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Sigmund Freud et Ernst Lanzer, l'homme aux rats

Commentaire d'oeuvre : Sigmund Freud et Ernst Lanzer, l'homme aux rats. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Mars 2024  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 543 Mots (7 Pages)  •  27 Vues

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- Présentation des étapes de la rencontre clinique

Comme mentionné précédemment, Ernst Lanzer à de son plein gré contacter Sigmund Freud lorsqu’il a lu dans Psychopathologie de la vie quotidienne de Freud, des notions, et des exemples qui lui ont fait comme un écho de ce qui le tourmente, ce qu’il avoue à Freud lors de la deuxième séance.

La rencontre clinique s’est déroulée de manière progressive, c’est à dire que Freud a fait le choix dans un premier temps de rencontrer Ernst Lanzer sans réaliser un entretien clinique, puisque lors de leur première rencontre, ils se sont l’un et l’autre présenté, la méthode de traitement à été expliqué entièrement à Ernst, méthode qui consiste à ce qu’il choisisse librement ce dont il veut parler, mais ce qui en contrepartie l’oblige à être totalement honnête et franc avec Freud, puisque ce dernier lui demande d’évoquer tout ce qui lui passera par la tête, sans gêne ou peur de jugement. C’est ce qu'aujourd'hui encore, nous appelons la règle d’association libre.

Ensuite, ils ont démarré la cure le 1er octobre 1907. Dès lors, Freud compris que ce cas, serait pour lui un excellent moyen d’en apprendre davantage sur des aspects cliniques et scientifiques.

Dès la première séance, cette méthode de la libre association à permis à Ernst de se confier à propos de son obsession sexuelle en lien avec les femmes. Il raconte dès lors ce qu’il a pu faire notamment avec sa gouvernante, cette jeune femme, qui malgré son jeune âge le laissait aller dans son lit, la toucher et la caresser. Il évoque sa vie sexuelle et son arrivée précoce. Il évoque une gouvernante, Mademoiselle Peter, auprès de qui il aimait être, et qui lui autorise de toucher ces parties génitales ou de prendre le bain avec ses sœurs et elle. Ensuite il évoque une nouvelle, Mademoiselle Lina, qu’il qualifie de jeune et belle également, mais plus réservée. Il évoque une scène lorsqu’il avait entre 7 et 9 ans. Une discussion entre Melle Lina et une autre jeune fille, en rapport avec « la chose » qu’il ne saisit pas mais pris comme une humiliation. Il évoque certains moments sexuels entre elle et lui. Première évocation de son désir de voir toute femme qu’il trouvait belle nue mais simultanément la crainte qu’une chose horrible se produise, dont l’idée de la mort de son père, qui arrive aujourd’hui encore, alors qu’il est décédé depuis plusieurs années. Le patient présente ensuite son ami qui l’aide ou l’a beaucoup aidé lorsqu’il avait ces pulsions criminelles. Il explique également que lorsqu’il avait 14 ans, un autre homme de 19 ans exerçait ce rôle, mais que ce dernier l’a trompé dans le sens où il ne s’intéressait à lui que pour sa sœur. Premier gros choc de sa vie.

Rapidement, il évoque son obsession des rats, et la peur qui entoure cette obsession. Il choisit cette fois d’évoquer l’expérience qui l’a fait aller chez Freud. Cette obsession, contrairement à celle évoquée plus haut, était toute récente puisqu’elle avait démarrée quelques mois plus tôt, en août 1907. Il évoque donc son passage militaire en août, durant lequel il perd son pince-nez et que le capitaine devient ce jour-là une personne ayant une place dans sa maladie. Il avait peur de lui, car il était cruel, et ce dernier lui raconta un châtiment : celui des rats. Il ne la raconte pas bien sans mal et demanda plusieurs fois à Freud de le dispenser de raconter, se leva etc. Mais il finit par le faire. Ensuite, il évoque l’histoire du colis quelques jours après en lien avec son pince-nez, et le fait qu’il devait de l’argent à quelqu’un. Tout une criante se mi en place et il se metta en tête que s’il ne remboursait pas alors le châtiment des rats serait réamiser sur la femme et son prère (bien qu’il soit mort). Cette séance a été le point de départ de l’analyse et le détail de toutes les pensées et désirs obsessionnels dont Ernst souffrait, et ce en continuant d'utiliser la méthode d’association libre.

Et au fil des séances, Freud a réussi à écarter les idées obsédantes une à une. Durant la séance suivante, il évoque la fin de son récit sur sa vie de militaire, et évoque le tourment de son récit, nuit perturbée par argument et contre-argument. Evoque son retour, et tout le cheminement qui lui est passé par le tête sur le chemin du retour, à cheval, en train, retournée à la gare payer la jeune femme etc. “Initiation à la compréhension de la cure”. Lors de cette séance, Paul décide de raconter dans les moindre détails la maladie de son père. Il eut un sentiment de reproche de n’avoir été présent pour ses derniers moments de vie. Il admet avoir mis du temps à “accepter sa mort”, et donc d’avoir réagi comme si son père vivait encore (ex : ça sonne, tiens c’est papa.) Alors qu’il n’oubliait pas sa mort, juste le voir apparaître ne l’effrayait pas, c’était ce qu’il voulait. Suite à la mort d’une tante, il commença alors à insérer ses crises obsessionnelles dans l’au-delà, et donc il devint incapable de travailler. Ernst présente un grand intérêt pour les propos de Freud avant, mais en doute un peu, sur l’effet curatif justifié par le reproche. Paul choisit de lui raconter un évènement qui s’est produit durant son enfance : son amour lors de ses 12 ans qui pour avoir plus d’attention, alors qu’il ne la désirait pas nue, devait voir son père mort. Puis explose une dispute entre les deux hommes à ce sujet. Reconte ensuite qu’une deuxième fois cette idée de la mort de son père 6 mois avant sa vraie mort pour devenir riche et pouvoir épouser la femme qu’il aime depuis 10 ans. Puis une 3ème fois la veille de sa mort.

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