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Apartheid

Analyse sectorielle : Apartheid. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Mai 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 705 Mots (7 Pages)  •  978 Vues

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Plan :

Introduction

1- Mounted to power of nationalists and the birth of apartheid

2- Preserve white supremacy

3- Revolts and oppositions

4- Abolition of apartheid

5- Biography of Nelson Mandela

Conclusion: Extract of film “Invictus”

INTRODUCTION

L'apartheid est le nom donné à la politique de ségrégation raciale conduite en Afrique du Sud par la minorité blanche à l'encontre de la majorité noire.

Mis en place en 1948 par le Parti national, l'apartheid est fondé sur le développement séparé des populations et fut pratiqué jusqu'en 1991. Il est la traduction dans les institutions d'une politique de ségrégation raciale empirique existant en Afrique du Sud depuis la création de la colonie du Cap en 1652. Cette politique est la conséquence de l'angoisse historique des Afrikaners, blancs d'origine non anglophones, essentiellement néerlandais, d'être submergés par la multitude de la population noire environnante.

La ségrégation portait sur les aspects économiques, géographiques (création des bantoustans) et sur le statut social en fonction des origines ethniques et raciales.

La population était répartie en quatre groupes raciaux distincts :

- les Blancs, environ 20% dont 3/5 d'Afrikaners et 2/5 d'anglophones,

- les Indiens (environ 3%), descendants des coolies recrutés à partir de 1860 pour les plantations de canne à sucre.

- les Coloured (ou métis), environ 9 % de la population.

- les Noirs ou Bantous, près de 70 % de la population, se répartissant entre différentes ethnies, les plus importantes étant les Xhosas et les Zoulous.

Par extension, l'apartheid désigne un régime où une partie de la population subit une discrimination et une exclusion fondée sur des critères de races, d'ethnies ou de religions. Les populations ne disposent pas des mêmes droits et certains lieux ou emplois sont réservés à une partie seulement d'entre elles.

Régime de ségrégation systématique des populations de couleur, en Afrique du Sud. La complexité du peuplement de l’Afrique du Sud explique l’établissement de l’apartheid en système de gouvernement à partir de 1913. Malgré une forte pression intérieure et extérieure, il se maintient jusqu’en 1991.

1. La montée au pouvoir des nationalistes et la naissance de l’apartheid

Depuis la guerre des Boers et la naissance de l’Union d’Afrique du Sud en 1910, les problèmes raciaux se posent plus que jamais, comme en témoigne la mise en place du "Colour bar" ("barrière de couleur" discriminatoire pour les Noirs). Le gouvernement est uniquement formé par des Blancs, qui s’efforcent de conserver tous les pouvoirs alors qu’ils ne représentent qu’une petite minorité au sein de la population du territoire, composée principalement de Noirs bantous, de Métis et d’Asiatiques.

Dans ce climat de tensions, où la population majoritaire prend de plus en plus conscience de sa condition, l’African National Congress (ANC) est fondée en 1912. Mais cette organisation bantoue est impuissante face à la volonté du gouvernement de Louis Botha de rassembler les Noirs dans des réserves.

Lorsque Botha meurt en 1919, le général Smuts prend sa place en tant que Premier ministre et chef du Parti sud-africain. Mais dès 1924, une coalition des nationalistes et des travaillistes est portée au pouvoir, offrant la place de Premier ministre à James Hertzog, issu d’une famille de Boers et déterminé à renforcer la ségrégation raciale. Toutefois, les difficultés de la crise de 1929 modifient une fois de plus le gouvernement sud-africain. Pour sa survie, le Parti national d’Hertzog est en effet contraint de fusionner avec celui de Smuts sous le nom de Parti uni, en 1934.

Plusieurs Afrikaners (aussi appelé Boers) de l’ancien Parti national rejettent totalement cette fusion et préfèrent fonder leur propre parti nationaliste, à la tête duquel se trouve le pasteur Malan. Parallèlement, Hertzog laisse la place de Premier ministre à Smuts au début de la Seconde Guerre mondiale. Aussitôt, l’Union sud-africaine déclare la guerre à l’Allemagne tandis que les premières influences nazies s’ancrent dans les mouvements nationalistes.

À la fin des années 1940, Malan, dont le Parti national a pris plus d’ampleur, propose un programme électoral reposant sur le développement du territoire par la séparation racial. C’est ce qu’il appelle "apartheid", qui signifie d’ailleurs "séparation" dans la langue afrikaans. Avec des dizaines d’années de politique discriminatoire derrière lui, il est porté au pouvoir en mai 1948. Aussitôt, il met ses projets à exécution.

2. Préserver la suprématie blanche

À partir de 1949, une série de lois est promulguée pour aboutir à la séparation totale, tant géographique, politique, sociale que culturelle, des différentes ethnies qui peuplent l’Afrique du sud. La première de ces lois interdit tout mariage mixte. Pour clarifier leur portée, trois principaux groupes sont officiellement distingués à partir de 1950 : les Blancs, les Noirs et les Métis. Le "Group Areas Act" peut alors entrer en vigueur afin de délimiter les zones d’habitations de chaque groupe.

Les politiques ont beau mettre l’accent sur le développement culturel séparé des ethnies non-blanches, toutes les mesures de l’apartheid n’ont en fait qu’une finalité : faire perdurer la suprématie des Blancs. Toute la législation mise en place en témoigne : port obligatoire de passeport pour les Noirs, ségrégation des lieux et services publiques, réforme de l’éducation, code du travail en défaveur

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