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L'Histoire a-t-elle un sens?

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Par   •  23 Mars 2017  •  Dissertation  •  2 111 Mots (9 Pages)  •  1 914 Vues

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L’Histoire a t-elle un sens?

L’histoire =

Sens = la direction

         = la signification

         = les 5 sens, la perception, ce qui nous permet d’appréhender le monde

—> problème épistémologique (= le sens)

Si l’histoire à un sens cela signifie qu’elle aurait un but, une finalité —> problème métaphysique (= au delà des connaissances)

L’enjeu du sujet est de determiner si oui ou non l’histoire est signe de progrès (= amélioration). Dire que l’histoire n’a pas de sens revient à remettre en question notre existence. Si on recuse le sens de l’histoire, on recuse ce que nous on léguer nos ancêtres et que ce que nous pouvons léguer à nos ancêtres.

Les Hommes font-ils l’Histoire ou sont-ils fait par l’Histoire?

“Si le nez de Cléopatre eut-était plus court la face du monde en aurait été changé” - Pascal

  1. Il est difficile d’apprehender, considérer le sens de l’Histoire
  1. Definitions des termes du sujet et conséquences philosophiques

Avant de chercher la question de l’éventuel sens de l’histoire il faut d’abord bien avoir en tête le problème central de l’histoire qui est de savoir ce qu’il s’est véritablement passé. Autrement dit, savoir la vérité. Paul Veine (historien) définit l’Histoire comme un roman grec, si l’Histoire est une histoire inventée alors c’est une fiction ou alors de la propagande. Selon Paul Veine, les historiens racontent un récit “vrai” avec des personnages, une intrigue, un développement, des rebondissements, un dénouement mais la particularité de l’Histoire est que tout ce qui est raconté est vrai et s’est réellement passé. Les historiens racontent les mêmes histoires mais différemment. La vérité historique n’est néanmoins pas du même ordre que la vérité scientifique, des sciences dites “dures” (= l’objectivité du scientifique dans des conditions données qui donnent à des lois scientifiques —> rapport universel qui a valeur de vérité partout a conditions égales) , l’Histoire elle, fait partie des sciences humaines, des “sciences molles” (= la subjectivité complexe qui pretend être à la place de n’importe quelle subjectivité) tout comme la sociologie, la philosophie, la psychologie, le droit…

“L’Histoire est un corps de faits singuliers tandis que précisément la Science est un corps de lois générales” —> l’Histoire est une connaissance d’événements, de ce qui a eut lieu une fois et qui n’aura plus lieu tandis que la Sciences est une connaissance des lois qui régissent les faits. Les faits historiques sont ce qu’on ne verra jamais deux fois et les faits physiques se répètent. L’Histoire est aléatoire, c’est le domaine du hasard/de la liberté humaine.

Définition minimale de l’Histoire  :

Etymologiquement historia = enquête

L’Histoire peut être ce qu’on raconte, ce qui a eut lieu ou la matière, ce qu’on nous enseigne.

En allemand il y a deux mots pour les différencier:

  •  historia = le récit de ce qui est arrivé, une suite d’événements, la discipline
  •   geschichte = l’histoire qui est arrivée

 La manière de considerer le sens de l’Histoire est lié a une philosophie qui considère précisément ou non l’Histoire avec une direction ou une absence de direction. Les courants philosophiques qui prennent parti sur ce sujet sont par exemple la philosophie des Lumières qui pensent qu’il y a un progrès dans l’Histoire. Toute l’humanité est d’abord mineur et a besoin d’un tuteur pour devenir majeur. Une des directions possibles peut être la decadence.

“Nous autres civilisations savons maintenant que nous sommes mortels” - Paul Valery

“Le 20e siècle sera spirituel ou ne sera pas” - Paul Valery

Si l’Histoire a un sens, le progrès peut être négatif ou positif. Le sens de l’Histoire ne peut être pensé sans l’Histoire en elle même. Lyotard dit qu’il faut en finir avec les grands récits de l’Histoire qui disent que l’Histoire est indéniablement un progrès.

  1. L’Histoire comme lieu de l’indéterminé, de la liberté ou de la contingence

Coumot, Essais sur les fondements de la canonisantes et sur les caractères de la critique philosophique

Distinctions de l’Histoire et de la Science.

On ne peut pas prédire, l’Histoire intervient nécessairement quand en fait la théorie est insuffisante et même en droit la théorie la plus parfaite exige encore le concours des faits/datas. L’irréductibilité de l’Histoire c’est précisément qu’elle ne peut pas se passer d’un retour au réel —> ce qui fait sa force et son originalité. L’Histoire est faite de détails qui ne le sont pas.

L’intérêt du texte de Coumot est de décrire la nature precise du lien entre les événements historiques qui n’est pas du coté du hasard pur ni dans la causalité mais, qui est à l’inverse, de l’ordre de l’influence (= une certaine accentuation possible). L’histoire est par définition l’intersubjectivité des libertés.

II. A. L’histoire comme lieu de l’humanité

Chatelet, La Naissance de l’histoire

L’esprit historien c’est celui pour lequel le déroulement du temps à une existence et à un effectif. Il  croit que le passé est révolu, qu’il a des conséquences sur notre vie et que c’est pas parce que le passé est révolu qu’il est différent du présent. La trame de l’histoire c’est la temporalité —> un flux temporel. Si le passé a été le présent d’un peuple/une nation, certes l’histoire introduit une certaine distance. La distance qu’introduit la temporalité historique n’est pas de l’ordre d’une séparation, c’est pour ça que l’histoire nous parle. Lorsque que je me penche sur le passé je ne me penche pas sur une curiosité exotique. Articulation paradoxale historique —> le passé a été le présent, la distance qu’il y a n’est pas de l’ordre de la séparation et la prétendue transcendance du temps historique a la forme d’une immanence (= on n’est plus dans la même temporalité). Cet esprit historien que l’auteur cherche a s’oppose à l’esprit mythique et mythologique. C’est celui pour qui le passé n’est pas à notre portée à la différence du passé mythique qui apparait comme irréel, le temps historique lui s’appréhende dans la réalité. La vision tragique de l’histoire c’est que l’homme peut tenter de s’orienter mais les forces adverses sont telles qu’il n’y parviendra pas.

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