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Commentaire d'un extrait du Malaise Dans La Culture de Freud

Note de Recherches : Commentaire d'un extrait du Malaise Dans La Culture de Freud. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Mars 2013  •  666 Mots (3 Pages)  •  3 854 Vues

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Le texte que nous allons expliquer est extrait du malaise dans la culture publié par Freud en 1930. Les thèmes abordés dans le texte sont la conscience et l’inconscient. Dans ce texte, Freud, Neurologue et psychiatre autrichien d'origine juive et père de la psychanalyse, soulève le problème du lien entre la connaissance primaire du moi et la connaissance « mature » du moi : serait il possible que le sentiment du moi initial tels que le ressent le nourrisson imprègne toujours le sentiment actuel et mature du moi? Dans un premier temps, nous étudierons la coexistence entre la faculté de différenciation du moi et du monde extérieur avec le sentiment océanique, puis de quelle manière cette coexistence agit sur les individus. L’enjeu sera donc de savoir si les individus restent attachés à leur moi initial.

Tout d’abord Freud cite son ami Romain Rolland, pour qui la source de la foi en Dieu est un sentiment particulier qu'il éprouve lui-même : une sensation d'éternité, de quelques chose sans frontière, océanique. Aucune foi ne s'attache à ce sentiment, aucune assurance de survie personnelle. C'est un phénomène subjectif indépendant de l’action des églises. Tout le monde ne l'éprouve pas (par exemple, Freud lui-même ne le ressent pas). C'est un lien d'appartenance indissoluble à la totalité du monde extérieur.

Freud en propose une interprétation. Dans un premier temps, le nourrisson ne distingue pas entre son moi et le monde extérieur, la conscience qu’il a de lui même est imparfaite. Il lui faut pour cela identifier les sources de plaisir et de déplaisir, et rejeter ces dernières à l'extérieur. Mais la phase précoce où le moi ne possédais pas sa capacité de différentiation est conservée dans l’inconscient DEF (entité psychique constituée par ce qui ne peut jamais accéder à la conscience). Freud émet donc l’hypothèse que des traces d’un moi primaire aient puent être conservée, non pas de manière pathologique, lors du gain du « moi mature » et du sentiment du moi tels qu’il l’est chez l’adulte. Ce moi primaire, associé au sentiment de dépendance et à la nostalgie de la vie enfantine, se juxtaposerai au sentiment du moi de la maturité.

Freud, par une approche psychanalytique, arrive donc à considérer ce sentiment « océanique » comme la conservation d'un état infantile. Selon lui le sentiment océanique continu d’interagir sur nos comportements et diffère sur ce point de l’évolution des êtres inferieurs aux êtres supérieurs, puisque le lien entre les espèces n’est connu que par reconstitution. Certaines personnes ( DEF :individu de l’espèce humaine considéré dans son individualité, sa spécificité qui a conscience de lui même et qui agit en conséquence en prenant ses responsabilités) on vus leur maturité évoluée sans pour autant que ce sentiment de non discrimination du monde extérieur ne disparaisse : nous partons de l’idée que le savoir se constitue par accumulation, or selon Freud les individus partent avec une capacité d’apprentissage illimitée du fait de la non différenciation du moi et du monde extérieur, la connaissance procède par élimination au fur et à mesure de l’apprentissage de l’enfant : un jeune enfant aura ainsi plus de facilitée qu’un adulte pour apprentissage des langues car il n’aura pas encore

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