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Discussion sur l'avortement

Analyse sectorielle : Discussion sur l'avortement. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Janvier 2015  •  Analyse sectorielle  •  1 121 Mots (5 Pages)  •  688 Vues

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Le débat de l’avortement est un phénomène de société dont les causes sont multiples, confrontées à une décision délicate et toujours difficile, et qui puise au fond des valeurs de chaque individu. Henry Morgentaler (1923-2013), combattant épique pour le féminisme, ce médecin, originaire de Pologne, est connu ici au Canada pour un combat hors du commun. Défendant le droit des femmes, il a mené une lutte pour qu’elles puissent pleinement contrôler leur fécondité. Morgentaler a passé plusieurs années devant les tribunaux afin de décriminaliser la pratique de l’avortement. Cependant, la cause du médecin n ’pas fait l’unanimité au sein de la population. En effet, l’avortement correspond à une dénaturation de la procréation, voire même selon certains à un meurtre mais la bataille a été gagné devant la cour suprême du canada en 1988, depuis ce temps-là l’avortement est décriminalisé et les femmes ont eu le droit d’avorter sur demande et sans restrictions. Ce débat, politique avant tout, revient à se poser la question si l’avortement est un acte immoral ou un droit fondamental, D’un côté le conséquesalisme présenté par Mill et Rober Nozick qui affirment que le corps est une entité privée qui ne regarde que son propriétaire. De l’autre côté, les mouvements pro-vie qui défendent le droit à la vie en s’appuyant par des textes religieux et les théories pour l’interventionnisme, dont le paternalisme de Jonas, affirme que l’État possède le devoir d`intervenir devant toute action pouvant provoquer la destruction de l’humanité .

Avant d’entamer le raisonnement du sujet de l’avortement, il est important de définir le statut de l’embryon qui est selon Larousse: « très jeune organisme animal ou végétal vivant encore à l’état enclos, nourri soit par l’organisme maternel, soit à partir des réserves nutritives, et n’ayant pas encore tous les organes nécessaires à une vie libre » ce qui prouve que l’embryon n’est pas encore viable et il dépend de la femme qui le porte, si on juge le cas selon les droits et liberté de chaque personne, on peut dire que la femme a le droit ou non de garder ce bébé; et le fait d’interdire à une femme d'avorter, ou imposer qu'elle continue sa grossesse est considéré comme un manquement à l'éthique. Premièrement, le combat pour avoir le droit à l’avortement est une atteinte grave à l’individualité et la liberté des femmes. En effet, chaque être humain, dans sa propre nature, est libre, libre d’esprit. Mill, dans De la Liberté affirmera que la liberté d’opinion et de discussion est primordiale pour le bon développement de l’intelligence, mais que la liberté des gestes devrait être délimitée. Cette délimitation, Mill la définira comme étant la «nuisance à la liberté d’autrui» et que la liberté d’un individu est totale, tant qu’il ne cause pas de préjudice à quelqu’un d’autre. « La seule raison légitime que puis­se avoir une communauté pour user de la force contre un de ces membres est de l'empêcher de nuire aux autres […] l’individu n'est pas responsable de ses actions envers la société, dans la mesure où elles n’affectent les intérêts de personne d’autre que lui-même» [1]

Rajoutant aussi que Robert Nozick partage la même opinion que Mill, il définit l’état comme, un État minimal. Il n’est qu’un «veilleur de nuit» il affirme aussi que l’intervention de l'État dans la vie privée des gens est immorale, ces derniers ont le droit de faire ce qu’ils veulent avec ce qui leur appartient et« L’État

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