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L’être humain est-il un animal comme les autres ?

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Par   •  16 Octobre 2021  •  Cours  •  2 035 Mots (9 Pages)  •  467 Vues

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Chapitre 1 :

L’être humain est-il un animal comme les autres ?

Entrée en matière : Découverte de la notion de conscience

 

Exercices feuille CH1.1

 

Exercice 1 : 

Réalité > Moi-même > Esprit > Conscience > Désirs.  

Exercice 2 :

        Pleine conscience : Réfléchir

        Forte concentration : Méditer

        Activité machinale : Penser

        Semi-conscience : Dormir/Rêver

On ne maitrise jamais la totalité de ce qui nous arrive mais on maîtrise ce sur quoi on concentre notre attention, par exemple faire du vélo devient machinal.

Exercice 3 :

1. Martin peut prendre conscience du fait qu’il n’existe qu’un jour sur deux car il pourra constater que des choses dont il n’était pas au courant c’était produite durant ce lapse de temps.

2. Martin est ennuyé de ne pas savoir ce qu’il se passe durant ces temps morts car il peut rater des éléments de son existence.

3. Car on ne sait pas ce qu’il se passe durant ces moments.

Exercice 4 :

        1. Conscience morale

        2. Conscience réflexive

        3. Conscience continue

        4. Conscience réflexive

        5. Conscience continue

        6. Conscience morale

Exercice 5 :

        1. On en arrive à cette conclusion car le chimpanzé prend conscience de son corps devant le miroir.

        2. Non, il ne peut pas avoir un accès total à la conscience du chimpanzé car il ne sait pas exactement ce qu’il se passe dans sa tête.

        3. Non ils ne sont pas entièrement privés de conscience, à cette âge la conscience est moins développée mais elle n’est pas inexistante pour autant.

Exercice 6 :

        1.

        2. Oui notre conscience peut viser un objet inexistant, il suffit d’imaginer la présence de celui-ci par exemple on imagine que le centre d’une cible de tire à l’arc est la tête d’une personne que l’on n’aime pas.

        3. La conscience de l’objet présent dans notre champ de vision est réel alors que la conscience d’un objet non présent est imaginaire.

I. L’être humain a-t-il raison d’être fier de sa conscience ?

1. Pourquoi refuse-t-on la conscience aux animaux ?

1ère approche : Analyse de la question

        (1) A l’origine, c’est une tradition de penser occidentale qui place l’être humain dans une position de supériorité absolue par rapport aux autres animaux. Par exemple dans la bible, Dieu ordonne à Adam et Eve de dominer tous les êtres vivants. Ce point de vue est anthropocentrique.

        (2) Le but n’est pas de chercher la vérité mais de défendre des intérêts. On peut refuser la conscience aux animaux tout en sachant que c’est faux.

        (3) Conscience sensitive, capacité de recevoir des informations du monde extérieur, de les comprendre et de réagir de façon adaptée.

Conscience de soi, capacité de reconnaître son propre corps et sa propre pensée.

Conscience réflexive, capacité de se reconnaître sois même dans ses actions et dans ses pensées.

Conscience morale, capacité de se questionner sur la valeur de ses actions et définir ce que l’on croit être bien ou mal.

        (4) L’être humain s’oppose aux animaux, sous-entendu l’être humain se considère comme supérieur aux animaux.

        (5) On cherche des raisons.

Réponse en 3 points :

        1. On refuse la conscience aux animaux principalement à cause d’un préjugé anthropocentrique. Cette fierté excessive pousse l’homme à se survaloriser et à dévaloriser les autres animaux et donc à se réserver la conscience en la refusant aux animaux.

        2. La science montre qu’il existe des formes variées de conscience chez les animaux, conscience sensitive chez tous les animaux et conscience de soi, réfléchie chez certains animaux.

        3. Néanmoins, certaines formes de conscience n’existeraient que chez l’être humain mais pas chez les autres animaux, par exemple la conscience réfléchie élaborée et la conscience morale.

2. La conscience chez l’être humain : un effort de lucidité sur sois même et sur le monde.

        Il y a différents degrés de conscience chez l’être humain, les formes les plus courantes sont des formes spontanées de conscience, par exemple la conscience réflexive et la conscience continue.

Cependant, il est possible d’augmenter sa lucidité et sa conscience de soi grâce à la conscience réfléchie, elle nécessite un effort mental et intellectuel. Il s’agit d’un effort d’introspection par lequel on plonge à l’intérieure de sa propre pensée pour en examiner le contenu. La conscience réfléchie permet de s’interroger sur soi-même et d’essayer de mieux se connaître. Elle à un rapport avec l’idée de reflet puisqu’elle reflète une image de nous-même.

Problèmes :

        On n’a jamais directement accès à soi-même, mais au mieux à une image de soi-même, or une image peut être fidèle ou déformée.

        Dans la conscience réfléchie, on s’observe soi-même dans sa propre pensée. On est à la fois le sujet qui observe et celui observé. Spontanément, on manque de recul sur soi.

III. Je pense, donc je suis : point culminant de la conscience réfléchie ? (Descartes, XVIIe siècle)

Méditations métaphysiques : Dans la méditation métaphysique Descartes recherche une forme de vérité, cependant, il ne cherche pas une vérité sur lui-même, son projet est beaucoup plus vaste.

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