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L'absurde

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Par   •  13 Mars 2013  •  Cours  •  456 Mots (2 Pages)  •  860 Vues

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« Absurde » : vient du mot latin « absurdus » : ce qui est dissonant, discordant, qui est contraire aux lois de la logique et de la raison. Le théâtre de l’absurde apparaît au XXe siècle, à l’époque de la seconde guerre mondiale. Ce mouvement représente une rupture dans l’histoire du genre théâtral. Les pièces traitent généralement de l’absurdité de la vie (aspect dérisoire de la vie, face à l’échéance inéluctable que constitue la mort).

Les deux guerres mondiales de la première moitié du XXe siècle, et notamment la 2nde guerre mondiale :

Traumatismes d’Auschwitz et d’Hiroshima —> disparition de la conviction selon laquelle le monde a un sens ; prise de conscience de l’abîme entre les actes humains et les principes nobles

Changement des mentalités, ébranlées par le contexte de guerre —> pessimisme ambiant

Questionnement : la guerre a remis en question les idées et conceptions existantes —> incompréhension

Sentiment d’insécurité, de la fragilité de la vie et de l’homme.

Influence d’Alfred Jarry : Ubu roi, 1896

Influence du mouvement surréaliste

Influence du courant existentialiste (Sartre : chef de file en France) : doctrine selon laquelle l’essence de l’homme est illusoire, alors que l’existence humaine est à construire, à réaliser. Remise en question de Dieu ; l’homme se construit uniquement par ses actes

Influence de la doctrine de l’absurde : doctrine qui s’apparente à l’existentialisme, mais s’en détache. La doctrine de l’absurde [1] s’interroge sur le non-sens de la vie : la vie vaut-elle la peine d’être vécue si l’on considère que pour la plupart des hommes, elle ne consiste qu’à « faire les gestes que l’habitude commande » ? Dès lors se pose la question du suicide : « Mourir volontairement suppose que l’on a reconnu, même instinctivement, le caractère dérisoire de cette habitude, de l’absence de toute raison profonde de vivre, le caractère insensé de cette agitation quotidienne et l’inutilité de la souffrance ». Camus définit ainsi l’attitude de l’homme absurde : « Je tire de l’absurde trois conséquences qui sont ma révolte, ma liberté, ma passion. Par le seul jeu de ma conscience, je transforme en règle de vie ce qui était invitation à la mort – et je refuse le suicide ». Il faut donc relever le défi de cette absurdité et se révolter, continuer à vivre. Cette révolte seule donne de la grandeur et de l’intérêt à la vie. Dès lors qu’il a conscience de cette lutte contre l’absurde, l’homme conquiert sa liberté : il connaît sa condition et son issue, il peut donc s’affranchir des règles communes et vivre « sans appel ». Dès lors, à lui de multiplier les expériences lucides « pour être face au monde le plus souvent possible ».

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