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Verite Indiscutable

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Par   •  15 Mars 2013  •  485 Mots (2 Pages)  •  1 678 Vues

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Ce sujet porte sur la possibilité d'affirmer qu'il existe des vérités qui ne peuvent pas être mises en doute. Cependant vous ne trouvez pas le terme de doute dans le sujet. Il faut donc déjà analyser le sens de "vérités indiscutables" comme ce qui ne peut provoquer une discussion, cad de controverses. Ce qui suscite controverse et débat peut être mis en doute car sa vérité n'est pas établie à ce point que l'on ne puisse que tomber d'accord avec son interlocuteur à propos du sujet discuté. Je vous conseille de relire les deux premières méditations métaphysiques de Descartes (en particulier le début où il oppose opinions simplement vraisemblables à idées vraies capables de fonder la science) et de lire Spinoza, Ethique, II, vers les propositions 20 (qui sait qu'il a une idée vraie ne peut pas douter de son idée). Ensuite vous pouvez vous interroger sur les sujets à propos desquels il peut y avoir des vérités indubitables: n'est-ce pas le but de la science en général d'établir des vérités exactes, cad qui ne peuvent être prises en défaut comme étant approximatives, etc...? (prenez l'ex. des mathématiques). Cependant la science même n'a-t-elle pas une histoire? Précisément une une histoire constituée d'erreurs et de remises en causes de ces erreurs (= discussions, controverses comme faisant partie de l'histoire des sciences). A tel point que, quand on prend cette perspective historique, on peut ne pas concevoir que ce qui est établi comme une vérité aujourd'hui peut être modifiée demain, et que l'on a du mal à concevoir qu'il y ait des vérités immédiatement et pour toujours indiscutables. Et pourtant quand on songe à l'idée que les trois angles d'un triangle sont toujours égaux à deux droits, cela ne fait pas de doute : cette vérité est universelle et nécessaire car elle se conclut des propriétés du triangles (cela découle nécessairement de sa nature). Autrement dit comme Spinoza le souligne dans son appendice à la première partie de l'Ethique, les vérités mathématiques sont là pour nous indiquer que nous sommes capables d'avoir des idées vraies en sachant pourquoi elles sont vraies. Reste que dans les autres domaines cette clarté n'est pas assurée soit par défaut de méthode (Spinoza, Descartes, et avant eux Platon, soulignat la nécessaité de la méthode pour parvenir à qq ch dans les sciences), soit en raison même du sujet (il y a sans doute des sujets qui ne peuvent faire l'objet d'une connaissance scientifique et exacte : par exemple notre durée, la façon dont la totalité de l'univers se compose -dans le détail... voyez Spinoza Ethique, II et Kant et son projet critique : nous ne pouvons connaître que des obets qui nous sont donnés dans une expérience possible).

Voilà qq pistes (vous pourriez aussi réfléchir à l'attitude sceptique, celle des anciens, et celle des modernes dont Hume est le représentant). N'hésitez psa à réécrire si vous avez besoin d'une aide supplémentaire.

Bon courage "

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