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L'art De La Conversation Au XVII ème

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Par   •  5 Janvier 2014  •  423 Mots (2 Pages)  •  3 012 Vues

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Au XVII ème siècle, l'art de la conversation était un atout primordial pour être reconnu dans la société et particulièrement pour l'être en tant que gentilhomme. Nous allons voir à travers les quatre documents présents dans le corpus (ceux de La Rochefoucauld, de La Bruyère, de Molière et d'Ortigue) quels sont les critères qui constituent l'art de la conversation au XVII ème siècles)

Tous d'abord, nous montrerons qu'il faut éviter certaines manières pour ne pas tuer la conversation ; puis, nous mettrons en évidence les critères pour converser et plaire dans la société du XVII ème.

En effet, les quatre documents présentent les explications(directes ou indirectes) des acteurs sur la manière de converser.

La Bruyère et Molière se rejoignent sur les manières qui tuent la conversation : parler toujours de soi- même, s'efforcer d'être un autre personnage que soi-même ou encore critiquer l'opinion des autre trop négativement. Molière nous le montre à l'aide de différents personnages que Célimène portraitise satiriquement, tandis que La Bruyère met en scène un menteur arrogant et égocentrique, Arrias, qui prétend connaître un lointain pays et son ambassadeur, ce qui n'est pas vrai comme le révèle la chute du texte lui aussi satirique. La Rochefoucauld et Ortigue nous présentent quant à eux « l'idéal de l'honnête homme » pour qui la faute de goût dans l'art de parler, c'est de monopoliser la conversation sur soi-même.

L'art de la conversation est défini d'une manière positive comme l'art de plaire en société par La Rochefoucauld et Ortigue qui nous présentent tous deux des manuels de conversation. Ils nous disent qu'il faut être naturel, considérer toujours la personne à qui on s'adresse, l'écouter et essayer de savoir ce qui l'ennuie ou la divertit. Ils nous confirment avec La Bruyère et Molière qu'il faut plaire en conversation des plus graves aux plus légers en privilégiant ces derniers : plaire c'est donc avant tout parler de sujets différents adaptés aux goûts de l'auditoire.

En conclusion, l'art de la conversation au XVIIème siècle est essentiel si l'on veut plaire en société ( à la cour et à la ville). L' «honnête homme » du XVII ème siècle était très appliqué à toujours garder la mesure en toute chose et suffisamment cultivé pour pouvoir parler de tout avec tous le monde. Aujourd'hui, la Révolution numérique en cours permet effectivement à l' « honnête homme du XVII ème siècle » de se développer sa culture générale mais arrive-t-il, dans ce déluge d'informations, à faire la part des choses et à « garder la mesure de toute chose » ? La quantité de conversations ne l'emporte-t-elle pas alors sur la qualité des conversations et des échanges ?

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