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Philo : La vérité Se Situe-t-elle Au-delà Du Monde Sensible, Comme Le Soutient Platon Dans L'allégorie De La Caverne ?

Dissertation : Philo : La vérité Se Situe-t-elle Au-delà Du Monde Sensible, Comme Le Soutient Platon Dans L'allégorie De La Caverne ?. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  26 Juillet 2014  •  553 Mots (3 Pages)  •  3 351 Vues

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Tout au long de son évolution, que l’on pense aux premières techniques de chasse ou à la découverte de la théorie de la relativité d’Einstein, l’Homme a acquis des connaissances sur le monde qui l’entourait, lui permettant ainsi de voir celui-ci au-delà des signaux que ses sens voulaient bien lui rendre. Ce sont ces découvertes qui, petit à petit, lui permirent de se faire une idée plus juste du monde, et ainsi se rapprocher de la vérité. Comme je le démontrerai dans ce texte, il va de soi que, même s’il ne faut pas se fier qu’aux apparences immédiates pour prétendre de la vérité d’une chose, il est impossible que la vérité se trouve au-delà du monde sensible. Il faut plutôt, comme le dit Aristote, définir la vérité par l’observation du monde sensible, mais aussi en valider les observations par une utilisation logique du langage.

Comme le cite Cicéron dans De la nature des Dieux, Aristote arrive à démontrer, bien qu’elle soit pratique, que l’allégorie de la caverne de Platon et son monde intelligible, en plus d’être peu crédibles, ne sont pas nécessaires. En effet : ce monde dans lequel nous vivons n’est-t-il pas réel ? Ne nous affecte-t-il pas de tous côtés ; n’est-t-il pas celui qui influence nos sens et notre intelligence ? Aristote nous fait voir qu’il est tout à fait possible d’atteindre le monde intelligible sans qu’il soit forcément indépendant du monde sensible. Puisqu’il faut bien que la création de toute chose ait une source sans risquer une régression à l’infini, c’est ce commencement qui est à l’origine de tout, qui est l’essence de tout et qui, finalement, fait tout autant partie de nous que du monde qui nous entoure. La vérité existe : elle se cache dans l’essence du monde réel. Pour la découvrir, donc, il faut observer attentivement ce monde et accumuler les connaissances qui nous mèneront à elle. C’est de cette façon, par exemple, que nous savons qu’il ne fait pas vraiment froid quand nous sommes grippés même si le thermomètre indique 30 degrés celcius : nous connaissons les causes de nos impressions erronées.

Mais pour arriver à décrire le monde correctement nous avons besoin d’une autre chose : le langage. Celui-ci est essentiel à la communication des idées et des connaissances, mais encore faut-il qu’il évite certaines contradictions. On ne doit pas perdre les liens logiques qui définissent les différentes propositions d’une argumentation, ni affirmer une chose et son contraire, ni essayer de dégager un troisième sens à une proposition qui n’en possède que deux. Ainsi, une fois une nouvelle connaissance trouvée, il nous suffit de la valider grâce à l’approbation d’un discours logique infaillible basé, en partie, sur les connaissances déjà acquises. Plus l’on acquiert de connaissances et de moyens efficaces pour la décrire, plus la vérité semble atteignable. Il est sans doute une façon pour l’Homme de dire la vérité sans chercher dans les abysses d’un monde intelligible qui se suffit à lui-même. Nous dirons donc de notre ami grippé qui a froid que ses sensations présentes sont issues de l’attaque de son système immunitaire par un virus nommé influenza et que s’il ne nous croit pas il lui suffit d’ouvrir une encyclopédie médicale pour y trouver en quelques milliers de mots (donc grâce au langage), toute l’explication relative

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