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Selon Rousseau, pour quelles raisons les sciences et les arts corromptent-ils les moeurs ?

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Par   •  2 Octobre 2017  •  Dissertation  •  841 Mots (4 Pages)  •  1 004 Vues

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Selon Rousseau, pour quelles raison les sciences et les arts corropt-ils les moeurs ?

 Nul ne peut contester l’évolution de l’homme attribué au siècle des Lumières qui fût amorcé au 18e siècle . Ce siècle avait pour objectif la propagation du savoir et l’extermination de l’ignorance. Du coup, la société était devenue plus rationnelle et refusa d’être infligée à une classe médiocre. Les civilisations prônaient davantage les sciences et les arts. Par conséquent,la bourgeoisie prit de l’ampleur. De ce fait, le siècle développa de grandes failles. Jean- Jacques Rousseau, philosophe et auteur de l’oeuvre “Discours sur les sciences et les arts”, étudie ce siècle et intervient sur les contrecoups de la révolution. Malgré une saine intention qui devait permettre le développement de l’humanisme, M. Rousseau démontre les effets néfastes que les sciences et les arts causaient dans les civilisations et qui, selon lui, résultaient à la corruption des moeurs. C’est en analysant le revers de la médaille de cette révolution qu’il y découvre plusieurs raisons que les sciences et les arts corrompent les moeurs, tant chez l’être humain, que dans les sociétés. Ce serait donc par le désir de se distinguer que l’individu se transformera en être égoïste et narcissique et ce sera la hiérarchie, née des sciences et des arts, qui endoctrinera les civilisations.

 Les moeurs, qui devraient par définition permettre aux individus de distinguer le bien et le mal, étaient, selon M. Rousseau, contaminées par les sciences et les arts. Cette évolution influençait les hommes à prioriser leurs gloires personnelles. Lorsqu’ils étaient confrontés à des questions morales, ils perdaient entièrement la raison et s’imposaient à discréditer leurs moeurs afin d’accroître un succès propre à eux-mêmes. Cette corruption de moeurs était une répercussion de la compétition malsaine qui prenait racine chez les individus. “Tant que le luxe régnera chez un peuple, la cupidité régnera dans les coeurs” (Les confessions, Rousseau). Ici, Rousseau exprime que le peuple perd la raison afin d’augmenter ses chances de réussite. Toutefois, la compétition causée par les sciences et les arts n’était point l’unique incidence sur la corruption des moeurs.Delà les gens se dissociaient de leurs authenticités, car cette évolution s’adressait seulement aux gens riches et célèbres. Les gens se conformaient aux désirs des sociétés. M. Rousseau prend l’exemple de Voltaire qui n’hésitait pas à se dissocier de ses vertus et de ses connaissances afin d’acquérir davantage d’éclat aux yeux du peuple. L’auteur conclut cette lignée de pensée en déclarant que : “ C’est ainsi que la dissolution des moeurs, suite nécessaire du luxe entraîne à son tour la corruption du goût.”(p.62 Discours des sciences et des arts.) C’est cette perception sur Voltaire qui en dit long sur la corruption causée  par le luxe.  De ce fait même, les sciences et les arts amplifieront la  hiérarchie dans les sociétés.

 Dans le même ordre d’idées, le renforcissement de la hiérarchie catalysé dans les sociétés imposait la corruption des moeurs. Cette gradation dans les civilisations endoctrinait le peuple à prioriser les classes sociales et, par le fait même, mettait de l’avant la richesse. Afin de contribuer aux sciences et aux arts au 18e siècle, l’homme devait alors être indépendant de fortune. Bien entendu, le titre octroyé aboutissant du succès générait également la hiérarchie. Ce peuple désirait donc être entendu et surtout mémorisé. Les hommes cherchaient par les sciences et les arts à devenir historique. “Otez à nos savants le plaisir de se faire écouter, le savoir ne sera rien pour eux” ( Julie ou la Nouvelle Héloïse, Rousseau) . Certes, les éloges devenaient du coup leur unique ambition. De plus, si les sociétés avaient encouragé les savants à développer leurs connaissances vers l’utile, les sciences et les arts auraient été sans aucun doute, une source indispensable. Cependant, la société poussait les savants à développer seulement ce qui rendrait glorieux. “Il y a mille prix pour les beaux discours, aucun pour les belles actions” (p.69 Discours sur les sciences et les arts) M.Rousseau montre ainsi comment les sociétés influences les savants à ne pas développer l’utile, choses qui certes ne serait point glorieuses. D’après M.Rousseau, les savants devraient du fait même utiliser leurs savoirs pour aider à la croissance.

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