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Résumé seconde méditation

Compte rendu : Résumé seconde méditation. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Octobre 2019  •  Compte rendu  •  663 Mots (3 Pages)  •  682 Vues

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Seconde Méditation :

de la nature de l’esprit humain, et qu’il est plus aisé à connaître que le corps

Dans la Seconde Méditation, la méthode de Descartes est réflexive, il n’abandonne pas de suite le doute, mais avec réflexion il parvient à prendre consciences d’idées nouvelles. On pourrait assimiler cela à une sorte de “dédoublement” de la conscience: d’une part il y a le “moi” qui doute et d’une autre part le “moi” qui observe ce dernier douter. Il s’agit d’un regard intérieur porté sur soi, qui est entre autre le rôle de la conscience (réflexion en nous-mêmes sur nos pensées et actes par laquelle nous atteignons une pensée de “second niveau”. Au cours de cette méditation nous verrons qu’elle concerne une conscience faisant retour sur elle-même (pensée de la pensée).

1/Comment sortir du doute ?

Doutant de tout, est-ce qu’il n’y a pas quelque chose qui résiste au doute ?

L’exercice même du doute prouve que moi, qui doute, j’existe.

Mon existence est la première vérité claire et distincte, indubitable.

Descartes essaye de trouver un point stable et constant pour sortir du doute d’où la métaphore de la noyade. Par la suite il résume l’ensemble de ses doutes ainsi que leurs causes : “l’ensemble des corps qui me sont extérieurs et que j’identifie comme étant faux”, “mes sens sont trompeurs” et “la suspicion de mon propre corps”.

2/ Que suis-je

Je ne suis pas mon corps, son existence étant mise en doute.

Suis-je mon âme ? Mais quelle est-elle ? Elle est réduite à la pensée, seule faculté qui résiste au doute, le doute étant un exercice de la pensée.

Je suis donc une chose qui pense.

Après avoir prouvé qu’il existe en tant que chose pensante, Descartes évoque la question “Que suis-je ?” il se questionne sur ce qu’il est. Il veut ainsi obtenir davantage de connaissances sur lui-même et conclut que les sens semblent d'abord plus distincts que l'esprit mais l'exemple du morceau de cire démontre que l'esprit est le fondement de toute connaissance et qu'il est plus aisé à connaître.

3/ Qu’est-ce qu’une chose qui pense ?/ Un détour: l’étude du morceau de cire, un objet sensible

C’est une chose qui doute, qui conçoit, qui affirme ou nie, qui veut ou ne veut pas, qui imagine et qui sent.

Les facultés-l’entendement, la volonté, l’imagination et la faculté de sentir- dépendent seulement du sujet (je peux imaginer quelque chose sans que ce quelque chose existe).

OBJECTION: difficulté à se persuader que l’âme est plus facile à connaître que les objets des sens.

Comment est-ce que je le connais ?

pas

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