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La Liberté Est Ce Faire Ce Que L'on désire

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Par   •  3 Avril 2013  •  1 329 Mots (6 Pages)  •  1 267 Vues

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Sujet 1 : La liberté, est-ce faire ce que l’on désire ?

Tout le monde chante les louanges de la liberté. Le mot de liberté vient du latin « libertas » désignant l’ « état de l’homme libre », l’homme qui n’est pas esclave. L’état de liberté est donc une idée, qui a pour objet un désir, une volonté un espoir vers lequel on tend. La première idée, la première image que l’on oppose au mot de liberté est probablement la prison. Car la liberté première se représente le plus souvent pour les hommes la liberté de mouvement. Cependant notre liberté n’est pas systématiquement acquise lorsque nous sommes libres de nos gestes. D’autres facteurs entrent aussi en compte. L’homme se sent libre quand il peut satisfaire ses désirs. Mais la liberté se résume t elle à faire ce que l’on désire ? Et au-delà de l’interrogation sur le bien fondé de nos désirs relativement à notre liberté, cette liberté ne peut-elle pas trouver son exercice dans la transcendance de ses même désirs?

La liberté peut être envisagée comme la satisfaction de divers besoin, que l’on peut répartir dans deux catégories : les besoins primaires : manger (travailler pour manger), bouger, dormir, se reproduire ; et les besoins secondaires : loisirs, culture, relations sociales, accomplissement de soi par le travail… L’homme serait donc libre dès qu’il est en capacité de satisfaire ses besoins là.

L’homme dans son état naturel et premier se sent libre, l’enfant n’a pas de contraintes morales ou sociales. L’adulte le contraint par l’éducation. La liberté la plus primaire serait donc la liberté de mouvement, ne dit-on pas traditionnellement des populations nomades qu’elles sont libres ? Cette liberté de déplacement fait souvent rêver le commun des mortels. A contrario l’homme à l’état d’esclave, privé de toute liberté, semble une bête au sort peu enviable. Par ailleurs, on remarque que dans notre société, la punition ultime pour une faute est la privation de liberté, essentiellement de liberté de mouvement. L’homme en prison n’est plus libre.

On peut également trouver la liberté par la puissance, par le pouvoir. L’homme puissant est ivre de la liberté que lui procure le pouvoir. Il se sent libre de satisfaire tous ses désirs, désirs de propriété, de contrôle, de gestion… Il est libre car il a la possibilité de faire ce qu’il veut. La liberté résiderait donc dans la possibilité d’assouvir toutes nos envies, toute notre volonté, tous nos désirs.

L’homme navigue de désirs en désirs, il travaille pour gagner de l’argent, pour acheter des choses, du temps… Le désir est l’un des moteurs de son existence. L’homme trouve généralement sa liberté dans l’accomplissement de ses désirs et satisfaire un désir c’est avant tout satisfaire un manque. La liberté semblerait être la possibilité de combler ce manque par la satisfaction des ses besoins. Choisir ce que l’on veut faire, ce que l’on veut être. Voire même choisir de ne pas choisir, ce qui, nous dit Sartre « est encore choisir ».

Mais l’homme est-il vraiment libre de ses choix ? La possibilité d’un choix est-elle vraiment liberté si on sait que ce choix nous est dicté ?

Force est de constater que la liberté n’existe pas. Les désirs auxquels l’homme se soumet sont des choix engendrés par une multitude de facteurs.

A la liberté une forme de déterminisme social et culturel s’oppose. L’ouvrier et le chef d’entreprise n’ont ni les mêmes moyens, ni les mêmes désirs.

Plus l’homme est contraint plus son envie de liberté est forte. L’ouvrier va travailler et économiser toute l’année pour s’offrir une semaine de « liberté » au soleil. Or n’est ce pas l’illusion de la liberté qu’il achète ? A contrario on distingue que chez certains peuples, certaines tribus, l’idée de liberté n’est pas la même. La liberté est pour eux la simple satisfaction de besoins primaires associé à une vie réglée, en harmonie avec la nature, et rythmée par certains rites anciens. On peut donc distinguer plusieurs visions de

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