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Étude de document Manuscrit de Marx

Commentaire de texte : Étude de document Manuscrit de Marx. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Mars 2021  •  Commentaire de texte  •  1 326 Mots (6 Pages)  •  566 Vues

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Marx dénonce dans cet extrait de Manuscrits de 1844, l’aliénation de l’ouvrier dans son travail à la chaîne, lors de la révolution industrielle. L’aliénation vient du latin « alienus » qui signifie « étranger ». Il désigne aussi pour une personne, être dépossédé de soi-même. C’est ici une mise à l’extérieur de soi correspondant à une perte de ses actes. Le travail, comme celui à la chaine qu’évoque Marx, peut produire une aliénation de l’ouvrier. C’est-à-dire une perte de soi et de sa liberté qui mène à se dévouer totalement au travail demandé. Dans ce texte Marx défend la thèse selon laquelle le travail mène à une aliénation de l’ouvrier. Cette thèse a des enjeux sociaux, économique et moraux. Dans un premier temps (l.1 à 8) l’auteur décrit l’aliénation mentale. Dans un second temps (l.8 à 14) il montre que le travail est contraint. Dans un troisième temps (l.14 à 18) il explique que le travail fournit profite à un autre.

Dans la première étape de l’extrait, Marx montre que l’ouvrier subit une aliénation au travail. « En quoi consiste l’aliénation du travail ? » (l. 1), introduit l’idée que Marx tente de définir l’aliénation mentale provoquée par le travail. L’« aliénation » (l. 1) est une dépossession et une privation de liberté. L’expression « du travail » (l. 1) montre que l’ouvrier est dépossédé de ses libertés par le travail. L’auteur va s’efforcer de décrire et définir l’aliénation au travail.

Le travail est une transformation de la réalité grâce à la mise en œuvre d’une technique. Marx n’étudie pas le travail en général mais celui de l’ouvrier. Cela ne désigne pas l’artisan qui lui est maitre de sa fabrication. L’ouvrier est dans une chaine de production, il n’est qu’un maillon de la fabrication. Son travail est monotone et ne nécessite aucune intelligence.

À partir de « c’est-à-dire » (l. 2) Marx développe l’explication. Le travail n’appartient pas au propre de l’Homme. Ce travail dépouille des qualités humaine : il « n’appartient pas à son essence » (l. 3), il est extérieur à l’ouvrier et à l’Homme en générale. Marx parle d’aliénation, l’homme au travail n’accomplie pas pleinement son essence d’Homme, il est une autre personne. Les conséquences du travail sur l’ouvrier : il « ne s’affirme pas » (l. 3) comme homme, il « nie » (l. 4) ses qualités. L’homme a la capacité de penser contrairement à un animal. Il peut donc inventer, créer, innover alors que l’animal fait toujours la même chose, il n’évolue pas. L’ouvrier n’utilise pas ses capacités sur la chaine de production comme l’animal.

L’homme est « malheureux » (l. 4) au travail, le travail ouvrier « mortifie » (l. 5), blesse gravement le corps de l’ouvrier. Un travail monotone durant un certain temps peut provoquer des troubles physiques et mentaux, c’est l’aliénation mentale. Le travailleur n’a aucune liberté intellectuelle, aucune décision à prendre, tout est fait par des machines. L’ouvrier ne produit aucune activité mentale au travail, ainsi le travail « ruine son esprit » (l. 5). L’aliénation au travail laisse un espoir de redevenir un homme « en dehors du travail » (l. 6). C’est cette conséquence qu’évoque Marx en comparant la condition de l’ouvrier au travail et « en dehors » (l. 7).  L’ouvrier se sent lui-même en dehors du travail et au travail il se sent en dehors de lui. Il n’est lui-même quand il ne travaille pas.

Dans cette partie l’auteur démontre que l’ouvrier est aliéné au travail derrière une chaine de production. Les ouvriers sont aliénés car le travail n’est pas naturel pour l’homme.

Dans la deuxième étape de l’extrait Marx évoque le travail contrait pour l’ouvrier.

Dans la première phrase l’auteur en déduit « donc » (l. 9) que ce travail n’est pas « volontaire » (l. 9). Le travail n’est pas le fruit d’une libre décision mais d’une contrainte. Il n’est pas un choix, on travaille pour vivre. Il est nécessaire à la satisfaction des besoins humains. L’ouvrier n’est pas maitre du travail qu’il doit effectuer, du rythme de travail, ni même des méthodes utilisées. Son travail échappe à sa maîtrise, à sa liberté, à son initiative, c’est donc du « travail forcé » (l. 9). Le travailleur s’inflige des souffrances, non pas par plaisir mais car il est contraint. L’auteur insiste sur le fait que le travail ne soit pas un plaisir.

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