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L'histoire A T-elle Un Sens

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Par   •  23 Avril 2015  •  1 792 Mots (8 Pages)  •  1 190 Vues

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Sujet: L’histoire a t-elle un sens?

L’Histoire est l’ensemble des évènements du passé concernant les sociétés humaines. Plus particulièrement en philosophie, l’Histoire est l’ensemble du devenir humain, de l’évolution des sociétés humaines, car les évènements d’aujourd’hui seront l’Histoire de demain. Cependant a partir du milieu de XVIII ème siècle, on commence à s’interroger sur le devenir de la société humaine. L’histoire peut être donc fabriquer par l’historien, par des contextes ou meme transformer. C’est alors qu’on se pose la question de: l’histoire a t-elle a un sens? Si on ne peut pas expliquer ce qui se passe, alors l’Histoire devient absurde.

Comme nous l’avons dit auparavant, l’histoire, c’est tout d’abord le récit de ce qui a eu lieu dans le passé, la connaissance des époques, des évènements, des faits appartenants au passé. C’est l’histoire entendue comme discipline faisant l’objet d’un enseignement. En un second sens, l’histoire se réfère à la réalité historique elle-même dont rend compte l’histoire au sens précédent. C’est en ce sens qu’on peut parler du cours de l’histoire. Cette double signification du terme « histoire » (ou même triple si l’on pense encore aux « histoires » que l’on raconte , telles les fables, les contes, etc.) dévoile un problème fondamental, celui de l’écriture de l’histoire. Poser la question du sens de l’histoire, c’est en général exprimer une quête d’intelligibilité. Cela veut dire qu’il y a en l’homme un désir de comprendre sa propre condition. Il ne se contente donc pas de vivre sa vie, mais il veut aussi l’expliquer, la rendre compréhensible.

Nous faut-il nous résigner à voir dans l’histoire la totalité des actes humains a son unité et se dirige vers un but, ou s’éparpille-t-elle dans une simple accumulation d'actes individuels sans rapport entre eux? L’histoire peut-elle se constituer en tant que science objective?

 

Si l’histoire est rationnelle, alors on peut dégager des principes généraux

d’explication, c’est-à-dire qu’on peut dégager une forme d’intelligibilité, par exemple en montrant que les évènements obéissent à des enchaînements d’ordre causal.

Or, une façon très répandue de considérer l’histoire est de dire qu’elle est une

suite d’évènements accidentels, que le hasard joue un rôle déterminant dans le croisement des évènements humains. Pascal a immortalisée cette conception par une phrase : ‘Si le nez de Cléopâtre avait été plus court, la face du monde eût été complètement changée’. Il veut nous montrer ici que la beauté peut nous entraîner dans des aventures qui vont changer le cours de l’histoire. De petites causes peuvent avoir de grands effets. L’histoire des sociétés humaines est donc déterminée par des causes insignifiantes. Les personnes qui suivent cette idée sont donc conduites à dire que l’histoire est complètement irrationnelle car elle gouvernée par le hasard. L’histoire n’est pas gouvernée par des grands principes, mais par des détails anodins. C’est ce que Hegel montre et dit que l’histoire est en fait le processus par lequel un peuple devient conscient de lui-même, c'est-à-dire conscient d'exister en tant que peuple ; c'est la raison pour laquelle nous retenons principalement de l'histoire les moments où notre peuple a été menacé dans son existence, autrement dit les guerres. De plus c’est dire qu’elle incite au fatalisme et à une forme de résignation car pendant qu’on forme des projets, ce qui va se passer dans l’avenir proche va être déterminé par des facteurs sur lesquels on ne peut exercer aucun contrôle. Cette idée de hasard anéantit de ce fait toute idée de projet.

Une histoire gouvernée par le hasard est une histoire qui n’a pas de sens. Cela

conduit au fatalisme, a l’instant présent : on ne sait pas ce que nous réserve l’avenir et tout peut s’effondrer du jour au lendemain.

Plus on accorde d’importance au hasard, c’est-à-dire aux causes particulières , plutôt qu’aux causes et principes généraux, plus le cours des évènements est difficile à maîtriser et plus il conduit à une renonciation, du désespoir.

C’est une vision qui conduit au pessimisme. Le philosophe Marx, a le projet ambitieux de penser, de rendre intelligible tout le devenir humain. Les passions constituent un autre facteur d’absurdité de l’histoire. La passion est un phénomène affectif caractérisé par la mobilisation de tout être, de toute énergie psychique dans la poursuite d’un objet. Kant lui dira que les passions peuvent être rendues responsables des guerres, des désordres sociaux et quand on regarde l’histoire, on n’y découvre pas l’amour, la bienveillance, la générosité… mais la bêtise de l’homme, la méchanceté gratuite. On peut donc tenir les passions responsables du chaos dont nous sommes les témoins. Kant ne prétend pas connaître l’avenir. Le sens de l’histoire est une exigence morale : nous devons croire que la vie n’est pas insensée pour nous aider à agir en vue d’un progrès futur ; mais ce sens n’a rien d’une certitude, ni même d’une probabilité.

Comme nous l’avons montré l’histoire est l’ensemble du devenir humain et des changements qui affectent les sociétés et qui font que chaque époque est différente et irréductible. Schopenhauer pense que ces changements sont purement superficiels, et que, en fait, ‘du commencement à la fin, c’est la répétition du même drame, avec d’autres personnages et sous des costumes différents’ . Il veut dire qu’on a l’impression que les choses changent, mais qu’il s’agit en fait toujours de la même chose. Il dit ‘les mêmes choses,

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