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Le réalisme en peinture

Étude de cas : Le réalisme en peinture. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Novembre 2020  •  Étude de cas  •  1 320 Mots (6 Pages)  •  895 Vues

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Le réalisme est un mouvement artistique apparu en France au milieu du XIXe siècle, après la révolution industrielle de 1848. Le chef de file de ce mouvement est Gustave Courbet. Ce mouvement représente objectivement le monde et rejette l’imaginaire du romantisme qui était le mouvement artistique et littéraire prédominant à cette époque.

Le romantisme portait sur des émotions exagérées, idéalise le monde, un drame intensifié alors que le réalisme représente la vie quotidienne telle qu’elle est réellement. Le réalisme prenait comme sujets des personnes ordinaires de toutes classes sociales confondues.

Le Salon de peinture et de sculpture, aussi appelé Salon, est une ancienne exposition qui se déroulait à Paris depuis la fin du XVIIème siècle. Le Salon exposait les œuvres des artistes admises par l’Académie de peinture. A l’époque, le salon est la seule façon pr un artiste de se faire connaitre.

Le réalisme défie les règles de peinture définit par le Salon.

Et le 15 mai 1863, né, Le Salon des refusés est né le 15 mai 1863, au palais de l’Industrie à Paris. Ce Salon a été créé car les peintres réalistes se plaignaient de ne pas pouvoir faire entrer leurs œuvres au Salon car ce style ne plaisait pas à l’Académie de peinture. Donc pour remédier à ce problème, Napoléon III à créer ce Salon des refusés. Cette exposition a permis à plusieurs artistes de devenir célèbre comme Edouard Manet avec son œuvre « déjeuner sur l’herbe ».

Dans ce tableau, on peut observer, Victorine qui est la Figure emblématique du tableau et qui est un modèle récurrent chez Manet. Dans ce lieu, au milieu des arbres, Victorine nous regarde, sans complexe et avec une complaisance assumée. Le corps de Victorine est parsemé de plis, disgracieux pour l’époque et loin des nymphes et autres allégories académiques.

La lumière est dirigée vers elle.

Toutefois, les hommes qui l’entourent, Ferdinand Leenhoff à sa gauche et Eugène Manet en face d’elle, contrastent radicalement. Ils portent des habits noirs et leur regard n’est en rien tourné vers le spectateur.

Si la scène paraît apaisée dans son ensemble, la corbeille de fruits renversée laisse à penser qu’il y a eu du mouvement. Quant aux vêtements froissés, ils évoquent le caractère sensuel et luxurieux de la scène, au même titre que ce panier en osier porté par l’instabilité.

Et dans l’arrière-plan, on peut voir Alexandrine Zola, la femme d’Emile Zola, qui se baigne dans une rivière. Celle-ci devrait être plus petite que les 3 personnages au premier-plan car elle est dans le fond de la scène. On comprends que Millet ne respecte pas la loi de la profondeur.

Les tableaux réalistes sont caractérisés par des peintures historiques, des portraits, des scènes de la vie quotidienne, des paysages.

Un portrait très connu est le Désespéré. C’est un autoportrait de Gustave Courbet à l’âge de 25 ans.

Le désespéré est probablement le tableau le plus mystérieux de la série des autoportraits de Gustave Courbet. Dans "Le Désespéré" Courbet représente des expression très réaliste et frappante, comme ses yeux qui sont écarquillés et égarés, ses narines dilatées, sa bouche entr’ouverte, ses bras déployés dans une posture dramatique prêt à s'arracher les cheveux. On a l'impression que son visage va se projeter hors de la toile.

Les couleurs accentuent encore plus l'aspect d'une proximité physique avec le spectateur, d'autant plus que la lumière qui arrive en haut à gauche du tableau contraste avec la noirceur des cheveux et de la barbe.

Quand nous regardons ce tableau, nous n'avons pas d'autre choix que d'être confronté à ce regard insoutenable et perturbant, Courbet à tout fait pour que ça soit quasiment impossible pour le spectateur de détourner son attention du tableau.

Mais ce qui est étrange c'est que l'artiste nous regarde, mais on a pourtant l'impression qu'il n'a pas vraiment l'air de nous voir. Une tension énorme se dégage de cette toile, le visage est pâle, les cheveux en désordre, les tendons

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