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Grand oral SVT terminale sujet: méditation

Synthèse : Grand oral SVT terminale sujet: méditation. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Octobre 2022  •  Synthèse  •  1 157 Mots (5 Pages)  •  1 195 Vues

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Chapitre: comportement et stress vers une vision intégrée de l’organisme 

Lycée grand oral Terminale spé SVT

La méditation peut elle réellement permettre de lutter contre le stress?

INTRO

Dans la société d’aujourd’hui, tout le monde est stressé, je suis stressée ici devant vous, vous l’etes surement aussi et parfois le stress s’installe à long terme, c’est ce qu’on nomme le stress chronique.

Nous allons nous intéresser aux effets de la méditation sur l’individu et son efficacité pour lutter contre ce stress chronique. Lorsque l’organisme ne peut plus faire face seul au stress chronique une aide s’avère nécessaire, elle peut être médicamenteuse mais il existe des alternatives non médicamenteuses telle que celle que nous allons étudier: la méditation.

Dans un premier temps nous allons voir ce qu’est le stress chronique suite à cela nous verrons les effets de la méditation sur celui-ci et finalement nous allons juger son efficacité.

I/ LE STRESS CHRONIQUE

Point sur le stress aigu:

Il ne faut pas confondre stress chronique et stress aigu : le stress aigu devient chronique lorsque l'état de stress dure dans le temps et/ou qu'il est trop intense. Le stress aigu est caractérisé par l’activation du système limbique composé de l’amygdale, hippocampe, hypothalamus et cortex préfrontal (bcp liés aux émotions). Son activation déclenche deux phases, durant la première phase, la phase d’alarme qui est rapide, il y a libération d’adrénaline par la glande médullo-surrénale. L’adrénaline provoque une augmentation du rythme cardiaque, de la fréquence respiratoire et la libération de glucose dans le sang.
Lors de la seconde phase, dite de résilience, il y a sécrétion de CRH par l’hypothalamus : le CRH met à contribution l’axe hypothalamo-hypophyso-corticosurrénalien, entraînant dans un second temps la libération du cortisol. Le cortisol favorise la mobilisation du glucose et inhibe le système immunitaire. A la fin de ce stress aigu, le cortisol exerce un rétrocontrôle négatif, c’est à dire qu’il revient à la normale, la fréquence cardiaque, la fréquence ventilatoire, le taux de glycémie, le système immun revient à la normale, on appelle ça la résilience.

Point sur le stress chronique:

Alors que le stress aigu est plutôt bénéfique puisqu'il permet l’adaptation à des situations nouvelles, le stress chronique lui à des conséquences négatives sur l’organisme, en effet  il induit une modification au niveau hormonal et maintient notamment des concentrations élevées de cortisol et d’adrénaline sur le long terme. Le stress chronique modifie le fonctionnement du système nerveux et en particulier du système limbique (hippocampe, amygdale et cortex préfrontal).

Au niveau cellulaire, les neurones perdent de nombreuses dendrites, ce qui correspond à une forme de plasticité anormale qui produit des effets pathologiques. Elle va créer un cercle vicieux : le rétrocontrôle négatif habituellement exercé va devenir de moins en moins actif, ainsi, le stress chronique supprime la boucle de rétrocontrôle qui permettait habituellement le retour à la normale de la quantité d’hormones. De ce fait la résilience n’est donc plus possible et l’organisme est dépassé.

Pour palier au stress chronique, les chercheurs ont trouvé des techniques médicamenteuses mais en plus d’être chères, le traitement peut rendre dépendant . Alors, l’une des solutions à ce stress chronique peut être la méditation

II/ EFFETS DE LA MEDITATION SUR LE STRESS CHRONIQUE

Point sur la méditation:

La méditation de pleine conscience - dite mindfulness (dont le principe consiste à concentrer son attention sur l’instant présent)- est devenue une pratique de plus en plus populaire pour réduire le stress.

L’une des capacités cultivées par la pratique de la méditation est d’arriver à la pleine conscience, c'est-à-dire à la capacité de porter attention au moment présent, et donc à la manière dont nous réagissons spontanément à une situation stressante. Plusieurs études longitudinales en imagerie cérébrale ont pu mesurer l’impact des pratiques de la méditation sur la neuroplasticité du cerveau, autrement dit sa capacité à créer, défaire ou réorganiser les réseaux de neurones et les connexions de ces neurones

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