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Rawls et Kant

Étude de cas : Rawls et Kant. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Mai 2017  •  Étude de cas  •  583 Mots (3 Pages)  •  784 Vues

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Rawls : discrimination positive pour permettre plus d’égalité (les artistes comme les humoristes qui vont exposer des vérités gênantes ou moquer des personnalités publiques, selon leur visions du bien et du mal, leur système de valeur)

        Voile de l’ignorance (censurer l’œuvre artistique)

Kant : Universalisation d’une action (enlever la liberté d’expression)

            Respect de la personne, ne pas utiliser quelqu’un que pour en retirer quelque chose.

  • Selon Kant l'action morale doit être jugée non pas en fonction de son résultat mais selon ses motivations ; si la volonté qui la commande est bonne, l'action est moralement juste. L'impératif catégorique de Kant consiste en l'accomplissement du devoir, c'est-à-dire que l'action juste est inexorablement gratuite et désintéressée.
  • Le devoir n'a pas de contenu fixe mais seulement une forme : il est universalisable. Ce qui est juste pour l'un doit être juste pour tous.

Agir dans la manière que vous traitez les autres d’une manière qui n’est pas pour seulement bénéfique personnellement sans pensées aux avantages et aux bénéfique de la personne qu’on utilise.

Selon Kant, l’acte moral obéit nécessairement à un impératif catégorique (le devoir pour le devoir), et non à un impératif hypothétique (qu'il soit dicté par la prudence, qui vise le bonheur, ou par l'habileté). Cela signifie que cet acte ne vise pas d’autres fins que lui-même. On agit moralement uniquement pour agir moralement et non pas par recherche d’un quelconque intérêt personnel. Un impératif catégorique se distingue d’un impératif hypothétique, en ce que ce dernier porte seulement sur les moyens à utiliser pour atteindre une fin particulière déjà déterminée.

Un acte libre est une action dont le mobile qui détermine la volonté de l'agent à agir n'est pas empirique : il ne peut s'agir de suivre la représentation du bonheur, ou même d'agir par vertu parce que cela nous rendrait heureux, comme dans le cas de l’éthique eudémoniste d’Épicure21. Il faut au contraire agir non pas « conformément au devoir », mais « par devoir », c'est-à-dire que le mobile de la volonté doit être la loi morale elle-même, laquelle est nécessairement universelle et a priori`22.

Sa théorie de la justice est construite à partir d'une expérience de pensée selon laquelle l'ignorance de notre situation réelle, à la fois biologique et sociale, serait la condition sine qua non d'une neutralité nécessaire à l'adoption de règles équitables (fair), pour l'organisation des structures fondamentales de la société. Sous ce voile d'ignorance, on serait à même de dégager un consensus capable de fonder une idée raisonnable de la justice. Celui-ci porterait sur deux principes rationnellement appliqués selon un ordre de priorité (le principe no 1 prime sur le no 2.1 qui lui-même prime sur le no 2.2). En 1993, dans Libéralisme politique, Rawls énonce ainsi ses deux premiers principes de justice5 :

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