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Sarkozy N'a Plus Que Trois Semaines Pour Gagner

Mémoires Gratuits : Sarkozy N'a Plus Que Trois Semaines Pour Gagner. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Février 2012  •  609 Mots (3 Pages)  •  1 042 Vues

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Ce qui ne varie pas ou à peine, d'une présidentielle à l'autre, c'est le calendrier, l'enchaînement des séquences, le déroulement de la course jusqu'au sprint final. Il reste 65 jours avant le 1er tour. Mais l'expérience montre qu'au début du mois de mars - au plus tard à la mi-mars - les jeux seront faits. À ce moment-là, l'opinion se cristallise et fige l'état des forces jusqu'au vote. Quand il y a un renversement de tendance, c'est toujours là qu'il se produit. En 1981, c'est fin février que Giscard a compris que sa défaite se profilait. En 1995, c'est début mars que Chirac a doublé Balladur... C'est pour cela que Nicolas Sarkozy, après avoir beaucoup dit qu'il ne fallait pas se précipiter, a décidé d'accélérer. Vu que l'avance de François Hollande ne diminuait pas, il a compris que s'il attendait mars, il risquait d'avoir perdu l'élection avant d'être candidat !

François Hollande a dit hier que la déclaration de candidature de Nicolas Sarkozy ne changeait rien. Pour vous, elle marque au moins une accélération...

François Hollande prend ses désirs pour des réalités. Bien sûr que l'entrée en campagne de Nicolas Sarkozy change des choses. D'abord, elle va précipiter la clarification du jeu. Christine Boutin s'est retirée, Hervé Morin va suivre. François Bayrou, lui, ne va pas s'effacer, mais il fait du surplace - dans les sondages et dans les idées. Il tient un discours tellement neutre qu'il s'est neutralisé. Ce qui change aussi, c'est qu'à partir de maintenant N\. Sarkozy va tout faire pour qu'on le juge non seulement comme président mais aussi comme candidat - et c'est peut-être cela que François Hollande n'a pas envie de voir, parce que ce sera plus éprouvant d'être face à un candidat qui propose que face à un président qui gouverne. Et puis l'accélération, elle est inévitable : si, dans les trois semaines qui viennent, Nicolas Sarkozy n'a pas amorcé une remontée, il ne pourra plus compter que sur un miracle. Et les miracles, on n'est pas obligé d'y croire...

Même si c'était un non-événement, parlons quand même de sa déclaration de candidature. Comment l'avez-vous trouvé ?

Candidat. On a longtemps dit que Nicolas Sarkozy avait du mal à être président. Hier soir, il était vraiment candidat. Je l'ai trouvé nerveux, sa langue a fourché plusieurs fois, il m'a semblé qu'il bougeait plus que d'habitude - peut-être qu'il piaffait. Et puis il n'y avait pas autour de lui le décorum habituel de l'Élysée, l'espace et les dorures qui installent le président en majesté. Sur le plateau de TF1, il avait presque l'air plus petit que d'habitude, en tout cas plus modeste. Et ce positionnement-là : la force (c'est son slogan) plus l'humilité (il a dit : "J'ai besoin des Français"), ce sera l'axe de sa campagne. Il faut faire oublier le bling-bling. En 2007, c'était l'énergie pour réformer. Cette fois, ce sera la force pour protéger. Non pas la force tranquille, mais la force modeste. Il y aura quand même du boulot...

Il a aussi reparlé du

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