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Descartes : "Le bon sens est la chose la mieux partagée"

Commentaire de texte : Descartes : "Le bon sens est la chose la mieux partagée". Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Janvier 2020  •  Commentaire de texte  •  624 Mots (3 Pages)  •  2 389 Vues

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Explication de texte : Descartes : "Le bon sens est la chose la mieux partagée"

Ce texte de Descartes, philosophe du XVII^e Siècle, porte sur la raison et plus précisément sur l’usage que l’on en fait. L’idée principale insiste sur le caractère universel et inné de cette faculté. Dans son texte, il répond donc à la question suivante : pour quelle raison il y a-t-il des divergences d’opinions, alors que chaque humain est pourvu d’une raison identique ? Cet extrait peut être séparé en trois parties. La première partie où l’auteur insiste sur le fait que tout le monde possède la raison. La seconde partie ou Descartes assimile la raison au bon sens. La dernière partie où l’auteur montre que cette diversité d’opinion provient de la manière de l’utiliser. Ce texte présente donc un intérêt philosophique en nous invitant à nous questionner sur notre aptitude à bien utiliser la raison. Ainsi le problème abordé par ce texte, est : Faut-il apprendre à bien juger ?

Le « bon sens » est la capacité à distinguer le vrai et le faux. « La chose la mieux partagée » signifie donc que cette capacité est présente dans chaque homme c’est-à-dire qu’elle est universelle. Les hommes étant persuadés de la véracité de leurs opinions, c’est-à-dire persuadés d’avoir raison ne cherchent pas à développer cette capacité. Car leur raisonnement se limite à croire. Or croire est différent de savoir. Et puis étant certain de juger bon pourquoi voudraient-ils en désirer plus, car l’on désire les choses dont on est dépourvu.

« Pourquoi n’est-il pas vraisemblable que tous se trompent ? » comme chaque homme croie avoir raison, alors personne ne peut se tromper. Or ces personnes peuvent tout de même juger vrai, c’est pour cela qu’il faut prouver leurs opinions pour passer de croire à savoir. Ainsi « la puissance de bien juger et distinguer le vrai d’avec le faux », c’est-à-dire le bon sens alors tous les hommes peuvent le faire, donc elle est égale en tout homme puisque la raison n’est pas quantitative.

Puisque le bon sens est égal en tout homme, alors cette diversité ne vient pas de l’homme en lui-même, c’est-à-dire « ne viens pas de ce que les uns sont plus raisonnables que les autres ». Mais plutôt de la méthodologie qui a permis cette opinion, car les hommes ne se sont pas concertés pour avoir une manière de penser universelle. Il est donc tout à fait logique qu’il y ait des raisonnements différents. Puisque leur raisonnement va se porter sur leurs croyances, leur vécu ou leurs sentiments. Or chaque être humain a une expérience et une vision de la vie différente. Après il reste tout à fait une bonne chose de savoir, mais il est encore mieux d’arrivé à avoir le raisonnement qui à aboutit à ce savoir. Car si l’on se contente de croire et de savoir alors il ne peut y avoir de nouveau savoir. On peut associer cela à l’allégorie de la caverne, où le monde de la caverne est celui de l’erreur à cause des sens qui nous trompent et donc induit en erreur notre raisonnement, alors qu’il y a les philosophes sur le chemin difficile de la montagne cherchant à bien appliquer la raison donc à créer du savoir.

Afin de répondre au problème, qui est : faut-il apprendre à bien juger ? Nous avons vu que le bon sens étant également réparti entre chaque homme

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