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La culture fait-elle l'homme ?

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Par   •  17 Janvier 2018  •  Dissertation  •  2 012 Mots (9 Pages)  •  2 346 Vues

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La culture fait-elle l'homme ?

« L’un de mes buts essentiels a toujours été de placer une ligne de démarcation entre culture et nature, non dans l’outillage, mais dans le langage articulé » Lévi-Strauss

La question que l’on se pose encore aujourd’hui c’est la différence entre culture et nature pour trouver ce qui défini l’homme. Mais il faut d’abord ce posé la question La culture fait-elle l’homme ? Peut-on définir l’homme sans la culture ? Peut-on penser que sans la culture l’homme se démarque quand même de la nature ? La culture n’est elle pas la définition même d’humanité ?

Le sens originaire étymologique est un sens pratique, la culture c'est d'abord le travaille la terre : l'agriculture. Il s'agit de transformer les matériaux que l’on travail. La culture demande ici un travail pour s’alimenter. On va demander à l’homme de crée des produit qui ne sont pas naturelle pour nourrir l'espèce humains. C'est Cicéron qui va opérer le transfert moral du terme culture, du sens matériel et pratique au sens métaphorique intellectuelle et moral. Il sera de cultiver son esprit l’approvisionner de savoir. La culture peut donc se définir comme un processus individuel d'apprentissage de formation. On arrive à une signification anthropologique, c'est un système de croyance de représentation de valeur de technique et d’œuvre propre à une communauté humaine déterminé qui va constituer son identité. Cette culture est l’intermédiaire par lequel une communauté va communiquer et penser le monde. Sans culture il n'y donc pas de rapport au monde extérieure. Pour revenir a Lévi-Strauss : Nous ne pouvons pas penser sans les normes de la culture et donc précisément ce qui est fondamental dans une culture c'est la langue. Attention il faut différencier le langage de la langue : Le langage est le pouvoir général de penser et de communication. Le langage s'incarne de manière particulière dans une langue. Une langue c'est ce qui permet d'actualiser ce pouvoir de communication. Une langue c'est un système de signe comme les mots arbitrairement choisi par une communauté humaine. Les mots ne sont que des conventions arbitraire, tout les signes ne sont que des artifices qui ne désignent pas de manière naturel les objets auxquelles ils se réfèrent : Un signe est composé d'un signifiant (support acoustique du mot) et signifié (sens/signification du mot) le signe renvoie à un référent (objet du monde), les idées ont souvent besoin d'image pour être visualiser. Le symbole est chose à laquelle on accroche une idée qui est évoquée par l'objet. La langue et la première forme de culture qui rend possible les autres expressions de la culture. Notre rapport au monde est très vite formater par notre culture. Il est donc illusoire de vouloir rencontrer la nature telle qu'elle en elle même ou vouloir accès a ce qu'on appelle le réel.

Est-il donc possible de penser qu’un homme se fasse sans culture ? Nous commencerons par parler de la différence entre nature et culture qui est difficile à définir puis nous parlerons la place de la culture pour l’homme avant de parler ce qui rend impossible de définir l’homme sans culture en s’aidant de l’extrait Phénoménologie de la perception de Gallimard qui pense que dés que « la simple présence d’un être vivant transforme le monde physique.

Il est difficile de faire la différence entre nature et culture en effet. Déjà la plupart des ethnologues diront que c’est la présence d’objet manufacturés qui est représentatif de la culture mais Lévi-Strauss dira que c’est le langage articulé qui est représentatif de la culture en prenant pour exemple que si nous rencontrons une planète inconnue et des êtres vivants qui fabriquent des outils, nous ne serions pas surs pour autant qu’ils relèvent de l’ordre de l’humanité. Il prend aussi pour exemple les fourmis ou certains animaux capables de produire des outils et que pourtant nous ne considérons pas qu’ils soient ici terme de culture. Cependant la distinction entre nature et culture est impossible à faire. On considère la nature comme étant l'état originel qui précède l'arrivée de l'être humain. On vient s'y apposer avec la culture. Or cette distinction entre nature et culture est impossible à faire, parce toute nos représentation toute nos actions s'incarnent déjà par un formatage culturel et sont déjà la trace d'un apprentissage humain. On peut penser que manger est un besoin naturelle universelle, dormir et aussi un besoin naturelle universelle. Pourtant la façon dont nous mangeons l'heure à laquelle nous mangeons n'a rien de naturelle. Lorsque nous dormons nous dormons dans des lits mais rien n'est plus culturel que les lits. Nos besoin naturelle qui sont universelle et nécessaire ce réalise dans un format culturelle dans lequel nous faisons parti intrinsèquement. L’émotion serait la nature de nous même, se serait l'expression sans filtre culturelle. Pourtant même nos émotion s'exprime à l'intérieure d'une forme de culture. Dans certaine culture, il y a un contrôle de la culture sur l'individu en prenant ce qu’ils ont de plus intime. Il y a aussi l’exemple de la langue, une fois que nous avons appris à parler notre langue nous oublions nos années d’entraînement et nous avons l'impression que notre adaptation au monde était spontanée. Lorsque nous nommons les choses par des mots, nous pensons que les mots ne sont pas que des dénominations mais des expressions même de la réalité, lorsque nous apprenons une autre langue nous avons une autre vision du monde. Les langues opèrent des découpages naturels qui sont tous différente. Même les couleurs ne sont pas des découpages naturels mais des découpages artificiels de la langue sur les couleurs. Notre rapport au temps est parfaitement culturelle tous ce qui es déterminée par la langue est en réalité le résultat de la condition humaine. Difficile alors de penser qu’une délimitation entre nature et culture existent si nature il y a. Car on défini la nature comme étant le monde avant l'apparition de l'être humain mais ce monde à profondément changer. Le monde avant l’homme est lui même le résultat d'une succession de catastrophe. La nature

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