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Biographie d'Edward Snowden

Mémoire : Biographie d'Edward Snowden. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Novembre 2013  •  3 436 Mots (14 Pages)  •  1 557 Vues

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EDWARD SNOWDEN ET L’ESPIONNAGE AMERICAIN

Citoyen américain, Edward Joseph Snowden est né le 21 juin 1983 à Elizabeth City en Caroline du Nord.

En 1999, à 16 ans, Edward Snowden suit des cours d’informatique au « Anne Arundel Community College » mais pour raison de santé, il n’achève pas son cursus. Il décide de suivre des cours en ligne pour obtenir, en 2011, sa Maîtrise à l’Université de Liverpool.

Il s’engage dans l’armée américaine le 7 mai 2004 mais après seulement quatre (4) mois, il est victime d’un accident lors d’un entraînement.

Ses deux (2) jambes se brisent et il abandonne la formation dans l’armée.

La CIA l’engage dans la sécurité informatique et à partir de 2007 et ce pendant deux (2) ans, il exerce à la Mission américaine des Nations Unies à Genève en Suisse.

En Janvier 2013, Edward Snowden rentre en contact avec Laura Poitras documentaliste américaine et journaliste en Free-lance qui travaille sur les « lanceurs d’alerte ».

Les « lanceurs d’alerte » sont des citoyens qui diffusent des informations d’intérêt public, tel le militaire américain Bradley Manning poursuivit actuellement aux Etats-Unis d’Amérique pour avoir fourni a Wikileaks des documents militaires classés « secret défense ».

Les échanges avec Laura Poitras se font par un logiciel de sécurité nommé « logiciel de cryptage ».

Edward Snowden a connu Laura Poitras à travers une interview qu’elle a accordée au « Site Salon » et où elle se disait être victime d’harcèlement de la part de la National Security Agency (NSA) à chaque sortie ou entrée dans son pays et trouvait plus sage de travailler désormais en dehors des Etats-Unis d’Amérique.

Pour Laura Poitras, cette interview a été la raison pour laquelle Edward Snowden s’est adressée à elle en premier.

De plus, pour Laura Poitras, Edward Snowden n’a pas confiance aux « médias établis » tels que le « New York Times » qui avait mis une année pour révéler un scandale d’écoutes.

En février 2013, Edward Snowden contacte par mail l’ancien avocat et journaliste Glenn Greenwald du journal « The Guardian » mais ce dernier, croyant affaire à un « plaisantin », n’installe pas le logiciel de cryptage demandé par Edward Snowden.

Cependant, dans le mois de mars 2013, Laura Poitras fait cas de la même source à Glenn Greenwald et lui conseille de s’intéresser aux propositions d’Edward Snowden.

Laura Poitras prend également conseil auprès de confrères plus expérimentés et appelle à Barton Gellman, un ancien journaliste du journal « The Washington Post ».

A la suite des échanges, Edward Snowden transmet aux journalistes Glenn Greenwald et Barton Gellman, 41 fiches du programme d’espionnage américain appelé « Programme PRISM ».

Fin mai 2013, Edward Snowden quitte les Etats-Unis d’Amérique pour Hong Kong.

Le mercredi 5 juin 2013, « The Guardian » publie le premier scoop qui indique que la NSA surveille et accède aux données personnelles des internautes.

Ainsi, à la demande du FBI, l’opérateur de téléphonie américain « VERIZON WIRELESS » a été contraint de livrer à la NSA l’ensemble des données téléphoniques de ses abonnés.

Les autorités gouvernementales affirment qu’avec ces écoutes, les services secrets américains ont pu déjouer plusieurs complots islamistes dont celui qui visait à faire sauter le métro de New York en 2009.

Mis sous forte pression, le journaliste de « The Guardian » qui a écrit l’article finit par dévoiler sa source en la personne d’Edward Snowden.

Questionné sur ces révélations, Edward Snowden dit : « J’ai agi ainsi pour informer les gens de ce qui est fait en leur nom et de ce qui est fait contre eux (…). Je n'ai aucune intention de me cacher parce que je sais que j'ai rien fait de mal. »

Le journal « The Guardian » révèle le jeudi 6 juin 2013 que pour espionner tous les internautes, la NSA cache un élément dans les logiciels fabriqués par les entreprises américaines, ce qui leur permet d’accéder à neuf (9) serveurs, notamment ceux de Google, Microsoft, Facebook, Yahoo…

Le quotidien américain « The Washington Post » publie également un article sur l’espionnage américain.

Le 10 juin 2013, l’entreprise « Booz Allen Hamilton », une entreprise de conseil en stratégie qui sous-traitante avec la NSA licencie Edward Snowden embauché comme administrateur systèmes depuis seulement trois (3) mois. Il est mis fin aux fonctions d’Edward pour « violation du Code d'éthique et de la politique de l'entreprise » après la transmission de données confidentielles à la presse.

Pour Edward Snowden, la perte de son emploi importe peu car, il avait accepté de travailler dans cette structure, non pour des besoins financiers puisqu’il touchait avant son embauche à « Booz Allen Hamilton », plus de 200 000 Dollars par an ou 100 millions 532 mille 353 Francs CFA, soit 8 millions 377 mille 696 Francs CFA par mois mais, poursuivait un but ; celui de recueillir des preuves contre les pratiques d’espionnages de la NSA étant donné qu’il avait accès aux différentes listes des ordinateurs et téléphones portables espionnées à travers le monde par la NSA au sein de cette structure.

Edward Snowden dit à cet effet : « Je suis prêt à sacrifier tout cela parce que je ne peux, en mon âme et conscience, laisser le gouvernement américain détruire la vie privée, la liberté d'Internet et les libertés essentielles pour les gens tout autour du monde avec ce système énorme de surveillance qu'il est en train de bâtir secrètement ».

Le 12 juin 2013, Edward Snowden dévoile les pratiques d’espionnage des autorités américaines sur la Chine.

Lors de l’interview accordée au quotidien « South China Morning Post » de Hong Kong, Edward Snowden affirme qu’à partir de simples routeurs d’Internet, les américains avaient accès aux communications des chinois et ceux de Hong Kong et faisait depuis 2009 du piratage massif d’ordinateurs à Hong Kong et en Chine.

Les adresses IP et les dates d’intrusion des américains dans ces systèmes sont présentées aux journalistes de « South China Morning Post ».

Toujours présent à Hong Kong, Edward Snowden dit : « Je ne suis ni un traître, ni un héros. Je suis un Américain (…). Je crois en la liberté d'expression.

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