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Moisson Estrie

Dissertation : Moisson Estrie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Octobre 2021  •  Dissertation  •  3 195 Mots (13 Pages)  •  256 Vues

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Moisson Estrie

Partie 1

Moisson estrie est un organisme à but non lucratif qui vise à aider les gens dans le besoin surtout par l’aide alimentaire mais aussi par la réintégration dans le milieu du travail et dans l’accompagnement des individus. L’organisme offre plusieurs moyens de financement mais, comme tout l’argent qu’ils amassent servent à collecter la nourriture dans les épiceries et à son bon fonctionnement, ils n’ont pas les moyens de s’offrir de nombreuses publicités. Notre défi est donc de créer une campagne de financement pour Moisson estrie ciblant les étudiant(e)s et les jeunes adultes.

Dans le cadre du premier cours, certains termes et concepts ont été traités et quelque uns d’entre eux sont en lien avec le projet de Moisson estrie. Premièrement, il y a le relativisme moral. Par définition, c’est une doctrine qui se base sur la subjectivité du bien et du mal mais qui, plus précisément, relèvent des opinions et de la culture dont elle provient (Mayer, notes de cours). Bien évidemment, l’aide caritative est perçue comme bien, ici au Québec, mais ne l’est pas nécessairement pour tous ses individus. Cependant, la pauvreté est quelque chose qui nous touche tous de près ou de loin et il est bien d’aider, lorsque nous le pouvons, ceux qui sont dans le besoin. C’est ce qui amène à parler de l’objectivisme moral qui repose sur les jugements moraux absolus et universels qui sont justifiés à chaque personne raisonnable et bien informée (Mayer, notes de cours). Pour une personne raisonnable et bien informée, Moisson estrie est un brillant organisme qui aide un très grand nombre de personnes sur une base régulière. De plus, leurs subventions gouvernementales ne représentent que 20% de leurs revenus, ce qui n’est effectivement pas suffisant. Il est donc dans notre intérêt de les aider à réaliser les nombreuses actions qu’ils font mais surtout de les aider à pouvoir aller chercher la nourriture des 26 épiceries sherbrookoise.

Un autre qui a été abordé est celui des valeurs et c’est ce qui pousse Moisson estrie à continuer à aider les gens. Les valeurs sont quelque chose à défendre, à atteindre et qui font qu’une personne est digne d’estime (Mayer, notes de cours). Elles sont importantes autant pour une seule personne que pour un groupe ou, ici, un organisme. Beaucoup de valeurs comme l’aide à la personne, la solidarité, l’entraide ou même la réduction du gaspillage alimentaire les guident. Cependant, leurs valeurs collectives ne sont pas suffisantes, il faut aussi des valeurs individuelles. En effet, pour qu’un organisme comme celui-ci puisse fonctionner, il faut des individus qui partagent les mêmes valeurs et qui participent à son financement. Toujours est-il qu’il faut actualiser ces valeurs. Notre campagne de financement va encourager les gens à le faire en donnant un montant quelconque pour une bonne cause. Dans notre campagne, les valeurs qui motivent notre équipe seront utilisés afin d’attirer le plus de personnes possible à donner à Moisson estrie.

Naturellement, plus il y a de personnes qui se mobilisent ensemble pour une bonne bonne cause, plus il y aura de bénéfices. C’est ce qui montre l’importance du politique, une réflexion qui se fait sur nos motivations et sur les conséquences de nos actions d’un point de vu collectif. Par exemple, un don de cinq dollars peut être banal mais si cinquante personnes le font, le montant cumulé s’élève à 250 dollars. Aussi, les conséquences d’un don résultent à aider ceux dans le besoin et à diminuer le gaspillage alimentaire. D’une même part, l’éthique, qui est de faire ces mêmes réflexions mais individuellement, est aussi important. Sans la prise de conscience individuelle, il est plus compliqué de consentir à un point de vue collectif. Pour Moisson estrie, la participation de jeunes nouveaux donneurs sherbrookois est primordiale. C’est pourquoi notre campagne de financement fait appel à toutes ces réflexions mais surtout aux valeurs et à l’actualisation de celles-ci.

Partie 2

Bento Spinoza, né au XVIIe siècle, d’origine juive et hollandaise écrira un livre majeur dans l’évolution de la conception de Dieu et de la vie. Ayant étudié pour devenir rabbin auprès de Morteira, il sera excommunié en 1656 pour hérésie. Il utilisera donc la publication de ses œuvres pour faire part de sa conception du monde et aussi pour dénoncer les institutions de pouvoir.

Pour comprendre sa conception conscience des chemins qui conduisent réellement à la joie et à la liberté et ceux qui nous en éloignent il est impératif de comprendre sa conception de Dieu. Il qualifie Dieu comme omnipotent, éternel et infini. Ces points sont propres à la conception monothéiste cependant il a été traité d’hérétique car son approche plus rationnel lui fera critiquer les croyance en la magie des miracles, des péchés envers Dieu, d’un acte de création du monde venant d’une volonté suprême. Finalement son Dieu ne se soucie pas des affaires humaines, étant le fruit de sa création, il préfère les vivre que de les contrôler.

En 1670, il rédige un traité sur la séparation du religieux des institutions, pour s’en prendre à ceux qui le méprise et faire valoir ses idée en se basant sur le retrait de la volonté de Dieu de se mêler des affaires humaines. Son premier point qu’il défend est la liberté de penser, l’homme doit pouvoir penser et réfléchir s’il veut la paix et une plus grande ferveur au divin. Les autres points qu’il défend sont la laïcité d’État expliqué précédemment et la nécessité de se libérer de la peur et la superstition, héritage antique nuisant au bonheur et se rattachant au faux bien abordés ci-dessous.

Son bagage de vie personnel l'entraîne à définir sa conception de Dieu. Selon lui, Dieu et la nature ne font qu’un, le principale obstacle à la compréhension de Dieu réside dans l’individualisation de Dieu et dans la recherche de sa compréhension en y allant d’effet a cause et non le contraire. En d’autres mots, si pour comprendre Dieu, nous observons le monde et voyant des phénomènes qu’on ne comprend pas, par exemple la foudre, et nous y accolons une interprétation d’homme à homme soit ceci est la volonté de Dieu en mettant Dieu d’égal à égal à l’homme, il est sûr que l’interprétation sera faussée. En revanche, en y allant de cause à effet et en y apposant les définitions de Dieu soit l’omnipotence,

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