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L'art en philosophie

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Par   •  8 Novembre 2020  •  Cours  •  3 019 Mots (13 Pages)  •  455 Vues

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L’art

  1. intro : 

Rappel du début du cours sur technique : particularité de l’art face à la technique avec modalités, finalités et moyens. Art  fait appel au génie (rappeler def).

 1 des facultés de la raison dont tout le monde l’a.

2 conséquences à rappeler : - art et technique jusqu’au 17ème siècle pas séparés : ensemble de moyens mis en œuvre pour réaliser une fin. A partir du 18ème siècle, sous l’impulsion de BAUMGARTEN, l’art  devient création de choses belles. Les deux voies d’activité bifurquent. La finalité de l’art change et devient ce qui est aujourd’hui l’expression de la sensibilité perso. (Art 🡪 artificiel, technique).

  • Expression de sensibilité perso : ce que artiste matérialise dans l’art c’est son état d’âme. Base de sensibilité (=action de 5 sens qui se combinent avec le travail et la raison) perso.

PB : l’art est-il toujours au service du beau ?

  1. L’art comme mesure

Dans l’antiquité, il n’y avait pas de différence entre le technicien, artisan, artiste donc pas de différence entre métier comme boulanger et sculpteur. Le geste de ces deux métiers est un geste technique. Léonard de Vinci ou Michel Ange se revendiquent technicien ou ingénieur : ingénieurs, pourquoi ? Dans l’Antiquité, l’homme ne pense pas que le beau se situe dans le gout. Le beau est visible dans le monde sous la forme de mesures que la raison humaine est capable de saisir. C’est pour ca que Platon  dit « l’homme est la mesure de toutes ces choses »

Mesure => - sens physique du terme car s’appuie sur le corps humain : le pied, le pouce, la coudée…

                     -Sens intellectuel : travail de la raison : calcul, nombre d’or.

Tout est une affaire de mesures. L’artiste c’est celui qui doit dévoiler les mesures harmonieuses du monde que l’esprit humain peut saisir grâce au travail de la raison (ex : David de MA : en réalité ne peut pas tenir debout en raison de calculs mathématiques).

Le beau n’est pas pour les Antiques la différence de ce qui est bien (grâce à raisonnable) et vrai grâce à rationnel) 🡪 qualités que l’on atteint grâce à la raison.

Recherche de la conduite. Pour les antiques, la beauté d’une œuvre d’art consiste / revient à retrouver       à imiter. Doit imiter la nature te ne doit pas mentir. Le fait raisonnablement/ rationnellement. (Ex : « la république » livre 2 d’Homère dieu éléments rationnels). Artiste doit présenter les choses rationnelles, celles de la raison. Artiste dans jeu rationnel. Ordre dans ce jeu rationnel l’artiste travaille sur des apparences mais il veut manifester l’ordre du monde et manifester sa production

Platon veut imitation strict de la nature et en même temps ce que produit artiste 🡪 travail de la raison et appartient à la représentation de mesure d’où ambigüité :

  • La raison fait partie de la nature huamaine. raison travaille les données naturelles
  • Les œuvres ne représentent pas exactement la nature car tout dans la nature est de l’ordre de la démesure et de l’hétérogénéité (tous arbres pas exactement pareils au niveau de leu apparence).

Art, vue de l’esprit mais pas dénaturante car intervention de la raison. Tous les peuples n’ont pas les mêmes représentations, en fonction des cultures. Plasticité de la diversité culturelle. Gréco (-romain inventent les barbares🡪 tout ce qui n’est pas grec ou romain : représentation de la nature marquée par particularismes culturels. Autre forme de mesure donc autre def de canon artistique.

  1. La question du gout

10ème siècles : sous l’impulsion de Baumgarten, l’apparition d’une œuvre d’art sort de la technique te arrive vers la sensibilité (action des 5 sens appelé aussi sensation)

La sensibilité a besoin d’être comportée par le travail de la raison

A partir du 18ème siècle beau de la sensibilité individuelle qui se manifeste sous la forme du goût. (Discussion : bon goût // mauvais : attitude qui constitue à juger (=raisonner, penser) de manière individuelle mais sur la base de critères collectifs. goût : discutable à cause des phénomènes de mode, de conformisme : tout le monde a le même goût).

On ne peut pas avoir de ressenti de goût face à œuvre d’art, pas susciter une sensibilité en nous.

  1. Kant

Doctrine de Kant exposé dans la « critique de la faculté de juger » critique : analyse, raisonnement  et juger : penser, raisonner, analyser.

Position de Kant sur question du goût : pour Kant, il existe deux formes de jugement :

  • Jugement de goût sur l’agréable
  • Jugement de goût esthétique

JGSA

JGE

Caractéristiques : l’agréable c’est ce qui me plait, ce qui me va, ce qui me convient, ce qui m’agrée🡪 c’est un jugement subjectif par excellence

-si subjectif -> tout le monde n’est pas forcément d’accord avec moi

🡪on peut discuter, càd argumenter sur le goût mais on ne peut pas le prouver qu’une œuvre est belle

Discuter : argumenter : on va pouvoir commenter le sujet, les matériaux employés, le style.

🡪On ne peut pas prouver càd décider par raisonnement si une œuvre est belle ou pas (ceux qui disent qu’une œuvre est belle veulent faire imposer leur goût aux autres).

La beauté, ici, n’est pas définie de manière universelle. La beauté se limite à de l’agréable).

Dans cette sorte de jugement, la beauté ne se situe pas dans l’objet admiré mais renvoie à quelque chose qui se passe. Selon Kant, a l’intérieur de chaque individu en train de contempler, Kant observe que tous les individus 🡪 fait de la même façon et disposent de la même raison. Dans la raison, il y a des facultés qui s’exercent :

-imagination (pas au sens du délire) : faculté de penser (rationnelle) mais à travers des images.

-entendement : faculté de compréhension (rationnel). Tous les individus possèdent de manière universelle la raison et les deux facultés. D’après Kant, ces deux facultés dans la vie quotidienne sont en déséquilibre. SAUF : devant une œuvre d’art belle 🡪 devant une telle œuvre se réalise un équilibre intérieure au sujet entre I et E. et c’est cet équilibre qui génère en nous un plaisir intérieur, intime, muet pas de mot pour dire « muet »= important.

🡪 càd il n’a pas de mots, de concepts qui permettent d’expliquer qu’on trouve une œuvre belle. Mais comme tous les hommes sont faits pareil, devant un tell œuvre d’art belle, ils seront tous en train de ressentir le plaisir de l’harmonie entre I et E. pas besoin de parler de pas barrages des langues d’où def de la beauté selon Kant : « le beau est ce qui plaît universellement sans concept »

🡪tous les hommes sont la même raison et les deux facultés de I et E

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