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Peut-on Vouloir Le Bonheur à Tout Prix ?

Rapports de Stage : Peut-on Vouloir Le Bonheur à Tout Prix ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Janvier 2013  •  1 035 Mots (5 Pages)  •  1 441 Vues

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Peut-on vouloir le bonheur à tout prix ?

- Le bonheur, si l'on en croit l'étymologie (bon heur), ne peut être que l'effet de la chance, le produit de circonstances favorables.

- Cet état de satisfaction complète qui distingue le bonheur du plaisir des sens parce qu'il est toujours accompagné de la certitude de durer semble si difficile à définir qu'on peut le considérer avec Kant comme un idéal de l'imagination plutôt que comme une fin susceptible d'être rationnellement recherchée.

Le bonheur (étymologiquement la bonne fortune [entendre dans "fortune" : ce qui arrive de bien ou de mal]) est un état durable de plénitude et de satisfaction, état agréable et équilibré de l'esprit et du corps, d'où la souffrance, l'inquiétude et le trouble sont absents.

- Le bonheur n'est pas dans le pré ni au fond du couloir, il est à l'intérieur de chacun de nous. L'homme intelligent est le seul à savoir comment y puiser. Tout est une question d'état d'esprit et non de philosophie. Mais la nature est si parfaite, qu'à elle seule, elle procure du bonheur;

Le bonheur est une satisfaction parfaite sans limitation de durer

- Pour que le bonheur consiste dans le plaisir, il faut donc que le plaisir puisse durer, ou qu'il existe un type de plaisir durable ; et que tous les plaisirs ne s'opposent pas au bonheur, état stable et permanent.

Quand on recherche un plaisir, il faut avant tout réfléchir à la nature de ce plaisir

Ce genre de sujet interroge sur la capacité, la faculté, la possibilité de faire ou de ne pas faire quelque chose, d'être ou de ne pas être.

Il semblerait même aujourd’hui que l’Etat, la société, les « autres » en général, nous doivent le bonheur : ne réclame-t-on pas sans cesse contre les lois positives le « droit au bonheur », déclaré explicitement dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 comme étant un droit imprescriptible de l’humanité ? La vie en société ne semble être harmonieuse que si elle respecte cette fin fondamentale dans la vie de tout homme, et donc, que si chacun œuvre non seulement pour son propre bonheur mais aussi pour celui des autres. Pourtant, est-ce possible de vouloir le bonheur des autres, si le bonheur est un sentiment de bien-être total ? Avons-nous la capacité de partager les sentiments des autres et de ressentir exactement la même chose qu’eux ? Avons-nous la capacité de nous donné comme but un intérêt autre que le nôtre ou que celui de nos plus proches (frère, père, amant, ami, etc.) ? Et, dès lors, est-il même permis de vouloir le bonheur des autres ? Ne serait-ce pas vouloir leur imposer une vision du bonheur, vouloir régenter leur vie et les priver de liberté ? Enfin, est-ce qu’un bonheur collectif est une notion qui peut recevoir un sens objectif, c’est-à-dire, est-ce que le bonheur peut être susceptible d’un accord entre les hommes ?

La seule chose claire et certaine est que tout homme cherche à être heureux : le bonheur est une finalité visée par tous et qui ne demande même aucune justification. Mais, sorti de cette première évidence, le philosophe

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