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Baruch Spinoza

Commentaire de texte : Baruch Spinoza. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Novembre 2014  •  Commentaire de texte  •  871 Mots (4 Pages)  •  1 064 Vues

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Selon SPINOZA, l’idéal serait que les hommes puissent gouverner le cours de leur existence et maitriser le cours des évènement qui surviennent. Mais la réalité est différente. L’ordre des choses leur échappe. Les hommes veulent que tout les évènements qui surviennent dans leurs vie leur soient favorables. C’est pourquoi il passent de l’espoir à la crainte si rapidement. Ce désir n’est cependant pas réaliste ni raisonnable, comme nous le dit SPINOZA (« désir immodéré des faveurs capricieuses du sort »). Par conséquent, face à cette impuissance face à la réalité, les hommes deviennent, comme nous le dit SPINOZA, « enclins à la crédulité ». La superstition à donc deux sources fondamentales : les causes objectives (en fonction de certains faits qui ne viennent pas des hommes, ainsi que par le hasard), et les causes subjectives (le désir de choses favorables de la part de l’homme).

Selon Spinoza, il n’existe aucun rapport, aucun lien entre la Foi et la Théologie d’un côté, et la Philosophie d’un autre côté. Tout sépare ces deux puissances. Selon Spinoza, s’il n’y a aucune liaison entre ces deux puissances, elles sont en plus incompatibles. Il explique que la Philosophie ne propose et ne recherche que la vérité. L’Homme est libre de philosopher, de rechercher la vérité. En effet, selon Spinoza, la liberté consiste dans la connaissance de causes et d’actions, dans la connaissance du monde, et plus l’on connaît le monde, plus on connaît Dieu. La Philosophie est donc apparentée à l’idée de vérité selon Spinoza. En revanche, la foi, elle, propose l’obéissance, la bonne conduite. Cela montre bien la séparation philosophie/foi chez SPINOZA, toutefois, on peut observer que SPINOZA reconnait dans la religion quelques principes philosophiques, tel que la paix universelle (« tu aimera ton prochain »). SPINOZA en tire la conclusion qu’il faut pratiquer la justice et la charité afin d’assurer le bien-être social. Pour SPINOZA, ce n’est pas l’aspect métaphysique qui prime, bien au contraire, c’est la morale tirée de cette croyance qui est la plus importante, et qui reste primordiale. On peut donc observer tout de même un lien entre Philosophie et religion, même si celui-ci est faible.

La liberté consiste à pouvoir faire ce qu’on veut. C’est la liberté d’agir. Etre libre d’agir, c’est ne pas être empêché de faire ce qu’on peut et veut faire. La liberté s’oppose donc à la loi, car la loi constitue bien une entrave extérieure à l’action individuelle. Les lois humaines seraient donc des entraves à la liberté, et nous serions plus libres à l’état de nature qu’à l’état social. Mais si la loi m’interdit de nuire à autrui (et limite ainsi ma liberté), elle interdit aussi à autrui de me nuire. Ce que je perds en liberté, je le gagne donc en sécurité. La liberté de chacun s’arrête là où commence celle d’autrui, et pas avant, comme l’affirme la Déclaration des droits de l’homme de 1789. Certes, la sécurité n’est pas la liberté. Mais en un sens la sécurité est une condition de la liberté. La loi est donc la condition de la liberté dans la mesure où elle assure la sécurité. De manière plus générale, si au lieu de penser seulement à la liberté individuelle on essaie de penser ce que peut être la liberté collective, c’est-à-dire comment organiser l’action

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