Prométhée

nous sommes rendu que capable d’être les plus grands maîtres de la nature, sa puissance est inégalée. Avant on pouvait penser qu’il y avait des dieux (donc supérieurs aux hommes), mais on s’est rendu compte grâce au progrès qu’il n’y a pas plus puissant que l’homme sur terre. Le progrès technique nous rend donc égal à Dieu. L’alternative de la puissance qui aujourd’hui se présente négativement est encore plus de puissance pour pouvoir plus maîtriser la nature. Pour l’instant ce progrès nous rend dangereux, mais peut-être que davantage de progrès nous permettrait une maîtrise totale.

L’humain est déshumanisé par la technique elle-même, l’humanité commence à subir le sort qu’elle fait subir aux autres êtres et la nature en général. Rousseau dit que « l’homme devient tyran de lui-même et de la nature » → cette prétendue domination de l’homme n’est que tyrannie qui opprime l’homme et la nature.

Sommes-nous dominés par notre propre puissance ?

I- Prométhée

Mythe de Protagoras : ce n’est pas un mythe platonicien. Il l’attribue à Protagoras. C’est un récit des origines de l’humanité sur la technique. Le récit n’est pas philosophique d’emblée, il apparait rationnel, il est utilisé pour faire passer une leçon. Ce qui est intéressent est la double opposition : d’un côté les dieux, de l’autre les mortels (et au sein des mortels : les animaux d’un côté et les autres de l’autre côté).

1) Pour les autres mortels

Les dieux se chargent d’une charge minimale, ils font une simple ébauche des mortels, avec du feu et de la terre. Ce sont Epiméthée et Prométhée qui doivent leur attribuer des qualités. Mais qu’apporte Epiméthée ? Qu’est-ce qu’était un animal avant l’intervention d’Epiméthée ? Il a dépensé toutes les facultés pour les animaux et a oublié l’homme. Epiméthée fait bi

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