : L'être humain est-il plutôt conscient ou inconscient de lui-même?. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  18 Mai 2017  •  Dissertation  •  2 661 Mots (11 Pages)  •  1 511 Vues

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Introduction :

1. Sujet amené :    Dans notre vie, il y a toujours des moments dont nous avons totalement eu conscience, mais jusqu’à un certain point. Un des meilleurs exemples est celui d’un enfant est en manque d’attention, ce dernier fera un peu n’importe quoi en manipulant ces parents pour combler ce désagrément qui l’occupe. À ce moment là, l’enfant est pleinement conscient de ses actes rusés qui le mène à une victoire, mais 25 ans plus tard celui-ci ne se rappellera pas forcément de cet incident et il gardera probablement cette insouciance inconsciente des faits même après les dires de ses parents.

2. Sujet posé :    En vue de cet exemple, on peut se demander si l’homme est plutôt conscient ou inconscient de lui-même. Entre autres, en se demandant si l’on peut réellement prendre conscience de notre inconscient, le potentiel de la conscience nous permet d’user de nos connaissances acquises tandis que les choses qui tombent dans l’oublie peuvent finir par influencer des incidents au cours de notre existence.

3. Sujet divisé :    Ces deux perceptions sont conceptualisées par plusieurs choses dont le freudisme et l’existentialisme.

Développement :

1. 1ère théorie (freudienne) :

a. Thèse : Selon la conception freudienne, élaboré par Sigmund Freud, l’être humain possède une très grande partie inconsciente de lui-même. L'inconscient est défini une activité psychique qui n’est pas immédiatement présente dans le champ de l’attention consciente et qui fait partie du fonctionnement normal du psychisme. Ce dernier est comparable à un grand réservoir qui contient des traces profondes invisibles laissés par des moments marquant au cours de l’enfance et du reste de la vie. Freud a défini l’inconscient comme le foyer actif des désirs et des tendances individuelles, en lutte constante avec des forces qui tendent à les neutraliser ou à les maîtriser.

b. Argumentation : Tout d’abord, l'inconscient commence par le fait qu’il y a des désirs vitale et affectif qui fait que nous vivons, agissons et jouissons. Ses besoins là, sont souvent repoussé à cause des règles de la société et de la famille, dût à la façon dont nous avons été éduqués, ce qui pousse l’individu à apprendre et modifier les moments apte a avoir du plaisir. L’inconscient est le lieu où réside l’énergie vitale et affective qui nous pousse à vivre, à agir, à jouir. Le concept de la «Libido» est régi par le principe du plaisir qui vise à apaiser les tensions existantes dans le psychisme en réalisant le plaisir et en évitant la douleur. Ce qui fait que les pensées demeurent inconscientes, car ils n’ont pas le temps de se rendre à la phase de la conscience. Ce qui cause du refoulement. Ce qui est refoulé ne disparaît jamais, c’est un mécanisme de défense qui permet de protéger d’une façon quelconque l’individu ou de passer sous le radar de la société en se conformant. Le refoulement nous rends fonctionnel dans la société actuelle, il est produit de façon inconsciente et involontaire, de plus cela mène à des lapsus ou des actes manqués.

Le Ça est le principe du plaisir, en fonction de quête permanente, on est conscient d’une partie reliée à cela, mais notre inconscient nous procure une poussé. Le Surmoi est le principe de la réalité, on est conscient d’une partie de la réalité sociale et morale ainsi que celle matérielle et contextuelle qui nous entour, mais notre inconscient nous sert de frein envers nos actions. Ces deux principes sont deux maîtres inconscients. Le Surmoi est en partie ce qui est le refoulement de nos pulsions, celui-ci à été créé selon le principe de réalité durant l’enfance, sa taille n’est pas contrôlable, mais elle joue un rôle important dans ses actions dans la société. Le Moi contrôle la satisfaction ou le refoulement d’une pulsion selon les informations reçu par le Surmoi, mais ceux-ci sont des choses qui se produisent de façon inconsciente nous avons aucun contrôle sur cela.

Il y a en nous un faisceau de forces inconscientes qui tendent à s’actualiser. De ce fait, les idées inconscientes ignorées par quelqu’un qui consulte un professionnel, sont à l’œuvre chez des personnes souffrant, à des degrés divers d’angoisse, de phobies, d’obsession et autres.

De plus, pour Freud les premiers stade de développement de l’enfance sont les plus importantes, car c’est à ses stades qu’ils définissent la personne par des faits qu’ils a vécu ou fait durant sa jeune énergie en attente de satisfaction, cela amène que la satisfaction du refoulé est souvent indirect plutôt que direct comme la compensation, sublimation, explosion, obsession, mais il peut avoir des facteurs déhibitants comme l’alcool, la drogue, stress, fatigue, rêve, hypnose. Cela amène à avoir des lapsus, par exemple, une erreur de langage qui trahit un désir inconscient (plaisir-sexe) ou encore un acte manqué qui est une erreur d’action qui trahit un désir inconscient.

La phase orale est le premier stade de l’enfance, étant de 0 à 18 mois. Elle constitue, passant entres autres par la bouche, au développement de la détermination de la capacité plus ou moins grande à se sentir en sécurité à priori envers autrui, soi-même et le monde en général. De plus, elle constitue aussi à la détermination de la capacité plus ou moins grande à faire confiance et/ou à s’abandonner au plaisir.

La phase anale est le second stade de l’enfance, étant de 18 à 30 mois. Elle constitue, passant entres autres par la rétention des selles et autres, à développer la détermination de la capacité plus ou moins grande de retenue devant le plaisir. Ainsi que la détermination du besoin plus ou moins grand d’être en contrôle de soi-même, des autres, et du monde en générale. Le contrôle rassure à défaut d’être en sécurité.

La phase phallique est le dernier stade de l’enfance de 30 mois à 6 ans. Elle constitue à réorienter le concept d’Éros hors de la famille, en déterminant la capacité plus ou moins grande d’aimer une autre personne de façon désintéressés avec la capacité de compression, de moralité et d’oublie de soi.

c. Mini-conclusion : L’un des apports majeurs de la théorie freudienne a été de montrer que l’enfance est la clé de la compréhension de l’adulte. Freud suppose que l’ordre psychique pourrait influencer l’ordre biologique et que certains troubles biologiques manifestaient une vie psychique qui débordait le champ de la conscience d’aire du sujet. En raison de tous ces éléments nous ignorons encore les véritables raisons de nos actions et nos choix sont liés davantage à des expériences affectives vécues dès notre plus jeune âge qu’à des efforts lucides de notre volonté.

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