Le savoir nous rend-t-il hereux ?

LE BOUEDEC

Arthur

LE SAVOIR NOUS REND-T-IL HEUREUX

        Durant notre éducation scolaire il nous est donné une certaine vision du monde, celle d’un monde éclairé que l’on découvre finalement qu’en surface car le point de vue est celui d’un pays occidental développé qui a dû prendre des décisions concernant les sujets abordés à l ‘école.

L’histoire est donc évidement marquée par de nombreux événements tragiques, c’est pourquoi connaître la géopolitique en détail pourrait par exemple être une source de souffrance. Selon Voltaire dans « L’histoire d’un bon bramin » (1761), il faut être naïf pour être heureux, mais nous verrons ici que le savoir peut aussi procurer du bonheur.

Je vais donc m’interroger sur la manière dont le savoir peut influencer ou non l’état de bien-être ou de bonheur que peut ressentir un individu. Nous nous intéresserons aux différents types de savoirs afin de déterminer lesquels peuvent potentiellement rendre heureux.

        On peut aisément dire que le savoir rend heureux car il permet notamment de faire avancer la médecine et ainsi soigner les blessures et les maladies. Ce savoir appliqué au soin permet aussi de répandre du soulagement au sein de la famille de l’individu guéri, un sentiment de joie de se trouver à nouveau réunis. Le médecin est remercié d’avoir d’une certaine façon exploité ses connaissances. Il peut permettre également de comprendre la nature ce qui permet de s’y repérer et d’éviter une éventuelle sensation de perdition au sein d’un tel milieu. Des paysages visibles dans la nature peuvent aussi nous procurer du plaisir, par le simple biais de la contemplation. Et ce, peut-être parce que nous avons appris à aimer cette nature, ou bien simplement parce que l’on est impressionné par la force de celle-ci. Si le bonheur est lié à l’aisance et la satisfaction, le savoir peut amener l’homme à être heureux.

        Souvent dans les civilisations occidentales le bonheur ne réside pas dans une chose simple comme l’harmonie avec la nature, l’homme des sociétés « avancées » veut  consommer toujours plus et a pris goût aux plaisir matériels, en effet le système capitaliste permet le progrès mais il persuade la population que le savoir permet la réussite financière et que l’argent rend heureux. Le risque étant de perdre sa vie à la gagner.

Cela les opposent à d’autre civilisations telles que les Indiens d’Amérique, les Aborigènes et beaucoup d’autres. Ces autochtones vont eux se sentir heureux dans leur environnement sauf quand il se font perturber, influencer, ou même chasser sur leur territoire d’origine.

On peut aussi comparer cela avec la situation au Bhoutan où le Bonheur National Brut (BNB) a été instauré dans les années 70. En effet, le jeune roi de l’époque désirait le bonheur pour son peuple. Pour tenter d’arriver à ses fins il a déclaré le BNB plus important que le PIB car il ne veut pas que le pays donne la priorité à la croissance économique qui menace notre survie en détruisant l’environnement comme peuvent le faire les pays en voie de développement Le Bhoutan ferme un peu le pays aux touristes pour éviter de se laisser influencer par les grandes puissances et se concentrer sur l’agriculture bio et le bien-être de son peuple. L’existence même du BNB prouve que leur conception de la relation bonheur savoir est différente de la vision occidentale.

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