Maupassant

Maupassant écrivain du XIX s’est beau coup penché sur le réalisme et en a tiré une théorie qu’il expose dans la <préface de Pierre et Jean : le réaliste est avant tout un illusionniste de talent. Selon lui, l’écrivain ne peut pas représenter le rée tel qu’il est, il doit accomplir des choix.

Dans une vie, roman à mi- chemin entre le réalisme et le naturalisme, M choisit de retracer l’itinéraire d’une jeune aristocrate du XIX siècle. Pour cela, il met en avant l’aspect particulièrement monotone de sa vie, laissant transparaître un certain pessimisme.

Dans l’extrait que nous avons à étudier, M entreprend de nous décrire julien de Lamare le futur mari de son héroïne. Il s’agit ici de sa première apparition.

De quelle manière M dresse-t-il un portrait pour le moins équivoque du personnage ? Nous répondrons à cette question en nous demandant dans un premier temps de quelle manière J fait figure de prince charmant et dans un 2° temps comment ce portrait positif peut se révéler trompeur par différents aspects.

I voir feuille

II

Julien apparaît donc à première vue comme le jeune homme idéale aimant et aimé que toute jeune fille rêve de rencontrer. Cependant, certains éléments de la description rendent ce portrait équivoque.

Pl2 : En effet, Julien apparaît également comme un séducteur chevronné et dissimulateur. D’autres détails finissent par rendre ce portrait inquiétant pour l’avenir.

Pa 1 : Julien fait figure ici de séducteur chevronnée. L’emploi du participe passé « ayant vécu » employé dès la ligne 2 de ce portrait, contribue à mettre le lecteur sur la voie.

En effet ce retour en arrière sur le passé du Julien nous renseigne sur son expérience passée et vient suggérer que ce n’est pas la première fois que le jeune homme tente de mettre à l’œuvre ses talents de séducteur.

De la même manière, l’emploi du complément d’accompagnement « avec aisance » contribue à nous mettre sur la voix. L’assurance de julien est due à l’expérience du jeune homme.

En outre, l’emploi de l’article défini « les » devant « femmes » à la ligne 4 montre l’universalité de cette séduction qui a l’habitude d’opérer sur la gente féminine.

Pa 2 : Parallèlement, certains indices de lecture font apparaître une nouvelle facette du jeune homme : l’aspect dissimulateur.

Tout d’abord, l’usage de l’adjectif qualificatif « artificiel » qui vient contrebalancer le compliment crée par les deux adjectifs qualificatifs : grands et réguliers. Cet adjectif n’est pas sans évoquer un certain goût de la mise en scène chez ce jeune homme trop parfait. Il semblerait qu’il est quelquechose à cacher. C’es du moins ce que laisse entendre la référence à la barbe drue l. qui dissimule un défaut physique : la mâchoire trop forte ou encore les longs cils serés qui nous empêchent de percer à jour son regard.

Enfin, l’emploi des tournure passives répétées à trois reprises nous montre que rien n’est naturel chez lui. Tout est étudié et factice puisque c’est la mis en scène de certains éléments qui permet au jeune homme de faire croire à certaines qualités comme l’éloquence ou la profondeur de la pensée.

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