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Sarkozy, Qui Pu

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Par   •  26 Mai 2013  •  537 Mots (3 Pages)  •  593 Vues

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Invité par une université israélienne, l'ancien chef de l'État français a rencontré le président Shimon Pérès. Il doit s'entretenir jeudi avec le premier ministre Benyamin Nétanyahou.

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Correspondant à Jérusalem

«Je ne fais plus de politique, ni de discours, sauf quand je suis en Israël», a plaisanté Nicolas Sarkozy à l'issue de son entretien avec le président israélien Shimon Pérès jeudi matin à Jérusalem. Il ne s'agissait évidemment pas d'une simple boutade. Mercredi soir, lors de sa remise d'un diplôme honoris causa par l'Académie de Netanya, Sarkozy a montré qu'il continuait à suivre de près la situation du Moyen-Orient.

Devant un auditoire enthousiaste, il a prononcé un véritable discours de politique étrangère.

À propos de la Syrie, l'ancien président français a déploré l'absence de réaction internationale. «Le monde semble paralysé face à la destruction systématique d'un grand État et d'une grande nation. L'intervention en Libye a montré que la machine de mort pouvait être stoppée», a-t-il déclaré, tranchant avec la prudente inaction des gouvernements occidentaux face à la crise syrienne. «Les Syriens ont le droit à la liberté, comme tous les autres peuples du monde. Je ne peux me résoudre au massacre d'un peuple par son tyran. Je suis triste de voir notre Europe impuissante…. Je veux croire qu'il n'est pas trop tard pour retirer à Bachar el-Assad les armes avec lesquelles il massacre son peuple.»

Nicolas Sarkozy a aussi rappelé que «nul n'a le droit d'être indifférent au sort d'Israël et du peuple juif». La question, «depuis la Shoah, concerne l'humanité tout entière», a-t-il répété. «La première liberté d'un peuple, c'est son identité.»

Il s'est aussi prononcé contre le programme nucléaire iranien et «les dirigeants iraniens fanatiques», qui cherchent à se doter de l'arme atomique. «S'il est attaqué, Israël ne sera pas seul. Nous ne tolérerons pas une attaque contre Israël et le peuple juif.» Il s'est aussi prononcé en faveur de l'inscription du Hezbollah sur la liste des organisations terroristes de l'Union européenne, position plus proche du point de vue israélien que de la diplomatie française, plus circonspecte sur le sujet.

Son rappel de la nécessité de parvenir à une solution à la question palestinienne, sujet moins populaire dans l'opinion israélienne, n'a pas diminué la chaleur de l'accueil qui lui a été réservé à Netanya. Cette ville compte une importante population d'origine française qui a voté massivement pour lui aux deux dernières élections présidentielles, et lui a réservé un accueil triomphal.

Les étudiants se sont pressés pour se faire photographier avec lui. Le diplôme honoris causa décerné par l'Académie récompensait Nicolas Sarkozy «pour son soutien et son amitié à l'égard d'Israël et du peuple juif».

Après

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