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Histoire des idées politiques après 1789

Dissertation : Histoire des idées politiques après 1789. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Décembre 2013  •  714 Mots (3 Pages)  •  1 101 Vues

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I. LE CONCEPT D’HISTOIRE DES IDÉES POLITIQUES

Le concept d’histoire des idées politiques suppose une succession d’idées. Les idées sont issues d’un long travail de tradition. Il existe des familles d’idées politiques qui se transmettent de générations en générations. Si chaque penseur dispose bien de sa propre identité, il hérite des traditions et de la famille d’idées au sein de laquelle il s’inscrit. Aujourd’hui, nous vivons dans société où la tradition se perd, c’est la culture du nouveau. Malgré cela, tout à chacun a une propension naturelle à aller et appartenir à un groupe ; ce phénomène est identique sur le plan de la penséeet des idées.

II. LE CONCEPT D’IDÉE

Les théoriciens purs forment un premier groupe un peu déconnecté de la réalité ; la cohérence de leurs modèles se suffit à elle-même. Alexis de Tocqueville a été un grand penseur pourvoyeur d’idées. Une fois émises, les idées ont une vie propre, elles sont autonomes sans toutefois conserver de signification constante au fil du temps. La guerre est par exemple une idée qui a été plusieurs fois reprise par des camps politiques différents. Une idée politique peut donc avoir des connotations différentes au fil du temps.

III. LE CONCEPT DE POLITIQUE

Il faut en premier lieu bien comprendre que la politique n’est pas du tout juxtaposéeavec le monde des idées. Waldeck Rousseau, président du conseil sous la IIIème République, a témoigné de la différence entre la réalité et le monde des idées : « un programme n’est pas fait pour être appliqué, dès lors qu’il est appliqué, il cessepar là même d’exister ».

IV. LE CONCEPT D’UTOPIE

L’Utopie est le pays de nul part tel que le décrivait Thomas More (1478-1535) dans son ouvrage. Le mot est resté dans le langage courant mais il désignait à la base la république idéale que décrivait More comme un nouveau monde ressemblant à l’Angleterre de l’époque, c’est-à-dire divisée en contés et peuplés de commerçants et de marins.

La vie sociale en Utopie est réglée par un impératif, celui que nul ne doit être oisif. L’emploi du temps est stricte, tout y est très normé y compris les tenues vestimentaires. La question essentielle dans cette société est de savoir qu’est-ce que le bonheur et comment y accéder.

L’objectif de More est de s’adresser aux sociétés traditionnelles statiques et guidées à l’époque par l’invisible ; l’individu y avait un sens s’inscrivant dans une conception sociétale de l’invisible. L’Utopie est en quelque sorte le rêve de l’occident, croyant en l’homme et basé sur les sociétés traditionnelles.

V. LE CONCEPT DE MILLÉNARISME

Le millénarisme est radicalement différent de l’Utopie, il s’agit de tout autre chose. Le concept recouvre deux notions différentes : en premier lieu il y a la croyance dans le salut, en second lieu on trouve l’attente du messie.

Cette conception trouve son origine dans les persécutions du peuple juif par Rome. Le messie y est alors considéré comme le sauveur. D’après l’apocalypse selon Saint- Jean, une période de mille ans de bonheur précédera le retour du Christ sur Terre ; cette période de 1000

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