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Tribunal Du Genre, Inégalités Entre Femmes Et Homme

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Par   •  13 Novembre 2014  •  1 545 Mots (7 Pages)  •  923 Vues

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I. Genre, guerre et profit:

Non seulement je traite une problématique assez complexe, puisque nous touchons à des pays ou les conflits de guerre s’enracine sur la discrimination du genre et ethno raciale, qui exerce un pouvoir absolu dans les gouvernements et dans les rues. Mais encore toutes ces guerres sont à but lucratives, c'est-à-dire les pays du Nord font du profit dans les ventes d’armes, exploitent le pétrole, vente d’autres équipements pour faire la guerre, les disputes de frontières ou de coup d’états, et les profits miniers. Mais aussi l’armée est la mère du patriarcat ou domine pouvoir et abus entre militaires.

II. La femme, cible de violence sexuelle:

Comme une âme perdue à la recherche de la lumière et du repos éternelle; Ces femmes victimes d'atrocités des guerres au Guatemala, au Rwanda, au Pérou, à Tokyo ont été enlevées, devenues esclaves sexuelles, séquestrées, violées, avec des objets, elles ont été mutilées, torturées, coupé à la machette leur membre de la famille sous leur yeux. Certaines par survie participent au terrorisme pour sauver un fils, un frère ou un mari. C’est toujours une problématique genrée lors des conflits. Viols et barbaries commis contre le camp « présumé ennemi », avec lâcheté les hommes armés s’attaquent au plus démunies, aux plus faibles, aux femmes et aux enfants. Evincer l’ennemi à tout prix, sa mère, sa femme, sa fille, des fois son fils. Cependant se sont les femmes et les petites filles qui deviennent des cibles, elles sont forcées à devenir des esclaves sexuels , des objets aux services de la satisfaction de la chaire maudite. La frontière entre la bête et l’homme n’existe plus, puisque que c’est la femme du camp ennemi, elle doit payer le prix par sa dignité, d’être humain, le prix de son corps, le prix de ses cris et de sa souffrance.

1.1 Pourquoi les femmes et les petites filles sont-elles attaquées, violées, battues?

Tout simplement pour démolir toute une communauté, l'objectif du camps ennemi est de terroriser la population pour la déstabiliser, pour mieux la contrôler, viols systématiques des femmes , bien que la femme est le pilier centrale de la famille, c'est elle qui met au monde les enfants: destruction de l'appareil génitale, pour ne plus procréer. Le plan diabolique de l'ennemi est "d'effacer" un certain groupe ethnique comme le génocide du Rwanda.

III. Les lois, les pays et la protection de la femme et la fille:

Lors des conflits, c'est toute une communauté, un pays qui est dans le chaos totale. Tout d'abord il faut analyser si ces pays ont une loi pour la protection de la femme et de la fille contre les violences sexuelles. Ensuite s'assurer que ces lois sont appliquées par la pression des Nations Unies et les organismes féministes.

Les féministes ne s’arrêtent pas là, même si les violations se font, elles vont intervenir, dénoncées les systèmes genrés discriminatoires des tribunaux traitants les femmes et les filles victimes de violences sexuelles lors des conflits armées. Certains pays comme le Rwanda ne reconnaissent pas le viol comme un crime. Ainsi que des défenseures, des militantes des droits des femmes et les femmes survécues aux violences sexuelles se sont organisées à Nairobi en 2007 pour dénoncer les failles dans les systèmes juridiques.

« On trouve que la justice est plus importante mais en ce moment, ca ne sert a rien…A quoi ca sert la justice si on libère les gens…on dit que la gacaca va résoudre les problèmes mais on les a libérés avant que la gacaca ne commence….On avait oublié ce qui s’était passé mais quand on les voit [les détenus libérés], le traumatisme remonte encore ».

« Les victimes de violence sexuelles subies pendant et depuis le génocide qui ont été interrogées par Human Rights Watch estimaient que les mécanismes de recours juridique – enquêtes, poursuites, sanctions et réparations – aux niveaux national et international n’avaient pas répondu à leurs attentes. Même celles qui ont témoigné ou envisageaient de témoigner à propos de leur viol dans le processus gacaca, décrit plus loin dans le présent rapport, parlaient moins de ce qu’elles avaient à gagner à travers leur action en justice que de ce qu’elles avaient perdu en raison du déni de justice qu’elles vivaient depuis 1994. Les victimes de violences sexuelles, tout particulièrement, s’indignaient de ce qu’elles percevaient comme l’impunité pour leurs agresseurs. »

La déclaration de Nairobi cherche à obtenir des solutions et justice aux failles systémiques politiques au niveau national, et international : « C - L’établissement de la vérité exige que soient dénoncés les crimes et les violations graves et systématiques des droits humains commis a l’encontre des femmes et des filles. Il est essentiel d’identifier et de dénoncer ces abus afin de sensibiliser le monde à ces crimes et violations, de favoriser l’adoption d’une approche

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